Anémos

2 { Chapitre 16 }

« La vie c'est comme un livre, ne saute aucun chapitre, et continue de tourner toutes les pages. Tôt ou tard, tu comprendra pourquoi chaque chapitre était nécessaire. »

Point de Vue : Nina

- Mais qu'est-ce qu'il t'a prit ? S'indigna le Colonel, une fois que l'inconnu nous ait laissé.

Il me prit le bras, et m'entraîna à l'écart des oreilles indiscrète.

- Oui ?

- Tu n'aurais jamais du insinuer que j'ai été battue, surtout que maintenant, il soupçonne que ce soit toi, qui m'ait battu.

- C'est la vérité.

- C'est vrai, mais tu sais qui c'était ?

Je secouais la tête, attendant impatiemment la réponse.

- Celui qu'on nomme la Flèche, celui qui cherche une femme ! M'apprit le Colonel.

J'ouvris la bouche, les yeux écarquillaient.

- Oh ça oui, tu peux faire le poisson ! Il te veut !

- Fantastique. Insistais-je.

- En quoi ce que je viens de te dire, est fantastique ?

- Oh mais tu vas vite comprendre, ne t'inquiète pas. Il serait d'après les rumeurs, qu'un des derniers Anémos soit encore en vie. Il est essentiel que j'attire sa curiosité.

- Je vois, mais tu aurais pu m'en parler.

- Pour que tu rejettes tout de suite l'idée ? Non merci. Ironisais-je.

Il ne répondit rien, se contenta de me fixer.

- Comment as tu devinée que ce serait lui, que tu devrait battre.

- Coup de chance. Pour qu'il m'en parle, il devait être au courant, et vue sa façon hautaine de parler, et le soin de ses vêtements, j'ai tentée le tout pour le tout. En plus si je le bats, cela me fera une raison en plus d'être accepter en temps que Casadors.

- Oui, je vois très bien. Mais ce n'était tout de même pas une raison, pour aller raconter que j'avais perdu ma deuxième place.

- Oh mais ne t'inquiète pas, je compte faire reculer tout le monde d'une place, et pas qu'en Amérique. Insinuais-je.

Insinuation qui fonctionna à merveille.

- Ne me dit pas que tu comptes provoqué ton père en duel, et les 4 autres dirigeants ?

- Je ne le dis pas alors.

Il se pinça l'arrête du nez, avant de secouer la tête doucement.

Et alors qu'il allait répliqué, on entendit Victor, le directeur commençait son discours.

- Je dois y aller, rend moi fière pour les combats, et fout une raclée à celui qui se prétend au même rang que moi ! Grogna-t-il avant de s'éclipsait.

Quelques minutes plus tard, j'allais le suivre, quand quelqu'un me barra le passage.

- Alexandre ! Souris-je, avant de le prendre dans mes bras.

- Ma petite puce ! Fit-il en me rendant mon étreinte.

- Je peux savoir comme cela se fait que tu te trouves dans un bâtiment sécurisé ?

- Confidentiel. Sourit-il. Mais je ne suis pas là pur parler de moi, enfin si, mais plutôt indirectement.

- C'est-à-dire.