Athénaïs
- Myrtille ! Tu as fait des macarons !
Myrtille fait les meilleurs macarons qui soient, je vous jure, c'est une tuerie, je crois que je pourrait me nourrir que de ses fabuleux macarons.
Depuis deux jours, avec Myrtille nous faisons toutes sortes de gâteux, des pancakes, des cupcakes, des moelleux, des tartes, et tout cela est très délicieux, je vous l'accorde !
Mais, je dois avouer, encore, que quelques chose me turlupine, aujourd'hui je n'ai pas encore vu Léo, d'habitude c'est lui qui vient me réveiller avec une tasse de chocolats et des tartines au nutella, mais aujourd'hui il n'est pas venu.
- Tu n'aurais pas vu Léo ?
Myrtille se crispe automatiquement, me répondant que non avec un petit sourire, mais je sais très bien qu'elle ment.
J'arrive à savoir quand quelqu'un me ment. Et c'est ce qu'elle fait maintenant.
Quittant la cuisine à la recherche de Léo, j'entends Myrtille me dire de revenir ici mais je ne l'écoute pas, je veux savoir où se trouve Léo.
J'ai beau cherché partout, je n'arrive pas à mettre la main dessus, et tout cela commence sérieusement à m'énerver au plus haut point.
Finalement, je le vois, dans la pièce principal, entrain de faire face à Alec.. Qui je dois dire, sont en très mauvais états, tout les deux.
Bon sang !
- Oh !
Criant fortement, les deux vampires se tournent vers moi, la rage au visage.
Regardant Léo, je remarque que ses plaies commencent déjà à cicatriser.
Je me tourne furieusement vers Alec, sachant pertinemment que c'est lui le responsable de tout ce merdier.
- Non mais ça va pas !
Je le pousse, assez brutalement et il recule de plusieurs pas.
- Qu'est-ce qui te prends à la fin !
Il ouvre la bouche, mais la referme aussi tôt, tuant du regard mon ami.
- C'est mon ami ! Pas ton punching-ball.
- Il est trop près de toi.
Est-ce une putain de blague qu'il est entrain de me faire ?
- Non mais tu t'fous de ma gueule !
Je me rapproche rapidement de lui, le giflant de toute mes forces, sa tête tourne sur le côtés, sous la violence du choc.
Plus personnes ne parlent, ni ne bougent, j'entends la voix choquée de Myrtille mais je n'y prête pas attention.
- T'es un putain de con ma parole ! Tu m'ignores depuis des jours, et tout ce que tu arrives à faire c'est frapper mon ami !
Sa tête se remet droite, me regardant dans le blanc des yeux.
Putain de roi.
Je passe une main dans mes cheveux, essayant de garder mon calme.
- T'as un sacré problème. Tout cela ne serais jamais arrivé si tu ne m'avais pas ignoré, petit imbécile !
Raah.
Je lui tourne rapidement le dos, ignorant tout les regard qui me sont portés, je monte rapidement les escaliers, claquant fortement la porte de ma chambre une fois que je suis à l'intérieur.
Il me met hors de moi ce roi !
Pour qu'il se prend lui à la fin.
Je grimpe rapidement dans mon lit, laissant mes émotions prendre le dessus sur mon corps, enfonçant ma tête dans mon oreiller, mes sanglots sont bien présent et hantent la chambre.
*
Des petits coups qui retentissent me réveille de mon fabuleux sommeil, grommelant, je retournant sur le ventre, serrant le coussin contre ma tête.
- Ma puce ?
Mes yeux s'ouvrent automatiquement, reconnaissant la voix de Bruce.
Je sors de mon lit, m'emmêlant pratiquement les pieds dans le tapis.
Dés que j'ouvre la porte, Bruce me prend dans ses bras, et je lui rends son étreinte.
Grand dieu.. Cela fait énormément de bien de l'avoir près de moi.
- Comment te sens-tu ?
Juste avec cette question, je sais qu'il est au courant des dernier événements.
- Je veux rentrer.
Je ne veux plus être ici, je veux rentrer à l'orphelinat, même si je dois payer pour aider Bruce je m'en fou, je ne veux pas rester ici avec ce roi.
- Ecoute ma puce, ce n'est pas possible, ta place est ici.
Grognant, je sort de son étreinte et prends place sur le bord du lit, prenant un gilet en laine pour me couvrir.
- Ce fichu roi est un con.
Bruce rigole légèrement, avant de venir prendre place à côté de moi.
- Je sais qu'il n'est pas doué pour l'explication..
- Ah ça, c'est sur !
Il tourne la tête vers moi, me souriant.
- Mais, il faut dire que vous êtes tout les deux de grands têtues. Alec s'en veut beaucoup de t'avoir mordu, et je sais que pour lui perdre le contrôle avec toi et quelque chose qu'il craignait toujours. Vous devriez avoir une grande discussion, toi et lui.
Bruce a toujours su avoir les bons mots avec moi.
"
- Vient là, Athénaïs.
La petite rouquine se dirige vers Bruce, celui qui dirige cet orphelinat.
- Oui?
- Pourquoi ne joues-tu pas avec les autres filles ?
Elle se tourne vers les autres, regardant Esméralda du coin de l'oeil. A cause d'elle, personne ne voulait l'approcher.
- Parce-que cette fille est méchante avec moi.. Personne ne veux jouer, personne ne veux de moi..
Cela a toujours blessé de Bruce de savoir qu'Athénaïs était mise de côtés, cette petite était joyeuse, assez maladroite, mais c'est ce qui faisait son charme.
Depuis que le roi était venu l'avertir de ce qu'elle était, Bruce n'avais pas changé de comportement. Il l'a toujours protégé, et il le fera toujours.
- Tu sais, petite, il ne faut pas te laisser abattre, tu es têtue comme petite fille. Si elles ne veulent pas jouer avec toi, c'est tant pis pour elle. Montre-leur que tu t'en fiches.
Le petite au yeux vert relève la tête vers Bruce, le regard émerveillé.
- Je peux venir m'occuper des roses avec toi ?
Souriant, Bruce attrape la main de la rouquine l'emmenant vers les rosiers au fond du jardin, toutes les autres filles se retournent vers elle, le regard jaloux.
Athénaïs, elle, était plus qu'heureuse de s'occuper de ces beaux rosiers. "
VOUS LISEZ
My Roses.
VampireUne jeune femme introverti et maladroite qui ne mâche pas ses mots. Un homme qui gouverne le monde des vampires, qui adore taquiner les autres.