My Roses.

Vingt-trois

Athénaïs

Je rassemble mes cheveux dans un chignon désordonné, plongeant ma main dans la pâte à gâteau pour former une boule comme me l'a conseillé Myrtille. Etant légèrement malade, je reste à l'intérieur du château et j'aide Myrtille en cuisine, sous ses indications, bien sûr.

Cette après-midi j'ai suivi la recette de Myrtille pour faire une bonne brioche, une fois la pâte bien reposé et gonflé, ont doit la couper en trois petits boudins et le faire cuir au four pendant 45 minutes.

Pour l'instant je ne suis qu'au stade de faire une boule lisse avec ça, et je peux vous dire que c'est pas gagner, ça colle au doigts.

- Rajoute de la farine si ça colle trop.

Suivant ses instructions, je verse un peu de farine das la pâte, espérant que tout cela va moins coller.

- Alec n'est toujours pas rentré ? 

Myrtille s'adresse à moi, tout en buvant son café noir. 

- Non. 

Alec est sorti dehors pour régler une affaire, assez urgente apparemment. Avant de sortir du château, il est venu me donner un baisé avant de partir. 

Même si je sais, qu'il sait ce qu'il fait, je ne peux m'empêcher de paniquer un peu quand il est beaucoup trop long à revenir, mais je sais que c'est tout à fait normal.

Je prends un couteau, assez au hasard, puis je réparti la pâte en trois morceau égale. 

Relevant la tête, je vois Myrtille entrain lécher ma préparation à brioche. Quelle gourmande. 

Quant on la vois, Myrtille a le visage assez fermé. Mais en étant avec elle tout les jours, cette femme est absolument adorable. 

En plus, elle fait de bons gâteaux !

- Regarde ce que tu fais. 

Roulant des yeux, je coupe la pâte en trois part égale mais sur le dernier bout, le couteau dérape et entaille ma peau au niveau de ma paume de moi, me faisant sortir une petite plainte de douleur.

Lâchant, le couteau, je passe ma main sous le jet d'eau froide, faisant couler le sang de ma plaie. 

- Merde, Athénaïs. 

Myrtille arrive rapidement vers moi, avec un air un peu paniqué.

- C'bon Myrtille, c'est juste un peu de sang. 

Etant extrêmement maladroite, j'ai l'habitude de me coupe, ou de me cogner un peu partout, donc c'est pas une petite entaille qui va me faire peur. 

- Le roi va me tuer !

Un rire sort de ma bouche, Myrtille panique souvent pour tout, et souvent pour rien. 

- Myrtille, c'est juste une légère entaille. 

Elle arrive vers moi avec des compresses et du désinfectant, mais elle est beaucoup trop nerveuse pour avoir des gestes stables. 

- Je m'en occupe. 

Prenant les cotons dans mes mains, je monte les escaliers direction la salle de bain pour désinfecter tout ça, et surtout avant qu'Alec revienne, sinon il va encore s'inquiéter pour rien. 

Je pose tout cela sur le rebord du lavabo, mettant d'abords l'alcool sur le coton pour ensuite venir le poser sur ma plaie. 

Grinçant des dents face à la douleur, je frotte le coton le long de ma plaie en soufflant.