Seize

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Athénaïs

Je crois que je n'ai pas aussi longtemps dormi que cela, il est déjà 10h00 est mon sommeil ne s'est jamais interrompu. 

Une putain de marmotte je suis. 

Mon ventre me ramène vite à la réalité, criant famine je me lève péniblement du lit, enfilant un gilet qui traîner ici. 

Je descends tranquillement les escaliers, entendant la douche voix de Myrtille chanter. Elle est toujours de bonne humeur, j'adore ça. 

- Bonjour, Myrtille. 

Elle sursaute, ne s'attendant surement pas à me voir ici. Elle me fait un sourire chaleureux, embrassant chacune de mes joues. 

J'ai beau lui dire que je ne veux pas qu'elle me vouvoie, elle a du mal à m'obéir. 

- Bonjour ! Tu as dormi longtemps dit moi. 

Un petit rire sort de sa bouche avant qu'elle ne pose devant moi une assiettes avec des gaufres au nutella. 

- Alec était très inquiet, vous savez..

J'arrête immédiatement de manger. 

- Il n'avait pas qu'à la ramener ici. 

- Il n'était pas au courant pour ce qu'elle vous a fait subir, et il s'en veut énormément. 

Soupirant, j'avale ma dernière bouchée de gaufres en relevant les yeux vers Myrtille. 

- Il n'arrive pas à se contrôler, depuis hier il est enfermé dans son bureau et refuse d'ouvrir. 

Ce n'est pas dans son habitude de faire cela. 

Pourquoi dit-elle qu'il n'arrive pas à se contrôler, que lui arrive-t-il ? 

Je descend rapidement du tabouret, montant à présent les escaliers qui mènent à son bureau.

Merde. 

Ai-je sur-réagit ? 

Je toque plusieurs fois à sa porte, mais il ne me répond jamais. 

Fronçant les sourcils, je tourne la poignet de la porte et je suis surprise de la voir déverrouillée, j'entre doucement dans la pièce, essayant d'analyser les dégâts qui s'y trouve. 

Beaucoup d'objets sont à terre, cassés en milles morceaux. 

Mais je ne le trouve nul part, il n'est pas dans son bureau. 

Mince. 

Tournant les talons, je m'apprête à sortir de la pièce quand je le vois, debout, bloquant la sortie de son bureau. 

Il n'est pas dans son état normal, pas du tout même. 

Ses yeux, ordinairement marrons, sont à présent très sombres, me donnant la chair de poule. 

- Alec ?  

Il ne réagit pas à son prénom, continuant d'avancer vers moi, toujours avec cette démarche féline, comme-ci j'étais sa proie. 

Je recule plusieurs fois, mais il avance vers moi, avec un regard qui fait froid dans l'dos. 

Sans que je puisse bouger un petit doigts, je me retrouve plaquée contre le mur, ma tête claquant durement au contact. 

Un gémissement plaintif sort de ma bouche mais cela ne l'arrête pas, bien au contraire, j'arrive à percevoir ses longues canines aiguisées. 

Sa tête plonge dans mon cou, sans douceur, effleurant ma peau de ses canines. 

My Roses.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant