XVII.

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Je tiens à préciser que ce chapitre est simplement un petit aperçu de la suite et qu'évidemment il est beaucoup plus court que les précédents!!

Finn et moi avions pleinement profités d'être à l'extérieur pour visiter quelques endroits mythiques de New York, comme l'Empire State Building ou encore la Statue de la Liberté. C'était vraiment époustouflant, mais je crois que le mieux était d'être avec mon chéri, surtout après notre dispute, je me sentais définitivement plus épanouie maintenant que tout celà était derrière nous. Après ça, on s'est aussitôt empresser de rejoindre la salle de spectacle, à notre plus grand regret, nous avons une nouvelle fois rencontrés Jacob. Heureusement, Finn ne s'est pas jeté sur lui. Mais j'espérais que ce soit, cette fois, la dernière fois qu'on le voyait. J'ai pu alors récupérer mes affaires dans la loge, qui celle-ci était dans un sacré état. Finn m'avait alors expliqué qu'il était complètement anéanti après mon départ et qu'il ne parvenait pas à se calmer. J'avoue que ça ne fais pas toujours plaisir d'entendre ça, surtout en voyant l'état de la pièce. C'est à ce moment même que nous quittons la salle, après avoir salué tout le monde, ainsi que le reste du groupe de Finn. Il était donc temps de retourner à l'hôtel, dans les alentours de vingt et une heure. Je me sentais rapidement exténuée de cette journée riche en émotion et Finn aussi par ailleurs. Lorsque nous arrivons enfin, je ne me fis pas prier pour m'endormir dans ses bras au moment où nous étions prêt à dormir dans le lit de notre chambre d'hôtel tout en se prenant mutuellement dans les bras.

C'est alors qu'un jour passa, il était dimanche. Le jour où il fallait rentrer à Atlanta. Ou plutôt, le jour où nous devions rejoindre nos familles respectives et évidemment, une vague de tristesse m'envahie en réalisant que demain c'était déjà la rentrée et que notre petit week-end était déjà terminé. On aurait pû rêver mieux à cause de cette histoire avec Jacob et notre dispute mais malgré tout, j'étais auprès de Finn et c'est ce qui comptait le plus. C'est environ près de sept heures du matin que je finis par me réveiller dans les bras de mon chéri, à l'aide du réveil de mon téléphone. Ce dernier dormait encore, paisiblement. Je commence tout doucement à le réveiller même si je n'osais vraiment pas en le voyant ainsi. Mais notre vol du retour est à huit heures trente cette fois-ci. Je n'avais vraiment pas envie de me lever, de me preparer ou même de repartir en Géorgie, chez nous. J'étais agréablement bien auprès de lui, sachant aussi que cette semaine va être très éprouvante pour nous deux, on ne pourra plus se voir comme pendant ses deux dernières semaines. J'espérais tout de même le voir souvent pendant le week-end ou pendant nos prochaines interviews tout de même mais je savais que ce serait très complexe avec notre emploi du temps à chacun.

Il finit par esquissé un sourire, comme à chaque fois que je le réveille, d'un sourire lent et spontané en disant :

— Salut toi, ajoute t-il d'une voix légèrement basse en s'étirant.

Je commence alors à lui caresser tendrement le visage, sans ne rien ajouter, souriant faiblement.

— Quelque chose ne va pas? renchérit-il en se redressant.

— Tout va très bien tant que je suis à tes côtés, tu le sais très bien.

— J'sais pas trop.. Tu m'as l'air toute triste.

J'hausse doucement les épaules à ses dires puisqu'au final, il avait totalement raison. Je ne voulais pas le montrer, mais ce fût vraiment difficile. Je sentais l'heure défilé petit à petit et je ne voulais pas repartir sachant que c'était notre dernier week-end ensemble.

— On devrait sûrement se lever, soufflé-je d'un ton incertain.

Finn opina alors de la tête en commençant à se lever du lit, comme s'il avait hâte de rentrer à Atlanta. Je ne le comprenais pas sur le coup, il avait l'air très serein. Et d'ailleurs, celà vient me procurer un léger pincement au cœur, lui qui avait l'habitude de me rassurer et de me répéter sans cesse qu'il serait vide sans moi. Là, rien du tout. Sûrement une façon d'éviter le sujet ou de ne pas afficher ses émotions, mais après tout, il avait l'air si sérieux en réagissant de cette façon tout en se précipitant dans la salle de bain.

— Je vais prendre une douche, réplique t'il en déposant un chaste baiser contre mes lèvres en se dirigeant à nouveau dans la pièce.

Son geste était adorable, mais un peu trop à mon goût. C'est vrai, je déteste le voir tout attristé, mais cette fois-ci il y a une bonne raison de l'être et j'avais maintenant la certitude qu'il en avait rien à faire de savoir que nous allons être séparés dans les prochaines vingt-quatre heures.

*

Un peu moins d'une heure après, Finn et moi étions fin prêt à partir en direction de l'aéroport même si l'envie ne me prenait pas, nous n'avions pas vraiment le choix. On s'empresse aussitôt de prendre un taxi, dieu sait à quel point je mourrais d'envie de rester ici avec lui, je mourrais d'envie de ne pas rentrer tout simplement et d'ailleurs, le creux de mon ventre me semblait de plus en plus profond et vertigineux. Une boule se forma dans ma gorge en sachant pertinemment à cet instant que nous étions à quelques heures d'Atlanta, «j'aimerai tant qu'il trouve une solution» pensé-je en étant perdu complètement dans mes pensées durant le trajet en me plongeant dans le regard de Finn, qui lui était en train d'admirer tout les gratte-ciel de la ville. Je commence alors à entrelacé nos doigts en lui serrant fermement la main, comme si je ne voulais plus qu'il s'en aille. Ce dernier finit par tourner son regard vers le mien en me lançant un regard interrogateur, ne tardant pas à se préoccuper de moi rien qu'en voyant la détresse dans mon regard.

— Mills, tu es sûr que ça va? ajoute t'il d'un ton très calme, glissant ses doigts fins dans mes cheveux.

J'hoche la tête de haut en bas même si je sentais mes yeux devenir soudainement humides au moment même où je me mets à faire mes gestes de la tête. Je ne pouvais vraiment pas m'en empêcher, surtout avec Finn qui me rendait encore plus faible en un seul regard.

— Non, non.. Ne pleure pas je t'en supplies.. rétorque t'il en blottissant ma tête dans son cou.

Ses paroles ne faisait qu'empirer mon cas à vrai dire, je déteste pleurer devant lui, mais c'est au-dessus de mes forces de pouvoir me retenir, je le voyais ne pas réagir à la situation, ne pas me rassurer comme il le faisait d'habitude. Je trouvais ça vraiment louche, et c'est en partie pour ça que je me suis mise à lâcher prise ainsi dans ses bras et parce qu'évidemment je ne supporterai pas d'être aussi loin de lui jusqu'au prochaine vacance, c'est à dire dans plus d'un mois jusqu'à Noël. J'avais peur de ce que pouvais devenir notre relation qui venait tout juste de naître, j'ai énormément d'opportunités en ce moment et de projets à venir que c'était vraiment difficile de se positionner. Lui également, et je craignais ne plus pouvoir le voir pendant tout ce temps, mais ce qui est sûr c'est que je serais complètement vide sans lui.

Prochain chapitre: Samedi 19 mai.

secret par amitiéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant