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Putain de maison de merde. Perdue au milieu de nulle part... Y'a même pas de réseau, on est obligé de sortir de la maison, dans le froid et les champs, si on veut avoir une chance de pouvoir envoyer quelques messages, ou même simplement pour en recevoir...autant dire qu'on ne le fait jamais. Tout ça à cause des grands parents d'Anthony, vieux de merde, incapable d'installer la wifi, alors que ça prend peu de temps et qu'ils n'ont que ça à faire. Et puis, la maison en elle même, le plancher qui grince, c'est vraiment horrible et lassant.

On est tous amassés comme des connards dans le salon, chacun ayant son occupation. La mienne, celle pour qui j'ai accepté de venir dans cette baraque, est sur mes genoux. Ma dernière copine en date, Julie. Je pensais qu'en la suivant ici, elle accepterait de coucher avec moi, mais pour l'instant, elle n'a pas donné signe d'un quelconque accord possible. Encore une perte de temps cette fille ! Pour la tester et parce que j'en ai vraiment envie, je remonte ma main le long de sa cuisse, lentement pour lui procurer le maximum d'excitation. Elle a l'air réceptive, j'arrive jusqu'à son sexe que je commence à toucher avec insistance à travers le tissu. Elle se dégage l'air frustrée. Je pense que c'est parce qu'elle aurait aimée pouvoir aller plus loin, mais que ici, devant les autres, elle ne veut pas. Elle aurait dû me le dire, on aurait pu partir ensemble, sans rencontrer trop de problèmes. C'est ça, ou alors encore son délire de ne pas vouloir perdre sa précieuse virginité. D'ailleurs, ça me rappelle quelqu'un. Je tourne la tête vers Sophia, installée un peu à l'écart des autres. Elle ne me regarde même pas, mais, je sais qu'elle est attirée par moi, elle m'observe souvent, pensant que je ne la vois pas. Actuellement, elle paraît concentrée sur un autre point dans la pièce. Je me tourne dans la direction ou elle regarde. Ce grand miroir.

Je vois également mon reflet à l'intérieur, grand, brun, yeux marrons et musclé. Le physique idéal en somme. Puis, je m'intéresse au reflet de Sophia. Ce cul... Si j'avais pu, je serais resté en couple avec, mais elle avait des accès de violence et de rage insupportables au quotidien ! Le moment où je me suis rendu compte que je devais vraiment la quitter, c'est quand elle m'a violemment frapper dans les testicules, après que je me sois rapproché physiquement d'elle, et ce sans même me demander d'arrêter ! Je me rend soudain compte qu'elle me fixe dans les yeux... Elle a du se rendre compte que je regardais son fessier, et s'en est probablement senti flattée, même si elle n'en est pas pleinement consciente, je la connais, elle se dit que ça lui donne une chance avec moi...ce qui au final n'est pas totalement faux. Nous continuons notre baston de regard...pour voir qui arrêtera le premier.

Soudain, l'électricité se coupe. Putain de maison de merde !

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