Athénaïs
Me retournant pour la énièmes fois dans mon lit, je marmonne en mettant mon oreiller sur la tête.
Il est plus de 00h00 et je n'arrive toujours pas à trouver le sommeil, le temps est très calme, la neige a arrêté de tomber mais le sol est toujours recouvert d'une couverture blanche. Commençant à être légèrement enrhumée, je ne préfère devenir complètement malade, même si j'adore jouer dans la neige, où même la sentir entre mes mains.
J'espère que la neige va durer, c'est très beau de voir toute cette blancheur, en tout cas, moi j'aime parfaitement.
Je me lève de mon lit, enlevant la couverture de mon corps, je me dirige vers le couloir, pensant descendre pour boire quelque chose de frais.
Mais un cri perçant retentit dans la couloir, me stoppant dans mon élan. Fronçant les sourcils, je me rends compte que ces bruits proviennent de la chambre d'Alec.
Je me dépêche d'arriver dans sa chambre, ouvrant la porte je le vois dans son lit, le visage crispant marmonnant des choses incompréhensibles.
- Alec ?
C'est bien la première fois que je le vois dans un état pareil, je me dirige rapidement vers son lit, le secouant par les épaules, n'aimant pas le voir comme cela.
- Alec !
Merde .
Pourquoi il se réveille pas ?
Je le secoue encore plus fort mais rien n'y fait, il continue de prononcer mon prénom encore et encore, d'une façon douloureuse, je ne sais pas de quoi il rêve, mais ça ne doit pas être beau.
- Je suis là, Alec, s'il te plaît, réveille toi.
Ses yeux s'ouvrent promptement, agrippant fermement mes bras, il se redresse légèrement, assez désorienté.
- Athénaïs ?
Le voir aussi torturé me fait de la peine, beaucoup de peine.
- Je suis là.
Il me ramène assez urgemment sur ses genoux, mettant sa tête dans le creux de mon cou, répétant inlassablement.
- Athénaïs.. Tu étais morte.
Mettant mes mains dans ses cheveux, je lui fait de douces caresses pour qu'il se calme.
- Je suis vivante.
- Tu étais morte.
Il a l'air en transe, encore plongé dans son rêve. Plaquant sa main sur mon cœur, entendant le bruit qu'il produit, il relève la tête, me regardant comme-ci j'était revenue à la vie.
- Tu entends ?
Il hoche difficilement la tête, gardant sa main sur mon cœur, comme pour se faire à l'idée que je suis bien vivante.
- Je suis là, Alec.
Il presse ses lèvres contre les miennes, comme un besoin urgent de me savoir proche de lui. Il me serre étroitement contre lui, sans pour autant me faire mal. Il mord ma lèvre pour que je lui donne accès, explorant ma bouche, sa main trouve refuse dans mes cheveux, me gardant près de lui.
Comme-ci il avait peur que je disparaisse.
Le baisé s'intensifie rapidement, enroulant les jambes autour de sa taille, je sens rapidement une bosse assez proéminente se former dans son pantalon, me laissant haletante.
- Je ne te laisserais pas t'éloigner.
Fronçant les sourcils, je me détache légèrement de lui, ne voyant là où il voulait en venir.
- Je ne partirais jamais. Pourquoi dis-tu ça ?
- Tu étais partie, tu étais partie parce que je t'ai mordue.
Marquant une légère pose, Alec relève les yeux vers moi, encore chamboulé de son cauchemar.
- Jamais je ne ferais quoique ce soit que tu ne veux pas, tu comprends ?
Passant ma main sur sa joue râpeuse à cause de sa barbe, je lui sourit tendrement.
- Je comprends.
Je dépose mes lèvres sur les siennes, faisant taire toutes ses craintes qui pourraient l'animer.
Je l'entend grogner contre mes lèvres, me faisant rapidement basculer sur le lit pour que je me retrouve sous lui. Mettant ses bras de part et d'autre de ma tête, il met une main sur celle-ci tandis que sa bouche dévie légèrement sur mon cou, me faisant haleter.
S'abaissant légèrement sur mon corps, j'arrive à sentir, très bien, son érection naissante.
Mordillant ma lèvre quand il trouve un point particulièrement érogène de mon cou, un petit gémissement sort quand Alec passe sa langue dessus.
Il répète plusieurs fois l'opération, s'amusant de cette situation. Je plante mes ongles dans sa peau, sentant ses dents venir mordre ma partie sensibles du cou, me donnant d'innombrables palpitations dans mon bas-ventre.
Redressant la tête, il vient se plante juste au dessus de moi, les pupilles dilatés, mais gardant sa belle couleur marrons.
- Tu es magnifique.
Rougissant, je passe une main sur son front, repoussant quelques mèches.
Il pose son front sur le mien, mordille cette fois-ci, sa propre lèvre, gardant le contrôle des événements.
Gardant un contact visuel avec moi, doucement, il fait rouler ses hanches sur les miennes, frottant son érection proéminente, sur ma partie sensible.
Fronçant les sourcils face à cette toute nouvelle sensation, je trouve refuge dans ses yeux, quand une nouvelle fois, il répète la même opération.
Je n'ai jamais vécu des choses aussi intime, pour moi, tout ceci est un nouveau domaine dont je ne sais comment y faire.
Mais quand il appui, beaucoup plus fort, un gémissement sort de ma bouche. Il plonge sa tête dans mon cou, et j'entends ses gémissements à lui aussi, quand il roule des hanches, nous procurant un plaisir à tout les deux.
Gardant un bras sur le côté de ma tête pour soutenir son poids, il passe son autre bras autour de ma taille, me collant étroitement contre lui ce qui fait que je sens parfaitement les sensations qu'il me procure.
- Merde, Athé.
Je me tortille sous lui, quand de nouveau, il frotte fortement sa partie intime contre la mienne, me procurant un immense plaisir. Sentant les palpitations devenir extrêmement forte, je passe une main autour de son cou pour l'attirer à moi.
- Encore ?
Mordillant ma lèvre quand je sens ses frottements devenir beaucoup plus vigoureux, je me laisse aller contre lui.
- S'il te plaît..
Il me ramène facilement contre lui, continuant à se mouvoir contre moi. Passant mes jambes autour de sa taille, je balance la tête en arrière, le sentant un peu plus comme cela. Sentant qu'il commence à perdre le contrôle, il me met rapidement sur lui, passant ses bras dans le bas de mon dos, voulant me sentir près de lui.
Ses hanches continuent de se soulever, mais cette fois-ci je répond à ses coups, balançant mes hanches sur les siennes également.
Sa main agrippe ma nuque, les yeux dans les yeux il me regarde intensément avant de m'embrasser avec tout le désir qui émane de nos corps.
Sentant quelque chose grandir dans le creux de mon ventre, il me serre un peu plus contre lui, continuant à se frotter sur ma partie sensible.
Gémissant contre ses lèvre je l'entends grogner fortement, avant qu'il ne se détache, à bout de souffle.
Putain. De. Merde.
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My Roses.
VampireUne jeune femme introverti et maladroite qui ne mâche pas ses mots. Un homme qui gouverne le monde des vampires, qui adore taquiner les autres.