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La fille qui me tenait par le bras ne me relâcha que lorsque nous arrivons tout en bas de la Favela, Tina me rejoins à travers la foule d'homme armés pour me dire : Ce sont les hommes d'Aquinio, ils veulent venger Aquinio..

Moi : Je croyais que vous les aviez tous tuer?

Tina m'entraîne vers une casa abandonné : A priori il en rester une dizaine..

Moi : Ou est Keïna?

Tina : Je ne sais pas !

Moi : Viens on y va.

Tina ouvre les yeux : J'aurai jamais cru entendre ça venant de toi !

J'affiche un sourire timide, et fais mes prières dans ma tête, nous sortons et je braque mon arme sur un homme caché derrière un petit muret en ruine, je tire et le rate, bon, j'avoue avoir été déçu, mais lorsque je tira une nouvelle fois, la balle l'atteignit en pleine épaule, et une autre personne tira et l'acheva d'une balle en pleine tête.

En quelques minutes, il ne resta plus personne, tout le monde range ses armes en parlant, puis ils remontent tous la pente vers le terrain. Je retrouve Keïna, elle regarde autour d'elle comme si elle était perdu.

Moi : Keïna !

Elle me voit et semble soulager, s'approche et dit : Tu étais ou?

Moi : On te cherchais.

Tandis que nous remontons toutes les trois la pente, je leurs confie : Les filles, quand nous sommes partis en courant pour descendre, mon petit frère m'a vu.

Keïna : Avec ton arme?

Moi : Avec mon arme..

Tina se mord les lèvres : Aiiiie! Va lui parler?

Je ne dis rien, jusqu'à ce qu'on arrive au terrain, au loin, je vois Calebe, je range mon arme et me dirige vers lui, il baisse les yeux et sol, je le prend par les épaules et l'emmène à part.

Moi : Ca va?

Il relève ses petits yeux innocent sur les miens : Oui.

Moi : Je voulais dire pour tout à l'heure...euh...

Calebe : T'inquiète, je dirais rien à mama.

Je soupire de soulagement, et me reprend : Calebe, je voulais te dire que je ne suis pas Thomaz, et je ne ferais pas la même chose que lui.

Calebe : Hm..

Moi : Je vous aimes, maman et toi tu sais?

Calebe relève des yeux brillant vers moi, et dit d'une petite voix : Alors pars pas...

Je m'approche de lui, m'agenouille à son niveau et le sert dans mes bras : Je suis là, Calebe..

Je me recule de lui, puis avec des étoiles dans les yeux, il me dit : Montre moi ton arme!

J'explose de rire et finis par céder, je l'a sors de mon pantalon, retire les balles et l'a lui tend.

Moi : Fais pas de bêtise avec !

Il hoche vivement la tête et court rejoindre ses amis qui, eux même sont fasciné par cette arme.

Je pars rejoindre Keïna et Tina.

Tina : Alors?

Moi : Il ne dira rien..

Tina : Tant mieux..

Je regarde ma montre, il est 19h50, je me dirige vers mon frère, récupère mon arme et lui dit de rentrer à la maison, et de dire à mama que je ne vais pas tarder, que je suis chez Tina. Puis je rejoins les filles, et d'autre personne.

La Favela du Crime - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant