{ Chapitre 16 }

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« Il me prend dans ses bras, je me laisse faire. Je suis comme morte, je respire mais je ne pense pas, je ne pleure pas, je ne cris pas. Je suis là sans vraiment être là et j'ai envie que d'une chose, sentir une Putin de lame me perforer la peau. »

Point de Vue : Nina

- Alors ma chérie, tu as d'autres questions ? Me questionna mon père.

Puisque oui, maintenant que je savais que j'étais une Casadors, plusieurs questions m'étaient venus en tête.

Je savais peu de chose sur le monde que je venais de découvrir, et quel meilleurs moyens que de poser ses questions à quelqu'un qui s'y connait vraiment.

- Humm, oui quelques unes.

- Vas-y, je te répondrais à toutes celles dont je connaitrais la réponse. Me promit-il.

- Alors, depuis le début j'entends trois termes différents, et je ne vois pas du tout la différence entre Chasseur, Casadors, et Anémos.

Une de mes questions les plus importantes. Quand les gens utilisaient un de ces 3 termes je n'étais pas capable de faire la différence. Et il était certain que ce n'était pas 3 synonymes. J'avais juste l'impression que c'était des sortes de grades, qu'on pouvait avoir avec de l'entraînement ou autre. Peut être un seuil de Vampire tués ? J'en savais pas plus.

- Alors, c'est très très simple. En fait, quand tu tues ton premier Vampires, qui que tu sois, humain ou Casadors tu deviens un Chasseur. C'est en quelques sorte le premier stade, la première étape. Tout le monde peut le devenir, les humains lambdas, les personnes ayant des gènes de Casadors ou d'Anémos.

D'accord, donc moi là, j'en étais au stade Chasseurs.

- Ensuite. Poursuivit-il, lorsque tu est formatée par les Casadors dans un lieu spécial, tu deviens à ton tours Casadors. C'est le deuxième stade, la seconde étape. Puis si tu as du sang pour, tu peux espéré devenir une Anémos. C'est le stade finale, la dernière étape. Mais je ne peux pas te révélé comment on le devient, puisque seul les Casadors peuvent le savoir. Et même si je suis persuadé que tu vas faire ta formation, et la réussir, je ne peux pas te le dire, même si je suis ton père.

- T'inquiète je comprends. Le rassurais-je.

- Donc, pour les différents stades, tu peux comparée ça à plusieurs évolutions. Prends une fleur par exemple, tu seras d'abord le bourgeon, lorsque tu es un Chasseur. Puis tu éclora, pour arrivais au stade deux. Et seulement au final tu fleuriras, et deviendras une parfaite et belle fleur.

- Je comprends. Pouffais-je face à cette image.

Je suis le petit bourgeon, mais je compte bien devenir la parfaite fleur.

Mon père eut un large sourire, avant de continuer :

- Autre chose ?

Bien sûr, j'en avais des millions, des question.

- Tu es le Chef des Casadors, est-ce que c'est parce que tu un Anémos ?

Une autre question qui me trottait dans la tête, depuis assez longtemps.

- Eh bien, il est vrai que c'est en partie à cause de ça, puisque ça me permet d'être plus rapide, plus fort et plus intuitif que les autres Casadors, c'est donc pour cela que je parvenais à gagner tout mes combats, à par contre quelques personnes, dont ta mère.
Elle était vraiment redoutable, ajouta-t-il, une guerrière né. Comme toi. Elle était respecté dans le milieu car tout le monde avait peu de ses redoutables coup de genoux.

Il pouffa, avant de reprendre.

- Une fois, un mec était devenu lourd dingue, et elle lui a briser littéralement ses bijoux de famille, et le mec est devenu stérile, mais le pire c'est qu'elle n'était même pas désolé. C'est pour ça, qu'elle s'était faite renommé, la sans coeur. J'me rappelle qu'elle était fière de ce surnom, puisque ses ennemis avaient peur d'elle.

