Chapitre vingt-et-un.

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Attention les yeux ♥️🍋

Je me sens en sécurité, comme enveloppé par la chaleur d'un autre. Protégé, en sécurité mais surtout aimé.

C’est la première fois que je ressens une telle sensation.

Je m'étire dans le plus paisible des calmes avant de me tourner vers cette boule de chaleur. Mon corps est contre quelque chose de dur, très dur. Pourtant, c'est réconfortant et apaisant. Mais je décide d’ouvrir les yeux car les rideaux n’ont pas été tendus, les premières lueurs matinales traversent la chambre des quatre coins des murs.

En ouvrant les yeux, je me retrouve en face d'un torse. En levant le regard, je constate que Ridzac m'a pris contre lui et que…

Et que nous avons dormis dans le même lit !

Tentant de m’échapper, je me rends très vite compte que l’un de ses bras me sert d'appui tête, alors que l’autre m’enlace les hanches avec la plus grande douceur. Affolé, je sens mon cœur battre et les larmes me monter aux yeux. L'image d’Hugo vient me hanter alors que je regarde le loup blanc endormi. Je le vois, me huer et pleurer à cause de mon comportement. Ce n’est pas digne d'un grand frère.

Je ne peux m’empêcher de fondre en larme face à cette image. Cette réalité si douloureuse et combien vraie. Pourtant, Ridzac est bien réel lui. Allongé contre mon corps à respirer.

- Pourquoi est-ce que tu pleures, Loïck ?

Malgré ses yeux fermés, le loup est éveillé et m'entend pleurer.

- Parce que…

Je sanglote, incapable de faire une phrase. Aligner deux mots relève de l'exploit. Je suis bien conscient de mes sentiments pour lui. Et ça me terrifie. Je l’aime mais j’ai peur. Peur de moi-même, peur de cette relation et d'Hugo.

- Sèche tes larmes, Loïck.

J’aime lorsqu’il prononce mon prénom comme si c’était la chose la plus précieuse à ses yeux. Mais c’est mal, terriblement mal. Et ce n'est pas ce que je veux. Tout ce que je souhaite, c'est le bonheur de Ridzac et le repos calme de mon frère.

- Qu’est-ce qui ne va pas, prince ?
- C-C’est injuste… si injuste ! Crié-je en frappant son torse à coup de faibles poings.

Mais cela suffit à le faire grogner de douleur lorsque je suis près d'une plaie. Et quand il remarque ma prise de conscience, il me prend par le poignet et arrête de ce fait ma main qui allait s'abattre de nouveau contre lui, avant de s'emparer de mes lèvres et de m'embrasser avec passion.
Sa langue glisse avec facilité entre mes lèvres. Pour la première fois, je ne cherche pas à me débattre, mais à en profiter un peu. En réalité, mes forces me quittent et je me laisse faire par sa langue qui sait comment me caresser pour me faire fondre. Contre lui, je frétille. Mais dans ses bras, je me sens bien, en sécurité et enveloppé par sa chaleur.

Ridzac nous tourne légèrement dans cette étreinte pour venir s'allonger au dessus de moi, prenant toute fois garde à ce que je puisse supporter une partie de son poids sur mon corps. Je perds le contrôle, la tête. Plus rien ne va, mon esprit est complètement perturbé, mes sens retournés par Ridzac.

Et cela va au-delà de mon être intérieur, tout mon physique tremble au contact de Ridzac. Au point où ma virilité s’éveille doucement entre nos corps. Voyant que je ne suis pas complétement à l’aise, Ridzac ne préfère pas y prêter attention sur l’instant, se contentant de m’embrasser avec ardeur. Puis, sa gueule quitte mes lèvres pour faire le tour de ma mâchoire. Il prend le temps d'humer mon odeur, de lécher et mordiller en toute innocence la peau de mon cou.

- Ah !

Je gémis et gesticule dans tous les sens quand je ressens d’agréables sensations passer dans mon corps. C’est la première fois que je suis touché, je réagis à la moindre caresse que m'offre Ridzac. Mais quand j'ose le regarder, je découvre cette expression concentrée et passionnée en même temps. Puis, je me dis qu'il le regardait aussi de cette manière lorsqu’il se retrouvait seul avec mon frère.

- Gnah !

Quand il happe l'un de mes tétons, il a le mérite de me faire sortir de mes pensées. Je tiens Ridzac par la tête car je ne sais pas à quoi me rattacher. Je suis perdu, j'ai l’impression de ne plus être moi-même. Aucun homme ne m'attire comme lui, aucune bête étrangère à lui me fait ressentir toutes ces choses là.

Puis, me rendant compte de ma voix plus que désagréable, je mets mes mains contre ma bouche pour qu’il ne puisse pas l'entendre. Mais Ridzac en décide tout autrement lorsqu’il me force à dégager mes lèvres. Ses mains autour de mes poignets, le loup blanc plonge son regard profond dans le mien.

- Ne te retiens pas de crier, Loïck. Laisse moi entendre ta voix.
- Mais je… c’est…

Naturellement, il me sourit. Non pas pour se moquer de moi, mais pour me dire que tout va bien et qu'il n'y aurait rien d’autre que des baisers entre nous. Il reprend alors sa descente, prenant un soin tout particulier à lécher ma peau, en passant sa langue entre les fins muscles de mon ventre. Puis il me couvre de baisers tout autour du nombril, me faisant cambrer et gémir sous son poids. Mes mains de plaques contre ses pectoraux pour tenter de le repousser, surpris par mes réactions. Mais Ridzac comprend que je suis perdu entre crainte et plaisir. Découverte et nostalgie. Tout se mélange en moi. Mais je craque. Je craque face au loup blanc qui profite de mon consentement pour descendre un peu plus bas.

En sentant se respiration entre mes cuisses, je me redresse subitement avant d’être arrêter pas sa main qui me pousse délicatement en arrière pour que je retombe sur le dos. Je commence à trembler dans ses bras et sa main sur ma hanche m’empêche de me lever ou de bouger.

Si je ferme les yeux fortement, je sens le regard de Ridzac ne jamais me quitter.

- Ah !

Il engloutit mon sexe dans sa gueule et commence à le sucer.

LOÏCK ET LE LOUP BLANCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant