2 { Épilogue }

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« C'est par moi que l'on va dans la cité plaintive : c'est par moi qu'aux tourments éternels, on arrive : C'est par moi qu'on arrive à l'infernal séjour. »

J'ai voulu me reprendre. Je le jure. Je l'ai voulu.

Quand je me suis rendu compte de ce qui était en train d'arriver, je l'ai voulu. De tout mon coeur.

Mais il était déjà trop tard. Il était trop fort. Je ne pouvais pas lui résister. Et puis, bien sûr, à un moment, j'ai fini par cligner des yeux.

Un...

Deux...

Trois...

Clic !

Je me suis laissé aller, j'ai abandonné.

Et je rouvris les yeux. Et mon regard se stoppa sur le miroir en face de moi. Ma peau était entièrement noir. De mes mains, jusqu'à mes jambes, mon visage, mon cou, mon ventre. Tout.

Mais pas seulement ma peau, il y avait aussi mes yeux. Profond, sans pupille, sans rétine, sans rien. Juste... noirs.


Un bruit qui ressemblait au fracas du tonnerre rompit mon lourd sommeil et rouvrit ma paupière, tout mon corps tressaillit à se réveil soudain.

AnémosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant