« Tu me manque.
Oui je sais bien, mais je ne reviendrai pas.
Oublis moi.
Pour ton bien, tu ne me reverra pas. »Point de Vue : Nina
Bon. Ca y est. J'y suis, devant l'énorme bâtiment, qui est censée m'accueillir. Bon, ça ne correspondait pas du tout à ce que je m'attendais. Ce n'était pas un bâtiment des année 50, non. Il n'était pas vieux, ni poussiéreux. C'était même tout le contraire.
J'étais juste devant le portail, d'où débutait un allée qui finissait juste devant la porte d'entrée, et je pouvais voir le bâtiment, qui était assez banal, si on considérait sa pierre blanche, les tuiles bleutées, et les nombreuses fenêtres. Mais le jardin était digne de Louis XIV ; tout bien taillé, aux millimètres près, la pierre des murs de l'école de formation, étaient étincelantes, et même la légère brise rendait le soleil moins encombrant, sans oublier le chant des oiseaux, qui rendait en prime tout cet environnement idyllique.
Ma valise à mon bras, je me dirigeais vers l'entrée où je m'apprêtais à toquer, mais avant que ma main s'abatte sur le pan en bois, la porte s'ouvrit. Comme dans les films : sans un grincement, et de l'autre côté, il y avait une seule personne.
Je fis face à un homme d'à peu près 1m80, les cheveux et les yeux brun, avec un sourire plutôt chaleureux, du moins en apparence. Il me tendit la main, en se présentant :
- Victor, le directeur de cet établissement, de la formation de nos jeunes Casadors. Vous devez être Nina ?
J'acquiesçais en acceptant sa poigne, puis il s'écarta me laissant entrait dans un hall, qui pourrait être qualifié de magnifique, étant vraiment digne d'un château, d'une famille royale même. Un grand escalier nous fit face, et devant mon hébétude, Victor m'expliqua :
- Ici, vous vous trouvez dans le bâtiment où loge tout les « adultes ». Fit-il en mettant entre guillemet le mot adulte. C'est ici, que logent tout vos enseignants pour l'année. Vous êtes la dernière arrivée. Normalement, on prévoit de venir ici 3-4 semaines avant le début de la formation pour bien se familiarisé avec l'endroit. Mais maintenant que vous êtes là, et que nous n'attendions plus personne, vous n'aurez plus beaucoup de temps avant le début de la formation ! M'informa-t-il.
- C'est-à-dire ? Demandais-je.
- On est samedi, le commencement est lundi ! Précisa-t-il.
Je faillis m'étouffée. Bordel, lundi ? Mais c'est hyper tôt !
- Je vais vous montrez votre chambre, elle se trouve dans un autre bâtiment ! Ajouta-t-il sans ajouter quoi que ce soit.
De ce fait, il m'entraîna de nouveau dehors, pour aller dans un autre bâtiment, un peu plus éloigné par l'arrière. Comme pour le premier bâtiment, l'entrée était spectaculaire et l'escalier qui nous fit face était ornée de rouge et d'or, nous permettant d'accéder à deux étages en plus du rez-de-chaussée.
- Alors, au premier étage, nous avons les garçons, et au deuxième les filles. En bas, nous avons la cuisine, le réfectoire, le petit salon, la salle d'entraînement, un piscine au sous-sol ainsi qu'une salle de repos.
Mais dans quel genre de formation j'étais tombé ? Une piscine ? Une salle de repos ? Mais à croire qu'on était en vacance.
- Je sais ce que vous vous dîtes, m'interrompit-il dans mes pensées, mais vous n'êtes pas ici en vacances, c'est juste que le week-end vous êtes libre, donc vous pouvez assister à toutes ces salles, de même que le soir lorsque votre journée est terminée.
- Vous fonctionnez par classe ? Je demande en montant les escalier vers le deuxième étage à sa suite.
- Eh bien, pas forcément, mais dès le début on vous fait passer des genres de test durant toute la première semaine. Vous serez en effet classés en fonction de votre niveau ! Les plus fort auront des maîtres d'armes spécifiques, 2 élèves pour un maître d'arme, alors que les autres seront regroupés en groupe avec un professeur, pour combler leurs lacunes et solidifier leurs bases, avant de les entraîner plus loin. Ceux qui ne réussiront pas, seront recalés et devront retentez leur chance l'année prochaine.
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Anémos
Vampire« Il nous faut accepter de dire au revoir à la vie que nous avions imaginé pour laisser place à celle qui nous attend. » C'est exactement ma situation. Après tout, qui est-ce qui aurait pu penser un jour que je serais une chasseur de vampires. Donc...