Un silence de quelques minutes prix place après son petit discours, j'essayais d'imaginée ma mère comme ça, mais je n'y arrivais pas, pour moi c'était juste une avocate réputé qui cuisiner des bon petits plats. Alors la voir avec des armes, je ne pouvais pas.

- As-tu d'autres questions auquel tu voudrais que je réponde.

Bien sûr, il m'en restait une. Une seule. Mais j'avais tellement peur du résultat, que je ne voulais pas la poser. Mais je le devais, alors je demandais :

- Je voudrais savoir, combien reste-t-il d'Anémos dans le monde ? Fis-je déjà impatiente de savoir la réponse.

Un air peiné prit une seconde la place de son air joyeux, avant de s'en aller aussi vite qu'il était venu.

- Ecoute Chérie, il y a environ 150 ans, tout les Anémos ont été exterminé, seul les 3 familles les plus puissantes on survécu. Les Ventlines, la famille de ta mère, les Ritchie, ma famille, et les Hotkins. C'était les Hotkins la famille la plus puissante, alors que celle de ta mère et la mienne, nous étions les seconds. Et nous le sommes toujours. Mais quelqu'un est passé devant les Hotkins.

- Qui ? Demandais-je incertaine.

- Une seule personne aujourd'hui est plus puissante que les Hotkins, tout parce qu'elle est issue des deux familles secondaires, ce qui lui donne un pouvoir immense !

- Non, c'est pas possible... Murmurais-je.

- Et si ma chérie, tu es bien la plus puissante Anémos aujourd'hui, enfin lorsque tu auras atteint ton potentiel maximum. Maintenant, tu pourrais rivalisé avec un Casadors. Mais plus tard...

- Comment ce fait-il que je sois la fille des deux familles secondaires ?

- Eh bien, il y a 175 ans, la famille Hotkins était maître, et elle abusait de son pouvoir, les gens se sont donc concerté, et ont décidé que le seul moyen pour pouvoir les renversée était de te crée. De tout faire pour renversé le gouvernement d'autrefois.

- Ca veux dire que... Maman et toi... Soufflais-je.

- Au départ bien entendu on était contre, tu veux rire, on devait se marier et faire un enfant dans les plus bref délais avec quelqu'un qu'on ne connaissait même pas. Nous avons refusé. Mais ils ont su nous amadoué, ils nous ont clairement menacé, avec des moyens de pression, qu'on ne pouvait pas ignorer à cette époque, nous avons donc accepter de nous rencontrer. On a eu un seul rapport, et deux semaines plus tard, on t'avait. Notre enfant. Nos parents étaient très heureux, mais ça n'a fait qu'attisé notre colère. Cependant, une seule chose nous permettait de tenir. Toi. Notre unique enfant. Avec ta mère nous avons appris à nous connaître. On a essayer un début de relation, qui n'a pas fonctionner. Mais nous étions devenu meilleurs amis, c'est ce qui nous a permis de tenir.

Je versa une larme. Bordel !

Non. Ce n'était pas possible.

Non.

NON !

Ce fut comme si le ciel me tombait sur la tête, comme si d'un coup, on m'arrachait le coeur mais que je continuais à vivre. Qu'on me trahisse si profondément, que rien ne pourrait y changer. Jamais.

Mon père me fixa, il attendait que je réagisse, que j'hurle, que je m'énerve, que je le tape, que je l'attaque. Ou même que je me barre en courant. Mais non, rien. Le vide.

J'ai pas criée, j'ai pas pleurée. J'ai pas parlée, j'ai pas bougé. Non, je n'ai pas émie un seul bruit, je n'ai pas fais un seul geste contre la tempête qui venait de me percuter. Comme si j'étais d'ore et déjà entrain de tout quitter, entrain de mourir, entrain de de désertée mon reflet. Et mon coeur, j'ai pu l'entendre craquer. Mon regard, je l'ai aperçue se vider. Le néant, le néant totale. La douleur était telle qu'elle avait tout pris, que je venais en un mot de tout perdre, je n'avais plus la force de bouger, de parler, de pleurer, ou d'hurler. Alors je suis restée debout, vide, impassible, à attendre que le monde entier, finisse de me tuer.

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