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Stephan

L'attitude de Valérie hier était assez déplorable, faudrait être con pour ne pas le remarquer. Avant, elle m'aurait impressionné mais plus maintenant. J'avais changé et ma vision du monde également, quand je faisais la différence entre la journée passée chez Sory et celle passée avec elle, je voyais bien qu'elle avait une capacité mentale très inférieure à la normale. J'avais déjà presqu'un mois à l'école et aucune fille ne correspondait aux types d'adolescentes qu'elle et Annie formaient. Elle faisait bien partie des catégories de filles que des mecs comme Fabrice, Haïs ou Sudra ne perdront même pas de temps à snober voir même regarder. Parcontre moi je n'étais pas eux, je sais d'où je viens et je savais pertinemment qu'elle était le genre d'ado que moi fallait que je fréquente ; après tout qu'est ce qu'un mec comme moi dont les racines provenant de la cité aurait de mieux à offrir à une fille comme Sory par exemple ? elle, elle à l'habitude de l'amour, d'être avec des machines qui ont un cœur qui bat, d'être aimer et moi je ne sais pas aimer, encore me faire aimé, tout ce que je sais et que j'ai vu c'était la baise !

Je soupirai, c'est fou où toutes ces pensées m'ont emmenées ...à elle ! Ça m'arrivait souvent ces temps ci, dès que je me mettais à cogiter sur un truc, au final ça se terminait ou plutôt ça tournait autour de Sory. Son image et son prénom retenait mon cerveau en otage !

Tout à coup, quelqu'un me fit sursauter, je relevai vivement la tête, et tombai nez à nez sur le sujet de ma cogitation. Elle me sourit et prit place à côté de moi sur les gradins qui donnait vu sur le magnifique terrain de football du collège.

- Après ton départ avant hier manmi m'a dit que tu étais bien comme gars....

- Ah oui ? Dis-je calmement mais surpris

- Yup ! Papa lui il donne rarement son opinion ..mais ils te trouvent sympa..

- Merci. Fis-je simplement.

- Excuse moi mais à quoi pensais-tu comme ça ? Me questionna-t-elle timidement. Tu étais tellement loin que je me demandais si t'avais au moins remarqué que t'étais à l'école.

Je ris un peu. Elle était drôle

- À rien de particulier..

- Okeps! Tu t'es inscrit dans une activité parascolaire en passant ?

- Non..et toi..

- Oui depuis la rentrée je suis attaquante pour l'équipe masculine. J'ai du supplier le coach de me laisser jouer, du coup mon frère m'a cédé sa place et banbanbam... mais on a besoin d'un gardien ..tu pourrais le faire non ?

- Oui ....oui... ça me plairait bien...

- Chouette... Tu sais je suis contente de te comettre, oups je veux dire connaître... désolé j'ai l'impression d'être un jeu vidéo qui bug, ça m'arrive à chaque fois que je te parle, je bug ....

- Je dois être super moche pour que ça t'arrive à chaque fois que tu me parles..

- Oh non non nonn. Dit-elle timidement.

Bêtement je me mis à l'observer, elle en fit pareil pendant longtemps! Ou peut- être pour c'était moi qui en avait l'impression ! Une envie me tenaillait de capturer ses lèvres comme dans ce film que j'avais regardé récemment " Crazy stupid love". La première fois que je l'avais vue, les jours s'étaient écoulés sans que jamais je n'ai osé pensé à elle car sa roue tournait haut et la mienne pas du tout ; voila maintenant une énième fois que je la vois, ma douleur lentement s'était atténuée, j'avais une roue à mon tour qui traçait des demi-cercles, là tout de suite dans mon cerveau, elle m'avait l'air d'un secret que je n'avais pas envie de dévoiler, les mots qu'à mes époques de bambins de rues j'utilisais étaient trop irrespectueux et souillés pour elle, il en était pareil pour les musiques, et mon être tout entier ...

.Ti Varye.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant