« Si tu ne te bats pas pour ce que tu veux, ne pleure pas pour ce que tu as perdu. »
Point de Vue : Nina
Je la trouva dans le petit jardin, au bout de la cour, derrière le bâtiment.
- Ne regrette pas les rencontres que tu fais dans la vie. Les bonnes personnes te donneront du bonheur, les mauvaises te donneront de l'expérience, les pires te donneront des leçons, les meilleures seront à tout jamais dans tes souvenirs.
Elle acquiesça, toujours en me tournant le dos.
- Il y a des chagrins d'amour que le temps n'efface pas et qui laissent au sourires des cicatrices imparfaites. Cita-t-elle.
Je savais qu'elle pleurait. La façon dont ses épaules tressautaient, du placement de son corps, ou de la résignation qui se mouvait dans l'air, et le tremblement de sa voix.
- Ecoute, je sais qu'il t'a fait du mal, mais c'est ainsi, c'est la vie. Je sais que pour l'instant ça fait mal, mais crois moi un jour ça s'arrêtera, et tu pourras recommencer à vivre.
Je ne savais pas d'où je sortais tout ça, comme si... Comme si je l'avais déjà vécu.
Je me stoppa dans mes paroles, fronçant les sourcils. Déjà vécu ? Mais qu'est-ce que je racontais ? Pourquoi aurais-je déjà vécu ce genre de chose ? Je secoua ma tête, comme pour me remettre les idée en place, avant de continuais :
- J'ai fait beaucoup d'erreurs, mais je ne regrette aucunes d'entre elles. Car, sinon, je ne saurais pas comment faire les choses correctement.
- Tout à l'air si simple pour toi. Soupira Lisa avant de se tourner vers moi.
- Simple ?
- Bah oui, tu es une Chasseuse puissante désormais, et tu le seras encore plus lorsque tu deviendras officiellement Casadors. Tu sais te battre, tu sais sûrement plein d'autres choses. Pour toi, l'épreuve que l'on va devoir passer pou confirmer son titre, n'est qu'une formalité. Alors que pour moi...
- Je t'interdis de dire ça, c'est vrai que j'ai appris beaucoup de chose, mais j'ai comme toi des faiblesses, j'arrive juste à les cacher pour que peux de gens ne les remarque.
- D'habitude les gens pour me réconfortée me disent juste de tourner la page. Me confia Lisa, revenant au sujet de départ.
- Il ne faut pas toujours tourner la page, il faut parfois la déchirer.
- Eh comment fais tu cela ? S'enquit-elle.
- C'est simple, tu n'y penses plus, et tu attends.
- Attendre quoi ?
- Attendre que ça ne te fasse plus mal.
- Et qu'est-ce que je fais si ça n'arrive pas.
- Pour pouvoir contempler un arc-en-ciel, il faut d'abord endurer la pluie.
- Est-ce t'as façon de me dire que si je suis armée de patience, j'arriverais à le voir sans avoir envie de le détruire ?
Je lui souris pour réponse.
- Tu sais, depuis que tu es rentrée, j'ai remarquée que tu citais beaucoup de phrase. Et j'y es réfléchis cette nuit. Et tu sais ce que j'en ai conclue ? Que c'était ta carapace, les mur de ta forteresse. Ce qui faisait que peut importe ce qu'on te faisait ou qu'on te disait cela ne t'atteignais pas. Et je trouve que c'est une bonne méthode, mais arrivera un jour, où ça ne marcheras plus. Un jour, ou pour une personne, grâce à un moment, ou à un lieu, ta forteresse qui est maintenant imprenable, va s'effondrer. Et ça ne sera pas beau à voir. Je sais qu'en ce moment, tes émotions sont enfermé à double tour, tu avait fait ça la première semaine, mais le Colonel avait réussie à la percé. En revanche, il n'a pas réussie cette fois-ci. Et je pense que c'est parce qu'il sait qu'il n'y arrivera pas, ce n'est pas à lui de le faire. Tout le monde veux le bonheur, mais personne ne veut de douleur. Mais tu ne peux pas avoir d'arc-en-ciel sans passer par de la pluie. Finit-elle en reprenant ma citation.

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Anémos
Vampire« Il nous faut accepter de dire au revoir à la vie que nous avions imaginé pour laisser place à celle qui nous attend. » C'est exactement ma situation. Après tout, qui est-ce qui aurait pu penser un jour que je serais une chasseur de vampires. Donc...