Le Yakuza [Terminé]

Chapitre 28

PDV Alyssa

Le docteur repart de la chambre et je vois Alex, Clémence, Kiro et Takami tout souriant et même soulager. Puis l'image de cette fille me tirant dessus et Alex qui me reprend l'arme des mains.

_Qu'est ce qu'il s'est passée ?

Ils se regardent tous entre eux et Kiro prend la parole:

_Après avoir entendu des coups de feu on est venue dans la pièce où tu te trouvais. Alex a tiré sur Saiko et nous t'avons emmener directement dans la voiture pour t'emmener à l'hôpital.

_Saiko ? Ton ex ? Je demande à Takami.

_Oui, c'est elle. D'ailleurs je vais pas tarder à y allez, j'ai un compte à lui rendre.

_Non, ne fais rien, laisse la partir.

_Quoi ? Mais Aly, si elle s'en prend à toi à nouveau ? Intervient Clémence.

_Takami sera là pour me protéger. Je dis ça en lui attrapant la main.

Voyant ce rapprochement, Clémence tire Kiro et Alex par le bras pour nous laisser un peu discuter Takami et moi.
Lorsqu'il sont sortis, je prend la parole.

_Je suis désolée de ne pas avoir eue confiance en toi. Mais quand j'ai vu ça, j'ai eu mal de pensée que tu pouvais ressentir ce que je ressent pour toi pour une autre. Je...

_Aly je veut que tu rentre en France. Tu dois retourner chez toi et m'oublier. Il faut que tu partes d'ici, tu es beaucoup trop en danger. En étant à mes côtés, ce qui t'est arriver tout à l'heure peut arriver à n'importe quelle moment en restant avec moi.

Il me regarde dans les yeux et fronce les sourcils lorsqu'il me voit sourire et même rigoler.

_Je ne pense pas que ce que je dis soit vraiment drôle Aly.

_Non, mais ce que tu dis est ridicule.

_Comment ça ?

_Justement, avec tout ce qu'il s'est passée, j'ai encore plus envie de rester à tes côtés. J'ai encore plus envie d'être avec toi et d'affronter tout ça avec toi. Je t'aime, je te l'ai déjà dit. Et ce n'est pas cette petite balle ou encore le retour d'une autre de tes défuntes ex qui va m'éloigner de toi. Si je pars en France, tu pars avec moi. Si je reste ici, tu restes avec moi. C'est comme ça que ça marche. Tu n'as pas d'autres....

Sans que je ne puisse finir, il s'approche de moi et pose ses lèvres sur les miennes. Au début je suis surprise mais je réponds rapidement à sa demande. C'est un baiser doux, chaud, et calme. Takami approfondi le baiser lorsqu'il passe une de ses mains derrière ma tête et l'autre sur ma hanche. Je place donc mes  deux mains dans ses cheveux. Je ressens tellement d'amour dans ce contact, mais aussi du soulagement et de la joie. On sépare nos lèvres rapidement mais restons dans la même position. On se regarde dans les yeux et Takami chuchote:

_D'accord, mais cette fois, tu viens chez moi.

Je souris à cette phrase et nous séparons rapidement lorsque on entend quelqu'un toqué à la porte. 
Clémence entre et Takami sort ensuite pour nous laisser toutes les deux aussi.

_Désolé d'avoir tout cassée dans la maison.

_Oh, c'est pas grave, de toute manière, ils étaient moches ses meubles. Aly, ta mère m'a appelée et elle arrive demain.

_Quoi ? Comment ça ?

_Elle m'a appeler tout à l'heure pendant que tu était endormis et Takami m'a dit de tout lui raconter, fin, juste de lui dire que tu étais à l'hôpital. Du coup elle a dit qu'elle prendrait le premier avion. Elle devrait arriver demain dans la matinée.

_Takami a dit ça ? Mais qu'est ce que je vais lui dire ?

_La vérité , non ?

_Oui, bien sûr en mode ,  oui maman tout va bien, je suis tomber amoureuse d'un Yakuza et son ex complètement folle m'a tiré une balle dessus, sinon la France comment ça va ?

_Ouai c'est sûr. Du coup tu es tomber amoureuse ?

_Hein? Euh ? Ben..

Le dire à Takami est différent car je sais qu'il ressent la même chose mais l'assumer devant tout le monde c'est différent.

_Oui je suis amoureuse, ça va c'est normale.

_Tu rougis !!

_Oh c'est bon arrête !

Nous rigolons un moment jusqu'à ce qu'une infirmière rentre dans la chambre et explique à Clémence que l'heure de visite est terminée et qu'une seule personne peut rester à mes côtés pour ce soir.

_Je vais appeler Takami, il se fera une joie de dormir sur un lit de camp tout pourris cette nuit.

Nous rigolons quelques minutes puis elle me dit au revoir et appelle Takami dans la chambre.
Monsieur arrive avec à côté de lui un lit plié qu'il fait rouler jusqu'aux côtés de mon lit .

_Ouah, je vais passer une bonne nuit.

_Te plains pas, j'ai dormi sur un sac de couchage pendant plus d'un mois.

_Oui mais..... Voilà, je ne me répéterai pas.

Takami déplie son lit de camp et s'allonge dedans. Il grimace rapidement.

_Alors comme ça tu as dit à Clémence que j'avais besoin de ma maman.

_ Je me suis dit que ça te ferais du bien de voir un peu ta famille.

_Merci.

Je me couche dans mon lit et regarde le plafond. J'entends le lit de Takami grincer lorsqu'il bouge à peine. J'éteins la lumière de la chambre d'hôpital et trouve une bonne position mais avec mon bras endoloris, c'est compliqué. J'entends encore le petit lit de Takami grincer et même un juron de sa part lorsque je l'entends se cogner contre le mur.
Je me relève lentement et lui envoie une petite tape sur la tête.

_Viens avec moi dans le lit tu dormiras mieux.

Il se relève d'une seule traite et ni une ni deux il se glisse à mes côtés. Je me décale vers le côté droit du lit tout en faisant attention à mon épaule gauche. Je me met sur le flanc droit et Takami aussi. Nous sommes donc dos à dos. Je ressens quand même de la fatigue du a l'opération que j'ai reçu un peu plus tôt. Takami se rapproche pour m'enlacer mais sans le faire exprès il appuis sur ma blessure.

_Aïe !

_Désolée, pardon, ça va ?

_Oui, t'inquiète pas, je vais me tourner de l'autre côté.

Je me tourne sur le dos et Takami en profite pour se coller à moi et passer son bras autour de mes hanches.
Et c'est comme ça que l'on s'endort tous les deux dans ce petit lit d'hôpital. Takami toujours avec son costumes ou il a jute enlever sa veste et moi dans ma blouse d'hôpital toute blanche et qui sent le doliprane. Je sens que je vais passer une bonne nuit !

Le lendemain matin, j'entends quelqu'un rentrer dans ma chambre.

_Oh mon dieu !!

Oh oh, je crois reconnaître la voix de ma mère !