Chapitre quinze.

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Nouveau chara design pour Estella, en plus mignon ♥️

Loïck glisse sa main entre nos deux visages pour mettre un terme à notre baiser, et éviter que les choses ne s’approfondissent entre nous.

- Tu en as tout autant envie que moi, non ? Lui dis-je en le regardant dans les yeux.

Il laisse sa main devant ses lèvres, se rappelant le goût de notre baiser.

- Je ne veux pas être son substitut…
- Arrête avec ça, le regardé-je, mécontent de sa réaction.

Loïck se trompe à mon sujet. J'aime Hugo et je ne souhaite pas oublier notre histoire, mais ce prince ne me laisse pas indifférent non plus, il éveille en moi cet instant animal dangereux, dominant et prédateur.

- Que tu ne veuilles pas de moi de ton plein gré est une chose que je peux accepter. Mais c'en est une autre de te servir d’Hugo pour te voiler la face.

Je n’ai pas peur d’être rejeté par lui. J'ai passé l’âge de me morfondre pour un chagrin d’amour. Je n'attends rien de Loïck. Je ne lui demande pas de m'offrir des sentiments, son cœur et son corps. Juste de ne pas se mentir à lui-même. Qu'il me mente pour se cacher, je peux le comprendre, les humains sont naïfs et timides. Mais qu'il se ment lui-même, c’est plus problématique.

J'ébouriffe ses cheveux en me levant. Il râle à ma caresse forcée qui le décoiffe, et gonfle simplement ses joues. Je regarde Loïck remettre de l’ordre dans sa coiffure en acceptant son refus. Je suis déçu, mais je n’imaginais rien non plus. Je ne sais pas si j’ai la force et le courage de me mettre à nouveau avec quelqu’un de toute façon, et ce n’est pas ce que je demande à Loïck. Il fait simplement fait tomber mes barrières les unes après les autres.

- Je suis désolé, Ridzac.
- C’est bon je te dis. Mon cœur appartient à Hugo, ne te sens pas responsable de quoique ce soit.

J’aime Hugo, mais je ne peux plus ignorer Loïck. J’ignore ce que je vois dans son regard, mais il ne semble pas non plus accepter cette réponse. Comme lui, je me cache derrière son frère, mais mes sentiments sont bien réels. Je ne peux pas oublier Hugo. Nous avons eu une fille ensemble et cela a été la plus belle des choses. Il m'a fait don du plus beau cadeau.

Loïck ne dit rien et se contente de se rallonger sous les draps et de me tourner le dos pour se reposer. Notre relation est difficile à décrire. Ni lui, ni moi sommes capables de la définir. Les mots me manquent.

Mais ce désir pour lui est bien présent.

Je regagne ma chambre après avoir embrassé le visage endormi de Nyia.

- Bonne nuit, princesse.

***
Des mains sur mon torse me poussent et je tombe en arrière sur un lit. Un lit qui me rappelle beaucoup trop de souvenirs.

Le lit que j’ai partagé un millier de fois avec Hugo, dans lequel nous avons conçu notre bébé.

- H-Hugo ?

Hugo grimpe sur moi et ses magnifiques cheveux recouvrent son corps totalement nu.

- Qu’est-ce qu'il y a, mon amour ? Demande-t-il troublé.

Il est au bord des larmes et cela me terrasse. Je ne supporte pas de le voir larmoyant. Délicatement, je passe mes doigts sous ses yeux rouges pour essuyer ces vilaines larmes, avant de poser mes mains en coupe sur son visage d’ange.

- Je suis subjugué par ta beauté, petit cœur. Lui réponds-je.

Puis, je ne réfléchis plus. Retrouvant mon compagnon, je l'embrasse fougueusement en glissant ma langue entre ses lèvres. Naturellement, il ondule ses hanches et électrise tout mon être. Sa bouche, son odeur, et son corps m'ont terriblement manqué. Il est exactement comme dans mes souvenir. Petit, frêle, et une peau claire. Ses cheveux contrastent avec cette douceur et donne à son visage du caractère. Un caractère délicat.

Il gémit, me laissant profiter de cette voix si particulière avant de s’enfoncer de lui-même sur mon sexe. Son corps tremble et se rappelle de la forme du mien. Il halète en caressant mon torse délicatement remontant sur mes pectoraux pour s’amuser avec mes tétons. Il fait rouler la pointe entre ses doigts fins avant de se pencher pour utiliser ses lèvres. Mes mains sur ses hanches passent dans le bas de son dos, glissant sur son petit cul bombé et venant l’écarter pour m’enfoncer jusqu’à la garde. Je connais parfaitement ce qui lui plaît et ce qui le fait de tordre de bonheur. J'adore le voir au dessus, prendre le contrôle en haut alors que je l'ai en bas.

- Oh oui, c'est délicieux Zac'…
- Bordel, Hugo !

Je le retourne pour prendre ma place de dominant et vient m’enfoncer en lui pour ne jamais me retirer. Si, seulement pour aller et venir contre son bassin et le faire jouir avant moi. Avec acharnement, je viens caresser son membre en le pompant de haut en bas. Je ferme les yeux pour profiter un maximum de ces sensations, me remémorer à quel point lui faire l’amour est la plus belle des choses dans ce monde. De le sentir se resserrer autour de moi me rend dingue, je me sens prêt a jouir mais n'y parviens pas. Quelque chose bloque la jouissance au cœur même de mon anneau pénien.

- Ridzac…

Une voix légèrement plus grave me sort de mon monde et j’ouvre mes yeux pour croiser le regard brasier de Loïck. Mon corps est en train de prendre celui de ce dernier. Mes hanches ne s’arrêtent plus dès lors où il crie et gémit tout près de mes longues oreilles, pleurant de plaisir et douleur. Si les chairs d’Hugo me mettaient hors de moi, celles de Loïck me dévastent complètement. Le prince jouit entre nos ventres et me met au bord de l’implosion. Mon nœud me brûle, prêt à lâcher toutes ces sensations trop difficiles à garder.

En un rien de temps, je jouis à l’intérieur de lui en réalisant combien je viens de me tromper sur ce que je pensais un peu plus tôt.

Loïck est la plus belle chose qui soit dans ce monde.

Mais je suis perdu, Hugo était censé être mon Alter égo.

Loïck vient tout remettre en question avec ce rêve érotique.

Un rêve qui n’est malheureusement pas la réalité.

LOÏCK ET LE LOUP BLANCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant