« Aimer quelqu'un c'est lui donner le pouvoir de nous détruire... »
Point de Vue : Nina
Merde, mes mains tremblèrent, je sentais sa présence, je sentais la chose se réveillé, elle voulait son sang. Elle voulait tuer. Elle voulait le tuer.
Inspire. Expire. Calme. Contrôle.
Inspire. Expire. Calme. Contrôle.
Inspire. Expire. Calme. Contrôle.
Je me calmais, je sentais sa respiration, elle était haché, lourde. Il avait démarré au quart de tour, lorsqu'il m'avait cru en danger.
- Nina... Souffla-t-il.
- T'approches pas ! Je pourrais te tuer. L'interrompis-je en me retournant.
Je le fixais, à quelques mètres de moi. Juste quelques mètres.
- Non, tu ne me ferras rien. Nia-t-il.
- Tu ne comprends pas, ça ne se contrôle pas !
- Tu peux le faire.
- Tu m'as attaqué ! Hurlais-je au bord des larmes.
Inspire. Expire. Calme. Contrôle.
Il se ferma, son visage se tordant sous la peine, il regrettait. Je le savais.
- J'ai gouté ton sang. Et j'avais pas vraiment le contrôle, j'ai pas su le garder. Tu étais près de moi... Nos corps étaient collés, je venais de t'embrasser, j'avais pu vraiment beaucoup de contrôle, alors quand le sang est entré dans ma bouche... S'étrangla-t-il
Maintenant, des larmes coulaient sur ses joues, sa tête était baissée, il ne voulait pas croisé mon regard. Je m'approchais sans bruit, je posais mon pouce sur sa joue, et j'essuyais ses larmes, comme on le ferait à un enfant. Il releva la tête, et me fixa, les yeux encore embrumés. Et je le pris dans mes bras, je l'encercla comme le ferait une mère, je mis sa tête dans mon cou, caressant tendrement ses cheveux, alors qu'il s'accrochait à mon T-shirt.
- Chut, vas-y, libère toi. Le cajolais-je, je frotta de bas en haut, son dos, alors qu'il recommençais à pleurer sur mon épaule. Je l'emmena sur le lit, où je m'assis, moi à califourchon sur lui. Je le consolais du mieux que je ne pouvais. Il avait besoin de soutient, mais pas d'un membre de sa famille, non, de quelqu'un d'autre. De moi.
- Je suis désolé, tellement, désolé... S'excusa-t-il, sa bouche tremblante dans mon cou.
- T'inquiètes, je sais, je sais... Frissonnais-je.
- Même en pleurant, j'arrive à te faire de l'effet. Ricana-t-il, à moitié entre les larmes et le rire.
Je ne répondis rien, c'était vrai, même en pleurant il restait beau, et il me faisait de l'effet, inévitablement.
- Tu sais, Continua-t-il, je comptais te le dire, mais disons, que tu l'as appris plus vite que prévu, je comptais d'abord t'emmener manger un bout, rien que tout les deux, mais avant on aurait été au cinéma, j'aurais passé mon bras sur tes épaules, je me serais rapproché de toi, j'aurai pris ton numéro, et devant ton perron, en te ramenant, j'aurais penché tête vers la tienne, et je t'aurais embrassé...
Je me crispais contre lui, alors qu'il déballait tout, sans aucun filtre, il voulait juste me le dire.
- ... Ensuite, je t'aurais laissé, l'esprit encore tout chamboulé, on se serait revu le lendemain, tu serais toute gêné, et j'aurai souris, avant de t'embrasser de nouveau devant tout le monde. Touts tes potes, t'aurais félicité, alors que tout les mecs aurait été jaloux de la chance que j'avais. Ca aurait été bateau, mais romantique, plus que de t'embrasser par jalousie, qu'un autre l'est fait avant moi, plus que derrière un cabanon. Et je n'aurais pas perdu le contrôle. Au bout de quelques temps, je t'aurais présenté ma famille, après que tu l'ais fait avec la tienne. Ton père m'aurait emmener à part, me faisant le speech habituel, pour que je te protège, que je t'aime. J'aurais bien sûr accepter, et il m'aurais foutu une bonne clac virile dans le dos. Ta mère, serait passait toute les 5 secondes dans ta chambre pour voir ce qui s'y passait. Elle serait devenu légèrement envahissante, et tu l'aurais remis en place. Quand à la mienne, ça aurait été fun, mes soeurs, t'auraient pris dans leurs bras, ma mère serait folle de joie, mon père me préviendra de ne pas faire le con avec toi, que tu était une fille géniale, et que je devais pas te perdre...
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Anémos
Vampiros« Il nous faut accepter de dire au revoir à la vie que nous avions imaginé pour laisser place à celle qui nous attend. » C'est exactement ma situation. Après tout, qui est-ce qui aurait pu penser un jour que je serais une chasseur de vampires. Donc...