La Passion D'une Aveugle ( En Réécriture)

//28// repoussez-moi...

Leurs lèvres se mouvaient passionnément l'un contre l'autre, un feu de braise leur traversa simultanément, un gémissement rauque s'échappa des lèvres du prince, ses main se glissèrent lentement vers la courbe de ses hanches qu'il caressa passionnément, un tremblement fit vibrer son corps entier. Elle leva la main et le posa sur sa joue , caressant sa peau légèrement, il s'empara de ses mains, les emprisonnèrent , l'immobilisant contre le mur au-dessus de sa tête. Elle le haïssait de toute son âme mais pourtant décida de se laisser emporter par tant d'ivresse. Elle le désirait de toutes ses forces. C'était la première fois que son corps le trahissait de cette manière face au magnétise d'un homme .

Comment pouvait-on haïr et désirer une personne avec la même intensité?

Le prince se détacha d'elle un instant pour reprendre son souffle et murmura contre ses lèvres, haletant :

__ Vous devez me repousser Leïla! Je vous ai fait du mal alors repoussez- moi!

C'est ce que la fille raisonnable en elle devait faire mais les sensations agréables qui montaient a sa tête en ce moment lui disait de faire le contraire, jamais au paravent elle avait ressentis de telles sensation avec quelqu'un d'autre.

Au lieu de le repousser, elle libera doucement ses mains et enroula ses bras autour de son cou cherchant ses lèvres des siennes, se laissant emporter par les vagues de la passion. Leïla essaya de bouger pour se coller encore plus à lui mais son pied lui rappela qu'elle n'était pas en trait bon état.

__ Aïe!

Le prince l'immobilisa pour se précipiter vers son Pied douloureux.

__ laissez-moi faire! ordonna-t-il avec autorité.

Il ouvrit le sac, sortit une boite jaune. Il enleva le couvercle, prit un peu de la pâte grisâtre entre ses doigts pour la poser sur sa jambe. Il commença à le masser doucement en faisant des mouvements circulaires.

Leïla serra les dents pour ne pas crier. Elle sentait les larmes se faufiler au coin de son œil tant la douleur était intense, elle n'avait pas pensé que sa chute avait été aussi grave. Quelque minute plus tard, le prince termina le massage et il lui mit un bandage.

__ Reposez-vous Mademoiselle Marseille. Cette fois éviter d'aller faire des bêtises.

Elle le fixa incrédule. Il avait changé de ton, sa voix était devenu plus grave.

Il était devenu distant de nouveau. Chassez le naturel il revient au galop!
Leïla ne comprendrait jamais cet homme. C'était un homme mystérieux qui pouvait être à la fois cruel et tendre. Elle sentit ses yeux embués de larmes la piquer, mais sa fierté était plus forte que ses larmes elle tenta de les empêcher de couler.

__ Je vous déteste Nicky! S'écria-t-elle comme une hystérique.

Le prince la fixa stupéfait. C'était la première fois qu'elle prononçait son prénom. Il n'avait jamais vu son prénom si beau que dans les lèvres de Leïla. Il sourit intérieurement.

__Prince Nicky, s'empressa-t-elle de rectifier.

Elle voulait à tout prix éviter les problèmes en ce moment car en plus d'être aveugle , elle n'avait qu'un  valide.

Le prince se mit à rire soudainement, C'était la première fois qu'il l'entendait rire de cette manière, c'était un rire si beau, si frais et , différent des rires narquois de toujours. Etait -il soudainement de bonne humeur ou se moquait-il d'elle.

__ Vous ne me détestez pas Leïla! murmura - t-il en se rapprochant dangereusement d'elle.

Elle pouvait sentir la chaleur qui émanait de son corps la couvrir lentement.

Elle recula le peu qu'elle pouvait contre le mur en glissant ses fesses sur le drap soyeux qui recouvrait le lit. Sa voix résonnait comme une douce musique a ses oreilles, elle ne lui procurait plus la peur en ce moment mais un sentiment tout à fait différent.

___ Oui, de toute mon âme! Répondit-elle la voix entrecoupée.

__ Vous me désirez! N'essayer pas de le nier, je sais que votre corps s'enflamme dès que je m'approche de vous comme en ce moment Déclara-t-il avec arrogance.

Ses yeux se posa sur la sa poitrine dont la pointe de ses seins était en éveille et ne demandait qu'à être toucher, caresser, sucer...

Il savait qu'il pouvait tout avoir d'elle car il était le prince  mais n'avait aucune envie d'aggraver la relation cahotique qu' il y avait entre eux.

__ je ne dis pas le contraire sur ce point, lâcha-t-elle sans gêne laissant le prince sans voix.

Il la fixa incrédule. Comment peut-elle avouer si ouvertement qu'elle le désirait. Malgré toute la souffrance qu'il lui a fait subir .

Il s'éclaircit la gorge et changea immédiatement de sujet.

__ On viendra vous chercher dans un instant pour le dîner, reposez-vous quelques minutes mademoiselle Marseille !

Elle ne répondit pas, croisa ses bras sur sa poitrine. L'ignorant, elle s'allongea sur le lit les genoux contre le ventre.

__ Leïla! Gronda t-il devant son mépris.

__ Allez-vous en, laissez-moi seule je vous en prie! Lâcha - t-elle au bord des larmes. 

Le prince sorti sans ajouter un mot. Elle laissa couler ses larmes, des larmes de honte et de tristesse. C'était une trahison de sa part de ne pas détester le prince! Pourquoi ne pouvait-il pas le détester?

Si son père était encore envie il serait en colère contre elle sur le fait qu'elle commence à s'attacher à cet homme qui l'avait tant fait souffrir .  Il l'avait tellement méprisé que le nombre de geste tendre à son égard comptait que sa brutalité.

Elle ne devrait avoir qu'un bon sentiment à son égard, elle le savait mais comment allait-elle pouvoir oublier ses baisers brulants, la douce sensation de ses doigts sur sa peau, la chaleur enivrante de ses lèvres sur les siennes ? Elle ne pourrait pas de sitôt! Elle était pris au piège du feu du désir et c'était de sa faute jamais elle n'aurait du le laisser s'approcher d'elle au moins par respect pour son pére.