Trente-quatre

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/!\ Il y aura beaucoup de flash-back dans ce chapitre, notamment durant la période où Athénaïs était à l'orphelinat.

Bon chapitre !

Athénaïs

- Viens-là ma douce.

La rouquine trottine jusqu'à lui, mâchouillant la pâtisserie qu'elle avait dans les mains. Le roi des vampires se trouvait à côté de lui, admirant la fillette au cheveux flamboyant.

- Tu te souviens du monsieur ? 

Bien évidemment, cet homme venait à l'orphelinat toutes les semaines depuis qu'il savait que sa moitié était ici. 

- Oui, bonjour !

Elle était toujours joyeuse, assez maladroite, mais pleine de vie et il aimait cela. 

- Bonjour, petite fleur.

Sa petite rouquine lui souriait, et son cœur s'est remplie de joie à l'idée qu'elle puisse un jour, vivre avec lui pour l'éternité.

- Quel âge as-tu ? 

Athénaïs relève ses doigts vers lui, lui montrant ses cinq doigts de la main droite. 

- Je suis une grande fille ! 

Rigolant, le roi acquise de la tête. 

- Et vous ? 

Le roi s'abaisse à son niveau, remettant une mèche rebelle derrière son oreille. 

- J'ai 27 ans. 

Toussotant doucement, je tourne ma tête vers la porte, trouvant l'étage bizarrement silencieux, mais je ne m'en plains pas.

Bougeant mes jambes, une douleur fulgurante se fait sentir dans mon bas ventre, ses actions de la vieille sont encore dans mon esprit et je ressens encore la douleur de ses doigts. 

Fermant les yeux, j'essaye de détendre mes muscles pour faire disparaître un minimum la douleur que je ressens.

J'ai l'impression que jamais je ne sortirais d'ici, et tout ceci me donne les larmes au yeux. Combien de temps vais-je encore devoir supporter tout cela ? C'est beaucoup trop douloureux, et le faite que je guérisse à la même vitesse d'un vampire les amusent car ils peuvent me faire davantage souffrir sans que je ne meurs. 

Cruel.

La porte de la pièce s'ouvre, laissant apparaître Bruno, celui-ci n'affiche aucune émotion sur son visage, comme d'habitude. 

Il se rapproche de moi, et mon corps se crispe automatiquement. 

Qu'est-ce qui va me faire cette fois ? 

Il détache mes poignets ainsi que mes chevilles, me transportant comme un vulgaire sac de patates. Il sort de la pièce, moi sur son épaule et il se dirige vers une destination inconnu. 

Il actionne une poignet, nous faisant pénétrer dans une pièce totalement lugubre et humide, ressentant déjà la froideur qui y règne je pousse un faible gémissement. 

- La ferme.

Il rentre dans la nouvelle pièce, me posant à terre il ramène brutalement mes deux poignets vers lui les attachant d'une chaîne en fer, l'accrochant sur le mur derrière moi. 

Il prend ma mâchoire dans sa main, un sourire s'affichant sur son visage de fou. 

- On se voit tout à l'heure, chérie.

My Roses.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant