My Roses.

Vingt-neuf

Athénaïs

- Je vais tuer ce gamin, je vais te tuer, Léo !

Mouillée de la tête au pied, ce satané vampire ne paie rien pour attendre. 

Bruce, lui, se tape une barre, merveilleux, vraiment merveilleux !

- Ce gamin est énorme.

Lui jetant un regard noir, je passe ma main dans mes cheveux et je l'éclabousse. 

- Content de voir que tout ce passe bien ici, pour toi.

Soupirant, je roule des yeux. 

- Ouai.

- Comment te sens-tu, après ce qu'il s'es passé avec Bruno ? 

Bien . 

- Bien.

Je vois dans les yeux de Bruce qu'une question le turlupine, je le connais bien. 

- Tu as couchée avec lui ? 

Pardon ? 

Bah dit donc, il est direct lui, sans soucis. 

- Bruce !

Quelle situation embarrassante, n'importe quoi.

Oh lala. 

Rouge comme une tomate je décide de monter dans ma chambre pour pouvoir me sécher et mettre des vêtements propre, satané Léo. 

Après m'être séchée, je décide de prendre un tee-shirt à Alec, le gris, son préféré, qui est maintenant mon préféré à moi aussi. 

Alec est à cet instant même en pleine réunion dans son bureau, alors ne voulant pas le déranger, je descend les escaliers pour aller retrouver Léo et lui arracher la peau des fesses.

Je compte bien me manger de ce petit malotru. 

Mais quand je le vois, toutes mes intentions de vengeance disparaissent, ce petit blond est face à la baie vitrée, pleurant à chaude larmes. 

J'ai cru à l'instant qu'il s'était fait mal, ou un truc dans l'genre. 

Mais quand je vois par mes propres yeux, le garçon qui plait particulièrement à Léo embrasser un autre garçon devant lui, je peux comprendre sa douleur. 

Ça doit être très difficile de voir l'homme qu'on aime embrasser quelqu'un d'autre, surtout qu'ils avaient l'air de bien s'entendre lui et Léo . 

Je me met devant lui pour stopper cette vue qui le fait souffrir plus qu'autre chose. 

- Léo..

Il lèvent ses yeux larmoyant vers moi et je ne peux m'empêcher de ressentir un pincement au cœur. 

Il renifle bruyamment, s'échappant de cette vue en prenant place sur le petit canapé du salon. 

Prenant place à côtés de lui, je l'attire dans mes bras, cachant sa tête dans mon cou ses sanglots me brise le cœur. 

Sa main vient prendre le tee-shirt que je porte dans son poing, et j'en connais un qui ne pas être très ravi que j'ai une autre odeur que lui sur mon corps. 

Mais à l'instant présent, cela ne m'importe. 

Mon ami a besoin de moi.

Mes mais lui frottent le dos, essayant de le consoler le mieux que je peux. 

- Ça va aller, Léo.

- N-non..

Fermant les yeux, j'essaye de ne pas laisser mes émotions prendre le dessus et fondre en larmes à mon tour.