Prologue

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« Le présent, c'est l'équilibre du passé et du futur. »

Je me trémoussais encore plus contre l'homme devant moi. Un homme qui présentait un aspect assez séduisant, faut ce l'avouer, brun, musclés, et pas loin des 1 mètre 90. Mais c'est ses yeux qui retinrent mon attention, et qui m'avaient poussés à choisir cet homme là, et pas un autre. Ses yeux si captivant, d'un brun presque noir, qui vous hypnotiser. Pourtant tout au fond, on pouvait y lire de la dangerosité, comme une partie animal, meurtrière...

Personne ne pouvait nier sa beauté physique, personne. Il émanait de lui, une aura brute, une force animal, de la même forme que ces yeux. Au premier abord, il paraissait avoir une attitude froide, pourtant lorsque qu'il posa ses mains, sur mes hanches et qu'il me tira vers lui, pour me coller contre son torse, mon corps chauffa contre le sien.

Poussée par les deux verres, que je venais de boire, je commença des mouvements de bassin, ce qui sembla le ravir, vue le grognement qui sortit de sa bouche. Son visage se tordit en une grimace de plaisir, que je pris le temps d'analyser. Une mâchoire carrée, une légère barbe de 3 jours je dirais, et tout son visage entourer de quelques mèches folles. Son visage sembla ranimer ma folie déjà présente en moi, alors que sa bouche s'entrouvrait pour laisser passer un long râle. Ne tenant pas sur place, et voulant sûrement aller plus loin, il me désigna la porte, d'un coup de menton, m'entrainant avec lui vers la sortie.

Aussitôt, il me plaqua contre le mur froid, ce qui contrasta avec la chaleur de ma peau. Cependant, le froid de ce mur, sembla me faire l'effet d'une douche froide, et me réveilla complètement. L'alcool et moi, ça ne faisait vraiment pas bon ménage. Lui se foutant pas mal des pensées qui me traverser l'esprit, se pencha pour m'embrasser. Après tout, j'étais bien venu dans cette boîte pour une raison. Non enfaite, deux raisons. La première était que je fêtais mes 20 ans, et toute ma bande avait voulu se rendre dans la boite la plus célèbre de la ville. Et de deux, il fallait que j'oublie mon ex. Et vous vous en doutez, si je devais l'oublier c'est que c'est lui qui m'avait plaquer, après un ans de relation. Mais le pire, c'est que je n'avais pas eu une seule raison, ou explication. Un seul message, un matin, et depuis je ne l'avais pas revu. Je pouvais passée pour une petite chose sans défense, mais écoutez : quand pendant un an, vous croyez dur comme fer dans votre relation, et la veille de vos 1 ans, votre mec vous plaque sans aucune raisons, par message... Voilà dans quelle situation je me retrouvais.

Les lèvres de l'inconnu, entrèrent bientôt en contact avec les miennes. Et moi, pas vraiment maître de moi même, répondit au baiser. Je ne cherche pas d'excuses, détrompez vous, je décris juste ce que je ressens. Sa langue dansa avec la mienne, nos souffles se mélangèrent, nos bouches s'aspirant avec avidité. Ses mains, initialement sur mes hanches, remontèrent peu à peu, jusqu'à vouloir passer sous mon T-shirt. Avec le peu de lucidité qu'il me restait, je me rendis compte que je ne voulais pas aller plus loin, surtout pas avec un inconnu, dans une ruelle, mal éclairée et sale, je posais mes mains sur les siennes stoppant ses mouvements. Je secoua la tête marquant une fois de plus mon refus de vouloir aller plus loin. Il grogna et ne tenant pas compte de mon désaccord, retira mes mains des siennes, et les plaça, à l'aide de son bras droit, au dessus de ma tête, les privant de toutes mobilités. Alors que son bras gauche s'aventurait de nouveau sous mon pull, je fus parcouru d'un frisson de dégout.

J'avais beau, l'avoir trouvée au premier abord : beau séduisant, charmeur, avec toute les qualités que pouvait avoir un mec. Maintenant, il ne m'inspirait que de la peur, du dégout, et de la froideur, exactement tout le contraire. Je me crispais lorsque ses longs doigts froids et fins, entrèrent en contact avec l'agrafe de mon soutient-gorge. Je pris alors compte de la situation. Ce mec comptait vraiment aller plus loin. Il s'en foutait que j'eus refuser. Il allait me violer ! Fallait que je fasse quelque chose, que j'appelle à l'aide, que je cris, que j'avertisse les autres de ma présence. Mais aucun son ne sortit de ma bouche, rien, nada. J'étais comme paralyser. Je décidais donc de tenter le tout pour le tout. Puisque ma bouche refuser d'emmètre le moindre cris, je levais d'un mouvement brusque mon genou, qui lui, était libre de tout mouvement, et frappais l'inconnue aux parties intimes.

Il se recula immédiatement et se courba, face à la puissance de mon coup, et à la douleur qu'il engendrait. Il grogna et releva son visage vers le mien. Ce ne fut pas sa colère qui m'atteignit en premier, mais bel et bien la couleur de ses yeux ! Rouge ! Rouge sang. J'ouvris la bouche sous la surprise, mais encore une fois, aucun son n'en sortit. Et alors qu'il s'approchait de nouveau de moi, il me scruta, je me sentis alors envoutée, comme voulant satisfaire le moindre de ses envies. Je souris bêtement, et m'approchais de lui, pour plaquer mes mains sur son torse finement musclés. Il souris et prononça comme pour lui même :

- C'est bien, tu es enfin moi. Si jolie... si innocente... Tu sens divinement bon... Succulente... Mon petit Rubis.

Et comme arrivant au bon moment, mon esprit choisit ce moment, pour se remettre à fonctionner correctement. Cet inconnu avait toujours la même envie, de me violer. Sentant une vague de puissance me traverser le corps, je retournais la situation à mon avantage, et le plaquais contre le mur, tenant sa gorge entre mes mains. Il ouvrit les yeux étonnés, ses yeux n'étaient désormais plus rouge, et de même je ne ressentais plus l'étrange lien qui nous lier 5 minutes plus tôt.

- Anémos... Articula-t-il.

Je ne compris malheureusement pas ce qu'il voulut dire par là, ce qui sembla délier ma langue :

- Ané... quoi ?

Profitant de mon incompréhension, et de mon inattention, l'inconnue s'enfuit à vitesse surhumaine Alors que moi, je restais là, toute seule, derrière une boîte de nuit, moi qui voulait juste passer une soirée normale, pour fêter mon anniversaire Je soupirais, avant de rentrer de nouveau à l'intérieur de la boîte.

Ma vie pourrait être un Putin de cliché.
Commencée par "il était une fois" et finir par "il vécurent heureux" et peut être même "et eurent beaucoup d'enfant"
Mais non, moi j'étais une fille banale, sans histoire, avec une famille basique. Du moins c'est ce que je croyais, jusqu'au jour où...

AnémosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant