My Roses.

Trente-trois.

Athénaïs

Grand dieu. 

Ma gorge me fait terriblement mal, c'est un supplice à chaque fois que j'ouvre la bouche. Mais Bruno refuse de m'hydrater, me laissant croupir sur le lit comme une vulgaire merde.

Je ne sais pas depuis combien de temps je suis ici, mais tout ce que je sais, c'est qu'il me mord le cou quotidiennement.

J'ai les jambes en compote, j'ai l'impression de ne plus être maître de mes membres. Ces foutus liens me rentrent dans la peau, et ça fait un mal de chien. 

Ce type est un putain de psychopathe, j'espère que Alec va lui arracher le cou. 

Bon dieu Alec..

Il me manque tellement, son odeur me manque, son sourire me manque, et putain, ses bras me manquent tout autant.

Sanglotant, je renifle silencieusement en pensant à lui. 

Putain, vient me chercher Alec..

- Oh, tu pleures, chérie ?

Bruno entre dans la pièce où il m'a enfermé, un sourire malsain plaqué sur le visage.

Connard. 

Connard. 

- Ça fait déjà une semaine que tu es là, j'aurais pensé que tu aurais craqué depuis longtemps. 

Une semaine ? 

Une putain de semaine ? 

Bordel, pour ne m'a-t-il pas retrouvé? 

Alec..

Un autre garçon entre dans la pièce, un grand, bond, extrêmement musclé. Son regard n'indique rien de bon non plus. 

C'est qui encore celui-là ? 

- Je te présente Nicolas, il va te garder pendant que je serais parti.

Ce fameux Nicolas avance dans la pièce, les canines déjà sortis, oh non, non. 

Je peux pas avoir un peu de tranquillité ? 

C'est pas possible quoi..

- On se voit tout à l'heure, chérie.

Met ton chérie où je pense, trou d'balle. 

Respirant fortement, Bruno ferme la porte, me laissant seule avec l'autre psychopathe de service. 

Je le sens vraiment très mal. 

Ses yeux descende sur mon corps à moitié dénudé et il affiche un sourire pervers sur le visage, il s'approche dangereusement de moi prenant mon petit cou dans ses grosses mains, me serrant fortement. 

- On va bien s'amuser, toi  et moi.

Pourquoi est-ce que tout les putains de vampires bizarre viennent sur moi ? 

Putain, je les attirent ou quoi?

Je porte la poisse, c'est pas possible autrement. 

Relâchant mon cou, je peut enfin respirer convenablement. 

Nicolas me détache les liens, frottant mes poignet je remarque qu'ils sont rouges, et que tu sang séchés s'y trouve. 

Il me prend brutalement par les cheveux, me traînant à terre comme une chienne avant de me présenter une bassine d'eau. 

Non. 

Ce psychopathe plonge ma tête dedans, il garde une prise sur mes cheveux m'empêchant de m'enlever de là.