{ Chapitre 1 }

231 24 0
                                    

« J'ai remarquée que même les gens qui affirme que tout est prédestiné, que personne peut rien y changer, regardent avant de traverser la rue. »

Point de Vue : Nina

- Mademoiselle Ritchie ! Ecoutez mon cours ! M'héla madame Herba.

Je releva ma tête, posée initialement dans mes bras, pendant que tout mes camarades étouffaient leurs rires.

- Excusez moi. Commençais-je, avant de remarquer directement, le sentiment de fierté qui l'habita. Elle pensait avoir de l'autorité, mais elle ne me connaissait pas, elle ne savait pas, que je n'étais pas du genre à me laisser faire. Après tout, on était que la deuxième heure de la première journée de mon avant-dernière année d'étude... Et ce n'est pas maintenant que je vais obéir aux règles.

- Mais je ne dormirais pas si votre cours était un minimum intéressant. C'est même tout le contraire. Finissais-je avec un grand sourire, tandis que les élèves derrière moi, pouffèrent de nouveau.

La prof changea d'humeur en un rien de temps, elle passa de la fierté à la colère, de s'être fait dupé ainsi.

- Comment osez-vous ? S'écria-t-elle rouge cramoisie.

Je ne répondis pas, vue que techniquement, quand on vous posez cette question, elle n'attendait pas de réponse. Alors, en ayant déjà marre, je pris ma trousse, seule affaire que j'avais sortie de mon sac, attrapant ma veste au passage, avant de me dirigée vers la porte de sortie : la délivrance ! Je posa ma main sur la poignée tandis que derrière moi, la prof n'avait toujours pas changer de place, toujours devant mon bureau, elle s'était simplement tournée dans ma direction, suivant mon avancée tout comme chaque élèves présents dans cette classe.

« Pfff, pathétique... » Soufflais-je intérieurement.

J'abaissa alors ma main, tirant sur la poignée, scellant ainsi ma décision, de me faire trucider par mes parents ce soir, pour avoir sécher la première journée de cours. J'ouvris la seule barrière qui me séparée de l'extérieur, mais au lieu de voir un couloir, je me retrouvais devant un torse assez rondouillet, si je puis dire. Directement, je remonta ma tête, et observée le nouveau visage de l'inconnu. Un visage assez gras, des lunettes rondes posaient sur son petit nez, et des petits yeux scrutateurs me jugèrent.

- Laissez moi passez ! Articulais-je simplement, m'attendant à ce que cet adulte m'obéisse, puisque personne ne pouvait séquestré un élève. Personne et encore moins un pion, si s'en était bien un.

- Mademoiselle ? Puis-je savoir pourquoi vous quittez votre salle de classe ? Il n'est que 10h, et je ne crois pas que ce soit votre heure de sortie. Déclara-t-il posément.

- Oh, mais je m'en fous de votre avis, si j'ai envie de partir, vous ne pouvez pas m'en empêcher ! Débutais-je avant de me faire couper par la prof d'histoire.

- Monsieur le directeur, je suis vraiment désolé. S'écria-t-elle.

J'ouvris les yeux surprise, le directeur ? Putin, parmi tout les adultes présent dans cet établissement de malheur, il a fallut que je tombe sur le roi ! La journée ne pouvait pas être pire. Il souria face à ma réaction.

- Judith, calmez-vous, puis-je juste connaître le nom de cette demoiselle ? Demanda le directeur toujours avec la même expression au visage.

- Je sais parler donc vous pouvez très bien me le demandé vous même, je m'appelle Nina Ritchie. Répondis-je avec un grand sourire hypocrite.

- J'en prend note, et donc pouvez vous me dire pourquoi vous quittez l'heure de cours à cette heure ? Me questionna-t-il.

- Eh bien, je ne voyais pas l'utilité de rester, la première journée de cours est toujours barbante, et ce n'est pas celle-ci, qui va échappée à la règle. Et vous, pourquoi êtes-vous là ? Lui demandais-je à mon tour. J'entendis la prof derrière moi hoqueté, face à l'audace dont je faisais preuve.

AnémosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant