La Passion D'une Aveugle ( En Réécriture)

//27// desir...

Le prince posa délicatement Leïla sur le lit. Toujours sur ses gardes, elle se recula immédiatement jusqu'à ce que son dos se retrouva plaqué contre le mur froid puis ramena ses genoux vers elle.

Quelle intention avait-il à son égard? Pourquoi lui avait-il défendu tout à l'heure ? Était-ce une ruse pour prendre sa revanche personnellement à l'abri des regards ? Après tout ce qu'elle avait ruiné le plus beau jour de sa vie. .

__ Qu'allez-vous me faire de moi ? Osa t- elle demandé ne pouvant trouver une réponse juste à ses inquiétudes.

Le prince sourit et passa une main lasse sur son visage en inspirant avec force, il était exténuer à cause de ce mariage non voulu.

Qu'allait-il faire? Il ne le savait pas.

Il ne voulait pas de ce mariage mais il ne voulait pas que Leïla s'initie non plus dans ses affaires. Lorsqu'il l'avait vu pénétrer dans cette salle avec Dame Agnès, quelque chose en lui s'était réveillée. Il était content de la voir sur pied. A présent qu'elle était assis devant lui et qu'elle venait de lui mettre mal à l'aise en public, il ne savait quoi faire. Il était face à un dilemme. La porte s'ouvrit et Dame Agnès pénétra à l'intérieur l'air soucieux.

Celle-ci jeta un regard inquiet à travers la pièce à travers la chambre, elle la vit recroquevillée comme un chien apeuré.

__ Prince Nicky...Murmura-t-elle.

Il s'empressa de lui passer un ordre pour lui couper la parole. Il pouvait deviner tout ce qu'elle allait dire, elle allait prendre la défense de Leila pour l'empêcher de lui faire du mal.

__ Dame Agnès, allez me chercher le sac rouge qui se trouve à la salle d'opération.

__ Tout de suite prince Nicky, répondit-elle.

Lançant un dernier regard vers la jeune fille la vielle dame sortit.

Il contourna le lit, attrapa ses pieds pour la ramener vers lui.

__ Non, laissez-moi tranquille, fit-elle en se débattant comme une tigresse.

__ Je ne vais pas vous faire du mal, je veux juste m'occuper de votre pied, murmura-t-il pour lui apaiser.

Sa peur s'apaisa un peu à peu. Avait-elle bien entendu? Elle ne se débâtit plus quand elle a compris qu'il ne voulait vraiment pas lui faire du mal. Le prince tenta d'attirer le pied fracturé vers lui avec douceur. Cette fois elle se laissa faire. Il passa doucement sa main sur la peau de son pied, elle gémit de douleur.

__ Ça va, vous avez eu une foulure lors de votre chute, étant donné que vous êtes resté coucher pendant plus d'une semaine, et que votre pied a subi un renflement également, je vais vous appliquer une pommade qui vous aidera avec la douleur.

Elle ne répondit rien, le front plissé. Elle ne pouvait le remercier car elle était en colère pour tout, tout était de sa faute. Le prince posa les yeux sur elle, son silence l'inquiétait peu, il aurait mieux apprécié qu'elle l'injure au lieu de rester silencieuse, ce n'était pas son genre de rester silencieuse. A quoi était-elle en train de penser ? La porte s'ouvrit doucement. Dame Agnès apparut avec le sac sur le pas de la porte.

__ Merci Dame Agnès, fit le prince en attrapant le sac qu'elle lui tendait.

Elle était sûr à présent que ses intentions envers la jeune femme n'était pas diabolique. C'était la première fois qu'il la voyait prendre soin d'une femme si passionnément.

__ Puis-je encore vous être inutile?

__ Oui, demandez à la dame de ménage de préparer l'ancienne chambre de Leïla.

Lorsque que Dame Agnès s'empara de la poignée de la porte Leïla en gémissant:

__ Dame Agnès, ne me laissez pas seule, avec le prince je vous en prie!

__ Partez Dame Agnès! Ordonna le prince.

__ Je suis désolé ma petite, murmura Dame Agnès, alors qu'elle sortait.

Elle était sur que tout irait bien pour elle.

Leïla sentit le prince s'approcher vers elle. Sa respiration s'accéléra.

__ Vous venez de me ridiculiser il y a quelque instant, maintenant vous voulez me faire croire que vous avez peur de moi Leïla.

Elle ne répondit rien.

__ Vous n'avez pas peur de moi, vous avez juste peur du désir que vous ressentez pour moi et ce désir, je l'ai vu depuis la première fois que je vous ai embrassé.

__ Je...Bégaya-t-elle.

Tout était en mode fil d'araignée dans son esprit, elle ne pouvait penser correctement ni pour former une phrase concrète.

__ En ce moment mon seul envie c'est de vous embrasser à nouveau, vous embrassez n'est pas de tout repos.

Le cœur de Leila fit un bond de sa poitrine. Il caressa lentement ses lèvres de son pouce en approchant son visage près du siens, son souffle chaud effleurait dangereusement sa peau, lui provoquant un hérissement. Un long frisson lui parcouru le dos.

Allait-il vraiment l'embrasser de nouveau? Elle devait s'enfuir à cette instant même ou tenter de le repousser mais c'était comme si elle était robotisée, son cœur refusait de lui obéir. Durant cette instant plus rien ne comptait, elle ne sentait pas de haine et de colère envers lui, son esprit tentait même d'oublier que son père était mort à cause de lui, que toute sa souffrance à débuter à cause de son ego masculine, et qu'il a était sans pitié pour elle.

Elle ne sentait même plus la douleur qui lui démangeait le pied il y a quelque seconde.

Ses lèvres s'entrouverts d'eux même, c'était le seule moyen de respirer correctement car elle avait l'impression de s'asphyxier, Voyant qu'elle ne le repoussait pas, ses lèvres se posèrent doucement sur les siens, il resta immobile quelque seconde savourant la douceur de ses lèvres, sa poitrine se soulevait et s'abaissait rapidement contre son torse , il pouvait voir l'effet qu'elle avait sur elle, elle pouvait le haïr de toute ses force mais ne pouvait pas nier son désir pour lui, il attrapa ses lèvres ardemment devant autant de supplice ...