My Roses.

Vingt-quatre.

Athénaïs.

- Tu ne peux pas faire ça ! Ginger, revient ici !

Pouffant, je lui passe la langue, toujours entrain de courir avec ses bonbons préférés dans les mains.

J'avais particulièrement envie de l'embêter aujourd'hui, et tout le monde sait qu'ici, les fraises en bonbons de Léo, il ne faut pas y toucher. 

Mais !

Mais, je trouve ça assez drôle moi, donc me voilà entrain de courir dans tout le château avec ses bonbons dans les mains.

- Ow !

Une grosse masse m'attrape avant que je ne me le prenne de plein fouet, la bonne odeur de Alec me vient au narine. 

- Pourquoi vous courez comme ça ? 

Lui faisant un petit sourire je hausse les sourcils, et il me toise bizarrement. 

- Elle m'a volé mes bonbons !

Rigolant, je me tourne vers Alec, qui lui n'affiche aucune expressions sur le visage. 

Oh oh. 

- Rends-lui. 

- Mais..

- Athénaïs. 

Fronçant les sourcils, je le regarde s'en aller, ne comprenant pas ce changement d'humeur. 

Léo me rejoins assez vite, lui aussi ne comprenant pas ce qu'il a.

- Bah dit donc, il est pas de bonne humeur celui-là. 

Soufflant, je marmonne dans ma barbe, rendant le paquet de bonbon à Léo je me dirige vers la cuisine toujours en colère. 

Il m'énerve toujours à être grognon et sans m'expliquer les raisons. 

Léo se présente devant moi, le paquet de fraise ouvert. 

- Les friandises, ça réconforte toujours. 

Rigolant légèrement, je pique deux trois bonbons, toujours pensive sur son humeur exécrable. 

La dernière fois il c'était éloigné parce qu'il voulais me mordre, alors, peut-être que c'est la même raison ? 

Ou est-ce peut-être cette histoire de marquage qui le turlupine? 

Soufflant, je me lève de ma chaise, ayant dans l'intention d'aller lui parler et de lui faire cracher le morceau sur ce qu'il ne va pas. 

Laissant Léo manger ses bonbons à la fraise, je monte les escaliers et je prends la direction de son bureau. 

Je ne prends pas la peine de frapper, et j'entre directement, refermant la porte derrière moi. 

Alec se trouve assis sur sa chaise, la tête dans ses mains, son pieds tapant sur le sol, frénétiquement. 

- Va-t-en d'ici.

Malgré son ton assez froid, sa voix elle est toute tremblante. 

Je me rapproche doucement de lui, jugeant sa réaction, mais il reste assis sur sa chaise, la tête baissée. 

- Qu'est-ce qui ne va pas ? 

Quand je suis juste à côté de lui, il émet un grognement bestiale tout en se levant pour mettre une distance entre-nous. 

- Tu joues à quoi ? 

Dos à moi, il passe une main dans ses cheveux, assez nerveux. 

- Athénaïs, s'il te plaît.