Dix-sept

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Athénaïs

Cela fait déjà plusieurs jours que je n'ai pas vu Alec au château, m'a blessure c'est plutôt bien remise et j'aimerais beaucoup allé lui parler. Mais personnes ne sait où il peut se trouver, le temps commence à se faire long et je n'aime pas ça. 

Je sais très bien qu'il doit s'en vouloir pour ce qu'il à fait, mais je vais bien, c'est le principale non  ? 

Léo, le serviteur du roi, m'a donné du sang pour que je puisse garder aucune cicatrice de cet incident qui s'est produit. 

Maintenant, tout ce que je veux c'est qu'on s'explique, lui et moi. Et de la raison de sa perte de contrôle, Myrtille m'a expliqué que quand j'étais partie près de lac la dernière fois, il a tout saccagé en apprenant ce que m'avait fait subir Esméralda. 

Peut-être est-ce à cause de cela qu'il a perdu le contrôle, à cause de la colère qu'il a ressentit. 

Tout cela commence à me turlupinée et je ne sais absolument pas quoi faire. 

- Athénaïs ? Veux-tu quelques choses ? 

Léo est très gentil avec moi, pendant ces quelques jours nous avons beaucoup parlé, du roi, de ce lien qui nous unit, mais surtout de Léo. 

C'est un garçon très timide et qui à très peur de dévoilé sa sexualité au grand jour, Léo est attiré par un autre vampire du château, Max, un jardinier, qui je dois l'admettre est très beau. 

- Non, merci . 

Finissant mon bol de chocolat chaud, j'apprécie fortement sentir la chaleur du liquide traverser mon corps. 

Myrtille fait toujours attention de garder une bonne température à l'intérieur du château pour pas que je n'ai froid, c'est une gentille personne, je l'apprécie beaucoup. 

J'ai tout de même réussi à garder quelques rosiers intact, mes préférées, à l'intérieur d'une serre, à l'abris du froid. 

Mes roses rouges et blanches se portent à merveilles. 

- Myrtille ? 

La vampire se tourne vers moi, toujours en ayant le sourire au lèvres. 

- Oui ? 

- Sais-tu quand il va revenir ? 

Elle perds automatiquement son sourire, fronçant les sourcils elle pointe son bureau du doigts et j'entends quelques petits bruits venant de celui-ci. 

Est-il rentré ? 

Prenant le chemin de son bureau à l'aide des escaliers, j'espère qu'il est dans son état normal. 

Mais encore une fois, personne ne me répond quand je toque. 

Me fuit-il ? 

Impossible.

La porte s'ouvre d'un seul coup, me faisant sursauter, laissant apparaître Alec, plutôt en grande forme, une barbe sur le visage, qui je dois dire lui va très bien. 

- Alec..

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'il passe devant moi sans m'adresser un seul regard. 

Ouch. 

Ça fait mal.

Décidée à le confronter, je le rattrape rapidement par le bras, le faisant se retourner. 

- Il faut qu'on parle.

Ses yeux me transpercent et je suis soudainement intimidée par lui. 

- J'ai rien à t'dire.  

Son ton assez sec et froid me fait froncer les sourcils, il joue à quoi exactement ? 

Il veut s'amuser à me fuir comme ça ? 

Très bien. 

On verra bien qui va craquer le premier.

Je hausse les sourcils, tournant les talons je me dépêche de partir loin de lui pour ne pas craquer. 

Il est hors de question que je craque devant ce petit con. 

Saleté de roi. 

Je descends rapidement les escaliers, sortant dehors, je me dirige vers la serre où se trouve mes rosiers. 

Putain de roi. 

- Athé? Ça s'est mal passé ?

Tournant la tête, je remarque que Léo est ici, dans la serre. 

Je hausse les épaules, me tournant vers mon rosiers pour cueillir les fleurs déjà prête. Prenant un vase qui se trouve non loin de là, je les mets dedans, variant les couleurs. 

- Ce petit con m'ignore, je suis déjà assez gentil d'aller vers lui !

Non mais c'est vrai ! C'est lui qui m'a mordu, et c'est moi qui suit allée vers lui, mais bien sur il m'a rejeté. 

Petit con de première. 

- S'il croit que je vais le supplier, il se met le doigt dans l'œil !

- Petit roi de merde, oui. 

C'est quoi son problème à la fin ? 

Merde alors. 

- Athénaïs, les roses ne t'ont rien fait. 

Baissant la tête, je remarque que les pétales de roses sont décrochées des roses. 

Putain. 

Je jette les roses par terre en soufflant d'exaspération. 

Putain de carnage. 

- Hors de questions que j'aille vers lui ! Ça suffit, qu'il se mette ce putain de lien là où je pense !

Grognant, je m'assois sur un petit tabouret en essayant de me calmer. 

J'ai bousillé de belle fleur pour sa gueule, non mais j'vous jure. 

Je vois Léo du coin de l'oeil assez gêné, et reculé par rapport à moi. 

- J'vais pas te manger, Léo. 

Je le vois rigoler avant qu'il ne vienne s'asseoir à côtés de moi. 

- Tu sais, parfois le roi peut se montrer un peu..

- Ne lui trouve pas des excuses, Léo. 

Je n'ai plus tellement envie de parler de tout cela, tout ce que je veux c'est pouvoir m'amuser et profiter de cette couche de neige encore bien présente. 

Le jour ou Alec voudras venir à moi pour discuter, il n'y aura pas de soucis, mais pour le moment, il est hors de question que je fasse le premier pas vers lui.

Léo roule des yeux en rigolant légèrement, il se lève du banc, me tendant une main. 

- Il commence à faire froid ici pour toi, il ne faudrait pas que tu tombes malade. 

C'est à mon tour de rigoler avant de lui passer la langue. 

Quel rabat-joie celui-là. 

Nous sortons rapidement de la serre, regagnant l'entrée du château, immédiatement une bonne odeur se fait ressentir dans la pièce principale. 

Putain. 

Ça sent bon. 

Immédiatement, Léo se précipite dans la cuisine, là ou Myrtille fait le repas de ce soir. 

Et je dois dire que j'en ai déjà l'eau à la bouche. 

- Bat-les pattes jeune homme ! 

Myrtille donne un coup léger coup de torchon sur la tête de Léo en le grondant, ce dernier marmonne dans sa barbe avant de s'asseoir sur un des nombreux tabouret en la regardant finir la préparation. 

My Roses.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant