Anémos

2 { Chapitre 11 }

« Il y a des jours comme ça, où ça ne vas pas, et le problème, c'est que l'on absolument rien faire. Alors on s'assied, on pleure un bon coup, et on attend, en espérant que ca ira mieux demain. »

Point de Vue : Nina

- Alors, fillette, qu'est-ce que tu as appris ? Me demanda mon maître d'arme, une fois qu'on fut tout deux dans la voiture, sur la route de notre petit appartement.

- Une adresse. Répondis-je simplement sans donnés plus de précision.

- Rien que ça ? Pas de nom ? Pas de nombre ?

Sa façon de me le crachait à la figure me donnait envie de lui fracasser la tronche, mais je savais que je n'aurais même pas le temps de bouger le bras, qu'il m'aurait déjà immobiliser. Alors je rétorqua d'une vois sifflante :

- Si. 666.

- Et qu'est-ce que c'est 666 ? Me demanda-t-il en fronçant les sourcils, et de voir que quelque chose lui échapper m'arracha un sourire.

- Le numéro de la maison où les Nozzle se regroupent.

Il freina d'un coup sec la voiture, m'envoyant presque dans le parebrise.

- Excuse moi ? Cria-t-il en se tournant vers moi, ses deux mains toujours sur le volant.

- L'adresse que j'ai, c'est celle du repère des Nozzle. Affirmais-je la mine impassible.

- Et comment tu l'as eu ? Me suspecta-t-il.

- Il se trouve que les gens sont bavard quand ils sont bourrés. Soufflais-je, peu désireuse de lui raconter mes 3 heures passait dans ce bar.

- Je t'ai regardé, et personne ne s'est assis à ta table durant les 3 heures.

Comment ça personne ? Et Alexandre ?

- Tu es sûre que tu n'as vue personne ? Lui demandais-je sous le choque.

Par Anubis, je n'avais quand même rêvé ? Non, j'en étais sûre, Alexandre était bel et bien réel, mais alors commet ce fait-il que le colonel ne l'ai pas vue.
Et pareil pour la serveuse, puisque je me rappelle quand elle est venu à ma table pour me ramener ma boisson, elle n'a pas regarder une seule fois Alexandre.
De même, lorsque j'avais rigolée, les gens autour m'avaient regardé d'une étrange façon.

- Non, personne. Répondit-il, ce qui confirma ma pensée.

Alexandre ou quelque soit son nom, été un genre de surnaturelle autre que le Vampire ou le Loup garou, qui pouvait apparaître qu'à certaine personne.
Pour ne pas attiser la curiosité du Colonel, et comme une petite voix intérieur me dictait de ne pas dévoilé son identité à mon maître d'arme, je changeais de stratégie.

- La serveuse. Annonçais-je alors.

- La serveuse ? Elle était bourrée ?

- Faut croire, elle m'a lâché l'adresse au bout de longues minutes mais ça a été. Mentis-je.

- Il faut croire que tu m'es utile finalement.

Je poussais une plainte d'indignation, avant de lui demander.

- Et vous ? Qu'avez vous appris ?

- Qu'ils sont 9, vieux de plus de 550 ans.

- Donc, on fait quoi maintenant ?

- On va se prendre une bonne nuit de sommeil, et on ira demain faire du repérage, et on attaquera après demain. M'informa-t-il, je suppose en réfléchissant déjà à un plan.