My Roses.

Douze.

Athénaïs

Puant la peinture fraîche, ma chambre est donc inutilisable.
Prétexte facile pour Alec pour me faire dormir, dans sa chambre.

Bien sur, c'est vite parti en cacahuètes, il a commencé par me chatouiller et j'ai vite répliqué en lui balançant mon oreiller en pleine figure, s'en ai suivi une bataille d'oreiller.

- Arrête !

Ce petit rigole pendant qu'il me soulève pour me faire planer là haut.

- Mais pose-moi ! J'ai le tournis, Alec.

Je lui pince sa fesse gauche en pouffant de rire en entendant son petit cri, pas du tout viril pour le coup.

- Tu m'as pincer la fesse?

- J'ai fait ça moi ? Oops.

Je rigole en sentant se doigts venir me chatouiller le ventre, je me tortille mais il me maintient toujours en l'air, il a une de ces forces lui.

- Petite insolente.

Il me dépose assez facilement sur le sol et je lui passe la langue.

Gamin.

Je prends l'énorme ours qu'il y'a à terre et je l'amène avec moi dans le lit, il est tellement doux, je ne savais pas que le roi avait des peluches dans sa chambre.

C'est un petit coquin dit donc.

- Tu ne vas tout de même pas dormir avec lui?

- J'aime bien lui faire des câlins.

J'entends son rire jusqu'ici avant qu'il ne me retire l'ours en peluche des mains, je pousse un cri de protestation en gémissant.

Il se faufile dans le lit et il ne tarde pas à se rapprocher de moi, mon visage se ferme automatiquement et mon corps se crispe également.

- Je vais rien te faire, Athénaïs.

Je lui fait un mince sourire en m'excusant, je suis pas encore très familiarisé avec ce genre de rapprochement.

- Je veux juste.. Est-ce que je peux te prendre dans mes bras ?

Oh.

Il a l'air intimidé en me disant cela, je ne savais pas qu'il pouvait être timide.

Je fais le premier pas en me rapprochant de lui, un peu, je sens par la suite ses bras puissant me tirer vers lui, passant ses bras autour de ma taille.

Son odeur vient immédiatement envahir mes sens, je ferme les yeux en inspirant sa bonne odeur.

Bah mince alors.

- Tu sens la coco.

Je sens son souffle venir taper la peau de cou et je frissonne du à ce contact, merde, fait qu'il le remarque pas.

Un mince sourire se dessine sur son visage et je sais avec ça qu'il a senti mes frissons.

- Si tu veux dormir, tu dois fermer les yeux, petite fleur.

Rougissant, je ferme les yeux en essayant de calme mon coeur.

Sale traître.

*

- Mademoiselle Athénaïs ! Restez dans votre chambre.

Hein ?

D'un seul coup, je suis bousculer en arrière, me faisant entrer dans ma chambre, claquant la porte après cela.