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Ti Varye

-Yo Ti Varye Man, Lagew blòd !!!! [ Yo Ti Varye man casse toi mec]

Je m'enfuis, vif comme l'éclair, le cœur opalin, je m'engouffrais dans la forteresse de la nuit où aucun couloir ne m'aidait à retenir mon souffle qui me coupait la respiration à la manière d'un ouragan. Je bousculais tout sur mon passage. Je finis par me cacher dans un recoin sombre, et me fit le plus petit possible. Je ne bougeais plus, respirant à peine afin de ne pas attirer l'attention des fossoyeurs de nuits de la police nationale... La peur me nouait le ventre... Je me mis à contempler la scène. Encore un simple geste et à coup sûr ça partait en couille, l'ambiance électrique vibraient l'air et les gars se barraient en courant ! Mes iris casi pers analysaient le défilement des ombres... fallait appeler les flics, fallait appeler les ambulances... fallait les appeler vite.... Tout s'etait passé de travers !

Je me mis à repenser, en regardant le corps de l'un des nôtres étalé au sol, ce soir j'aurais dû rester au chaud. Ma conscience paniquée n'était rien face aux problèmes qui ne faisaient que commencer, le ton montait et certains annonçaient déjà l'arrivé des cannonciers. Je ravalai péniblement ma salive, l'adrénaline me suffoquait presque. Je repensai à cette phrase que l'on répétait souvent par ici : " Il y a des soirs où ne vaut mieux pas être là, il ya des soirs où ne vaut mieux pas être lâche"

Mes palpitations redoublèrent lorsque les premiers armes commencèrent, des coups partaient il y'avait des victimes à terre beaucoup moins que les coupables ... Ce soir des femmes vont pleurer leurs mari, des enfants vont perdre leur père sans même comprendre ce qui les arrivent, il va avoir des scènes de crimes, des uniformes bleus marines... Des corps à moitié mort à même le ciment... Des corps inanimés, du sang recouvrait la chaussé grisonnante..comme ce bonhomme-là qui suffoquait, mais bref, c'est ainsi par ici, pas de sentiments... Pour eux ce n'était qu'un mec comme un autre... Pour une autre sans doute il était tout son monde... Les riverains se recallaient déjà en évocant chacun leurs commentaires... tout allait trop vite, surtout lorsque je resentis un canon se poser près de ma tête... ça allait vraiment trop vite...

.Ti Varye.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant