Trente-deux

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Athénaïs

Regardant Alec discuter avec Marc, le nouveau, j'essaye de ne pas perdre le courage que j'ai eu ce matin en me levant pour lui parler de mes sentiments naissant à son égard. 

Après la merveilleuse nuit que nous avons passé, j'ai pensé que mettre les choses au clair avec lui serait une bonne idée, et c'est ce que pense également Bruce, qui n'arrête de me répéter la même chose depuis des jours.

Mais je suis extrêmement mal à l'aide à l'idée qu'il ne ressent pas la même chose pour moi, ça à l'air stupide, pas vrai ?

- Pourquoi paniques-tu autant pour ça, Ginger ?

Tournant la tête vers Léo, je hausse les épaules.

- Arrête de paniquer, il t'aime, ça se voit à des kilomètres.

Tournant la tête vers Alec, je n'arrête de me dire que je suis tomber amoureuse de lui, totalement amoureuse, mais tout ceci me fait peur, j'aurais toujours peur qu'il me rejette. 

Je sais très bien qu'on est liés, mais j'ai toujours cette peur en moi et je n'arrive pas à l'effacer. C'est bien pour cela que je veux tout lui dire, je veux lui avouer mes sentiments, comme ça je suis sur que je serais fixer sur tout cela. 

Alec passe devant nous, nous donnant un magnifique sourire mais moi je reste là, plantée comme une petite conne tandis qu'il monte les escaliers. 

- Athénaïs, file le voir !

Marmonnant dans ma barbe, je prends mon courage à deux mains et je tourne les talons, montant également les escaliers à mon tour pour aller lui parler. 

Pourquoi je suis autant nerveuse ? 

Je trifouille mes doigts,mal à l'aise quand j'arrive dans le couloir où se trouve son bureau. 

Ne le trouvant pas dans son bureau, j'ai d'abord pensé qu'il serait dans ma chambre, alors je prendre l'autre couloir, me dirigeant vers ma chambre. 

Mais celle-ci est vide, aucune trace de lui. 

- Alec ?

Bah merde, où est-il passé ? 

Je sens rapidement un courant d'air frais derrière moi, pensant que c'est Alec, je vais pour me retourner, mais ce surnom me fait crisper.

- Bonjour, chérie.

Ce sont les dernières choses que j'entends avant de sombrer dans un profond sommeil.

Grimaçant, je porte un main à ma tête, celle-ci me lançant douloureusement.

Automatiquement, j'ai voulu plier ma jambe mais elle ne voulais pas bouger, ouvrant les yeux je suis surprise de voir mes chevilles être attachés au barreau d'un lit. 

Bruno. 

Putain. 

Putain, putain. 

- Tu es enfin réveillée, j'ai cru que j'allais devoir te forcer à sortir de ton sommeil.

- Abruti, non mais ça va pas !

Il est complètement dérangé ma parole, c'est pas possible autrement. 

Il s'avance dangereusement vers moi, avec ce regard si sombre. 

- Je te pris, de me parler sur un autre ton, chérie.

My Roses.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant