Quarante-et-un

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Athénaïs

Rejetant la tête en arrière, je suis soudainement prise d'un fou rire voyant Léo se ramasser la tronche à terre, chutant sur ses fesses. Il nous sort un cris pas très viril, ce qui me fait encore plus rire. 

- Ginger, arrête de t'foutre de moi !

Je met ma main devant ma bouche, mais c'est beaucoup plus fort que moi, je me tord de rire, me tenant le ventre tandis que Léo se relève et on dirait qu'il n'est pas très content. 

Il m'attrape très facilement, me hissant sur son épaule tandis qu'il court par tout dans la pièce principale du château. 

- Fait-moi descendre.

Mais ce petit rigolo continue de courir partout, me donnant le tournis. 

- Bouclette !

Ce petit con se prend les pieds dans le grand tapis qui orne le sol, nous faisons tomber sur le sol comme de vulgaire crêpes. Ma tête tape brutalement sur le sol, me provoquant un long gémissement de douleur, ainsi qu'une plainte de la part de Léo. 

- Athénaïs !  

La bonne odeur d'Alec se vite ressentir, ainsi que son inquiétude qui flotte dans l'air.

- Vous êtes tout les deux des enfants.

Je me tient douloureusement la tête, me relevant doucement du sol, dans une position assise. Bah mince alors, mon crâne me lance terriblement. 

Mon petit brun s'agenouille à côtés de moi, me prenant le visage en coupe. 

-  Tout va bien ? 

- Ouai, ouai. 

Léo part en fou rire, et sans savoir pourquoi, je le suis et on dirait vachement qu'on est devenu fou, ou bien qu'on est complètement défoncés. Alec roule des yeux, me relevant. 

- Vous êtes pas possible, j'vous jure.

Mon acolyte lève son pouce en l'air et disparaît de la salle principale , toujours en rigolant dans son coin. Alec, lui nous fait monter les escaliers en vu de l'heure tardive qu'affiche l'horloge. 

- Tu es blessée ? 

Souriant, je me tourne vers lui, lui tirant ma langue.

- Nope.

Alec roule, encore une fois, des yeux en soupirant, mais je vois qu'un léger sourire s'affiche sur son visage. 

Je pénètre la première dans sa chambre, me dirigeant vers mon coin du dressing pour en sortir un nouveau pyjama. Je commence par défaire les boutons de mon chemisier blanc, mais Alec me surprends à remplacer mes mains par les siennes. 

Jetant le tissu clair sur le sol, sa bouche dépose de multitudes de baisés sur mon cou, me provoquant un soupir de bonheur. 

Il sait très bien où se trouve mes points faible, et il en joue. 

Sa main remonte tout doucement, passant ses doigts doux sur mon ventre, puis sur le tissu rouge de mon soutien gorge. Prenant la peau fine de mon cour, je sens ses dents venir sucer douloureusement ma peau, faisant remonter mon sang à la surface. 

Pendant ce temps-là, sa main redescend vers mon jean, me touchant à travers le tissu du pantalon foncé. 

- Tu es magnifiquement belle, petite fleur.  

My Roses.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant