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Sory

Il était treize heures lorsqu'on revint de chez nos grands-parents. Maman prépara une petite collation ce qui nous obligea à nous installer à table. Au menu, il y avait des lasagnes bolognaise et des pavlovas au mascarpone; maman nous interrogea sur notre demie matinée, Thabita qui était plongée dans son smarthphone n'entendit pas la question et ce fut Sudra qui bien sûr se permit de l'appeler sur son portable alors qu'ils étaient face à face ; sans regarder qui lui téléphonait, ma sœur aînée décrocha..

- Allô...

- Hé maman te demande comment à été ta journée avec les grands-parents !! Continua Sudra.

Elle lui fit un doigt d'honneur discret puis deposa son Huawei.

- Je t'emmerde..

- Pitié épargne moi ça ! Répondis mon frère d'un air vague.

C'était casiment ainsi tout les jours, et habituellement ça me faisait bien rigoler mais là sérieusement je n'étais pas d'humeur à m'esclaffer ni sur les blagues idiots de mon faux jumeaux ,ni sur les crises de ma sœur.
Sans intérêt, je piquais des morceaux de lasagnes sans porter ma fourchette à la bouche...je restai silencieuse, en me contentant à peine d'observer ce qui se déroulait sur la table. Thabita de son caractère chichi s'adressa à moi .

- Bah alors sœurette t'es ainsi depuis les vac de Noël, tu n'es pas la première à avoir bobo au cœur alors ...

Je roulai des yeux légèrement puis m'excusai de table ; je grimpai toute de suite dans ma chambre. Les larmes se mirent à couler automatiquement ; dans mon esprit tout divaguais, je me revois me perdre dans ses yeux ; Je me suis noyée dans la vague de son regard que je croyais être amoureux parceque j'y ai cru, je regrette d'avoir posé les yeux sur lui !

Mon père martela quelques petits coups dans la chambre puis rentra..

- Il est venu me voir..

Je sechai mes mes larmes mais c'était une action qui n'en valait pas la peine ! Les larmes coulaient et touchait de façon abstraite chaque fissure de mon cœur en lambeau..

- Et alors... je me sens bête et tellement conne... à cause de lui maintenant, toutes les nuits je pleure. Les dégâts de l'amour s'abattent sur moi et je me sens stupide..le pire tu m'avais prévenue et je ne t'ai pas écouté. C'est trop vite pour aimer autant quelqu'un ? Thabita à raison je suis chiante et stupide.

- Bien sûr que non...quand même...Tu veux prendre de l'air avec moi ?

Je haussai les épaules de toute façon dehors ou à l'intérieur ;c'est du pareil au même..

- Bon oui...un jour quand même faut ça aille..

Je soupirai puis me rendis vers ma salle de bain me rincer le visage.Des minutes de plus ,nous étions en route vers je ne sais quelle destination.Écouteurs à l'oreil, je fis jouer,jouer et rejouer Easy to love you de Culan. C'était sur ce morceau qu'on s'était embrassé à bout de souffle, en perdant la notion du temps et de l'espace.Comment a-t-il pu me mentir autant, perdue dans mes pourquoi je ne remarquai pas que mon père avait rompu le contact. Je portai mon regard vers la vitre et reconnu la rentrée de l'un de nos points de rencontre en famille ou entre amis :  "Neige et creme". Papa se retourna vers moi.

- Bon descend,va m'attendre à l'intérieur, je vais en profiter pour faire coucou à un ami..

Je répondis d'un hauchement de tête puis refermai la porte lentement.Je pénétrai dans le jardin de Neige et crème ou un gazon verdoyant s'aplatissait sous mes paires de vans rouge grenat. J'enfouis mes mains derrière les poches de mon jeans en me choisissant vaguement une place..je gardai mes iris sur l'écran de mon tel en jouant à soni et mario ..

.Ti Varye.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant