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Debhra

Une semaine plus tard

La jolie Volkswagen de mon amie pénétra dans la résidence. Elle se gara rapidement puis rentra en laissant son agréable odeur de parfum de marque traîner derrière elle. On se fit la bise, et Natalia lui servit rapidement un vers de jus tropical qu'elle se mit à siroter tranquilement. Elle débuta la conversation :

-Célia n'arrête pas de me dire que ton idée folle va te causer des dégâts..

- Ah Célia est encore jeune..elle à beaucoup à apprendre de la vie..

- Ça tu peux le dire et où es-t-il ? 

- Il est dans sa chambre, il dort en ce moment, il à passé les trois quart de la journée à dormir, c'est sans doute à cause de ses médicaments !

- Sans doute mais n'empêche qu'il te donne du fil à retordre ! Sinon Alyson n'arrête pas de m'harceler, il me demande tes coordonnées..

- Ah Véro, je t'en pries, je n'ai pas de temps à perdre..

Elle roula des yeux, depuis le temps que je connaissais Véronique, elle à toujours été une adepte des relations amoureuses et des mariages. ; tandis que moi, cela faisait des lustres que Martin mon mari était décédé me laissant seule avec un gosse de 4 ans, je me sentais pas encore prête pour refaire ma vie. Et encore moins depuis que la mort avait également  emporté mon fils Ludovic à l'âge de 19 ans. Il était ma seule raison de vivre et malheureusement, il avait joué avec le feu et au lieu de se brûler, il était descendu tout droit en enfer. C'était un soir glacial lors des périodes carnavalesques, qu'il avait succombé à une forte fièvre, suite à une infarctus du myocarde sorti de nulle part, un soir où je l'en voulais amèrement d'avoir fait le choix d'être un violeur... Il était parti sans que je n'aie eu le temps d'arranger les choses, de lui pardonner, il est mort en emportant avec lui le souvenir douloureux de mon regard rempli de déception et de rage.

Ces tumultueuse pensées bouleversaient mon état d'esprit. Une larme ruissela sur ma joue. Véronique eut un air compatissant à mon égard ! Je l'adorais tellement, elle m'avait soutenu malgré qu'elle avait découvert par la même occasion le vrai visage de mon fils qu'elle cherissait, elle aussi. D'ailleurs c'était sa fille Saodjie qui avait été la dernière victime des vices pervers et abruptes de mon feu fils. Cela faisait bien seize ans qu'il était décédé et j'avais encore du mal à croire si celui que j'avais enterré était mon bébé que j'avais élevé.

- Debhra je ne crois pas que cela aurait plue à Martin de te voir ainsi. Sombrer dans la dépression et tout ça, et bien que les choses se sont mal déroulées avec Ludovic, je sais que lui aussi il aurait souhaité le meilleur pour toi...

- J'avoue que mon moi du futur aurait voulue que je vive autrement. Mais je ne vois même pas la raison de vivre dans cette étrange vie ..

- Ne dis pas de telle chose ! Tu te rappelles de nos années au LAD ?  Lorsque karen, toi et moi avions eut à faire un groupe pour une exposition sur l'île de Sainte-Lucie..

- On avait dix-sept ans à l'époque ! Rememorai-je un faible sourir nostalgique aux lèvres

- Oui et Mr Phelps notre prof de litterature nous avait demandé d'attribuer un nom à notre squad ! Et tu avais choisi Phoenix, créature fabuleuse qui renait de ses cendres. Je t'en pries ne laisse pas les souvenirs du passé t'enterrer sous des cendres.

Je repris le poil de la bête en expirant bruyamment. Mes idées noires disparurent de la surface de mes neurones.

- Tu as raison Véro ! Je vais me concentrer sur de nouvelles priorités..

.Ti Varye.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant