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 Debhra

Je fermai les yeux afin de savourer le goût délicat de ce délicieux vin signé ArborMist. J'adorais laisser ce mélange de fraise, et d'alcool me caresser les papilles gustatives jusqu'à mon palais. Le regard amusé de mes deux amies Véronique et karen mirent un point d'arrêt à mon petit nuage.

- Quoi ? Demandai-je

-Tu répètes constamment ce geste à chaque fois que tu bois ce vin. Me répondis Karen amuser

Je souris en rangeant une meche a l'arriere de mes oreilles.

- Je ne peux m'en passer...

Karen sortit une taquinerie envers Veronique 

- Exactement comme Véronique qui ne peut pas se passer de son miroir ?

On éclata de rire sous l'œil perplexe de notre amie.

- Allons Véro personne ici n'est aussi narcissique que toi. Repris-je amuser 

- Pour ma défense être ex-mannequin demande que l'on surveille mille fois plus son physique, j'ai été contacté récemment par le photographe du magazine "Ella de Sao Paulo" et ils cherchaient une ex-top modèle digne d'être l'icône modèle de la nouvelle génération et c'est à moi qu'ils ont pensés.

Karen sourit d'un air qui confirmait que notre amie ne changera jamais! Karen était elle aussi notre amie depuis l'enfance. Son fils Sebastian était le meilleur ami de mon petit Ludovic à moi. Il avait dû se marier très jeune, avec la fille de Véronique ; pour de multiples raisons personnelles. Mais maintenant, ça allait très bien. À chaque fois que je voyais à quel point qu'il avait grandi et était devenu un homme ; je ne pouvais m'empêcher de penser à Ludovic qui aurait été sans doute été present comme avant, toujours à ses côtés vus qu'ils étaient inséparables. Ma cogitation s'estompa lorsque Véronique ouvrit la bouche.

- En parlant de nouvelle génération, le petit bambin... tu t'en es débarrassé ?

Je m'offusquée de la manière qu'elle traitait ce gosse de seize ans qui n'avait rien fait pour vivre une vie pareille.

- Allons Véronique, rentre ton snobisme quand tu parles de lui...

- Ok. Ok ...ok désolé...

-J'ai.... j'ai du mal à m'en detacher, je l'ai laissé seul sur le trottoir, il s'est rapproché d'une fille, ils se sont échangé quelques mots ou je ne sais plus, puis après il est rentré dans ce qu'on appelle un corridor et il y avait tout un tas de déchets puants de partout, des excréments et j'ai entendu des tires. Je n'ai pas halluciné, oh mon Dieu les filles vous auriez dû voir ce spectacle.  C'était horrifiant. Et sa vie doit être ainsi 24 heures sur 24! Les confiai-je

- Tu parles comme si tu n'étais pas au courant des faits, tu sais comment ça se passe "Ne dit rien car ici c'est ainsi ". Commenta Karen

- Il fait si froid dehors dans son monde et lui il vit en se répétant en permanence qu'il n'avait pas le droit de se demander ou se trouve le soleil, qu'il ne pouvait même pas se faire une raison..il n'a personne pour lui dire de regarder en haut et en bas, à gauche et à droite juste avant qu'il traverse. Ajoutai-je amèrement 

- Je t'en pries Debhra, Tu es la première à faire glisser la vitre de ta caisse vers le haut quand tu vois ce genre d'atrocités et nous sommes tous pareils par ici. Partout on se plaint, on parle de changer mais le changement n'est qu'un projet de plus on le voit sur toute les tables. Dit Veronique

Karen partagea l'oppinion de Vero :

-Ce n'est pas qu'on veut être cruelle mais tu ne pourras rien pour lui, tu as fait le nécessaire et ok ça s'arrête là. 

.Ti Varye.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant