Chapitre 13 | Coïncidence ?

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Précédemment...

Alors que tous le petit groupe se retrouve à la fête de Jay, maintenue malgré les réticences de chacun, Riley et Benjamin se sont rapprochés. Mais les festivités sont interrompues par un invité surprise.

Benjamin referma immédiatement la porte. Prise de panique, j'éteignais la cigarette que je n'avais pas terminée.

— Qui a dit ça ? Elle est ici ?

— Qu'est-ce que ça pourrait être d'autre ?

— Je savais que ce n'était pas une bonne idée ! Je le savais !

Benjamin fit un pas vers moi et me prit par les épaules.

— Dis-toi que si tu étais restée chez toi, tu aurais regretté de ne pas avoir été là, avec tes amis.

— OK... Tu as raison. On devrait les rejoindre, finis-je par dire.

Je le talonnais lorsqu'il ouvrit la porte avec précaution. Des cris de panique nous parvenaient. Des personnes présentes à l'étage s'enfuyaient en vitesse par les escaliers.

Sortis de la salle de bains, on descendait pour se retrouver dans le salon qui était plein à craquer d'étudiants affolés. Tout le monde ne pouvait pas sortir en même temps par la porte d'entrée, même si elle était plutôt colossale.

J'essayais de passer au-dessus de cette agitation pour repérer Isaac, Anna, Max ou Jay. Je ne les trouvais pas, ni la raison de toute cette terreur.

— Ne trainons pas ! me lança Benjamin.

— Par ici !

Un peu plus loin dans la maison, il y avait une sortie qui nous obligeait à passer par le jardin, nous menant directement dans la rue. Avec un peu de chance, il n'y aurait pas trop de monde.

Sans difficulté, on s'était retrouvés dans le jardin, et il n'y avait aucun signe de mes amis.

— Où est-ce qu'ils sont ?

— Riley, on n'a pas le temps de les chercher. Elle pourrait être là d'une minute à l'autre.

— Je sais, je sais...

Puis je me souvenais ce qui avait fait que Luke s'était fait attaqué. J'avais pris de mauvaises décisions. Peut-être qu'il fallait que je laisse faire les choses et que je prie pour qu'ils aillent bien. Il n'y avait aucune raison qu'ils ne s'en sortent pas. N'est-ce pas ?

Un bruit sourd se fit entendre derrière nous. Je me retournais, redoutant ce que j'allais voir. La créature était là, sur le toit. En quelques secondes, elle se retrouva au sol. Elle était beaucoup trop près de nous. Je reculais et Benjamin m'avait rattrapé de justesse quand j'avais failli tomber.

— On devrait vraiment s'en aller, me chuchota Benjamin.

Je ne lui répondais pas, trop effrayée qu'elle ne s'approche plus vite de nous. J'avais envie de prendre mes jambes à mon cou, mais je n'avais pas envie de lui tourner le dos. Pourtant il le fallait. On n'allait pas s'en sortir à reculons.

Quand la bête ouvrit sa gueule, ce fut le signal de départ. Je me retournais pour courir aussi vite que je le pouvais. Benjamin qui courrait plus vite m'avait pris la main et m'entraina dans sa foulée.

J'imaginais les griffes de la bête me prendre par les épaules et me tirer en arrière. Puis je la voyais m'empaler.

— Où est-ce qu'on va ? me cria Benjamin.

— A droite !

On contourna la terrasse et la piscine pour se rapprocher de l'entrée. Sauf qu'à ce moment-là, je ne m'attendais pas à voir encore du monde. Complètement essoufflée, je hurlais de toutes mes forces :

Ton esprit est ton pire cauchemarOù les histoires vivent. Découvrez maintenant