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L'homme que j'aime se lève rapidement. Toujours prêt à aider les autres... Une de ses plus grandes qualités mais également son plus gros défaut. Il se dirige rapidement vers ce qu'il m'a dit être la cave, j'hésite à me proposer pour l'aider mais n'en fait rien : quand il se porte volontaire, il n'aime pas qu'on cherche à l'aider sans qu'il le demande, d'autant plus si il a l'impression que le problème en question est sa faute, ce qui est sans doutes le cas ici. Il m'a expliqué que c'étais une maison découvert par son cousin. J'ai été moyennement chaud pour y passer plusieurs jours de vacances, mais j'y allais avec Anthony, donc, pourquoi pas, après tout. Le problème avec Max était à priori terminé, j'étais parti pour passer de bonnes vacances. Je me suis toujours demandé qui était cette voix dans ma tête avant que ma mère m'explique, tout s'est dévoilé à moi à ce moment là...

Personne ne parle dans la pièce, et je me sens un peu gêné vis à vis de Sophia, j'ai l'impression que je l'interrompt, dans quelque chose qu'elle aurait voulu dire ou faire. Heureusement, comme toujours, Anthony me sauve :
- J'aurai besoin d'un peu d'aide !
Je me lève dans la seconde, un sourire aux lèvres que je ne peux pas contrôler, pour lui crier :
- Tu penses que j'ferai l'affaire ?
- Évidemment ! répond il du tac au tac.
Il a gueulé sa réponse et j'ai l'impression qu'il a lui aussi envie que l'on se retrouve uniquement tous les deux. Je me dépêche, descendant les marches quatre à quatre, pour arriver à sa hauteur.

- Viens voir ici. me lance t-il de l'endroit où il se trouve.
Je souris, tentant en vain de rejeter ma mèche en arrière, mais ce n'est pas grave, sur le côté, c'est bien aussi et je le rejoins. Il pointe du doigt un câble coupé. J'ai toujours était raisonné, et il semble bien plus probable que cela ai était causé par un animal quelconque ou bien que le câble de cette vieille maison était déjà abîmé plutôt que de croire qu'un fantôme hantant les lieux ait décidé de déchaîner sa colère contre nous...
- Un rat ?
Il parait réfléchir mais être d'accord avec mon interprétation des faits.
- Y'a un générateur de secours ?
Il y en a toujours un dans les films... Il cherche du regard notre potentiel générateur sauveur, le trouve et me le montre du doigt. Et bah voila, ce n'était pas si compliqué. Je m'en vais vers le générateur de secours mais Anthony se place devant moi. Je ne comprends tout d'abord pas, jusqu'à ce qu'il m'explique :
- On a un peu de temps avant de devoir remonter, si on rallume pas tout de suite...
Sa phrase accompagnée d'un sourire coquin fait monter une tension sexuelle en moi incroyable pour une simple phrase. Je ne lui ai jamais dit à quel point il me faisait de l'effet, bien qu'il ait pu déjà le constater par lui même dans le passé... Je l'embrasse à pleine bouche, le posant sur une des nombreuses machines qui encombrent la cave. J'ai envie de plus et je me presse encore plus près de lui, mes hanches contre les siennes. Soudain, il se dégage de ma prise et rallume l'électricité. Je prends tout d'abord cela comme un refus, avant qu'il me chuchote sensuellement à l'oreille :
- Je pense qu'on peut trouver mieux comme endroit qu'une cave humide...

Soulagé et pleinement d'accord avec lui, je le suis tandis qu'il remonte les marches de la cave, puis se dirige vers l'étage, dépassant la chambre de Marc, jusqu'à arriver dans la sienne. Sa chambre.   

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