Pdv Stephan
Elle s'assit sur mon lit en ôtant tout ce que j'enfouissais dans mon sac pour deguerpir de chez elle. Un mois s'était écoulé et elle n'avait pas reussi à me changer, bien sûr que je m'y plaisais ici mais le protocole et les bonnes manieres ne s'alliaient aucunement aux gosse de rue que j'étais et ça Mme avait du mal à le comprendre. Elle finit par saisir le sac à dos et plongea un regard maternel sur moi.
- Écoute je ne vois pas pourquoi tu refuses de rester ! Qu'est ce qui t'en empêche ? Ou qu'est ce qui ne te plaît pas ? La bouffe ? La maison ?
À croire qu'elle cherchait une excuse pour me retenir.
- Ah je sais t'aime pas la tête de ton professeur ? Mais tu sais Mr.Dmza est un excellent prof, c'est vrai qu'il est un peu grincheux mais il était mon prof aussi à l'époque quand j'étais au Lycée Alexandre Dumas... Ou peut être mon amie Véronique ? C'est vrai qu'elle est un peu sévère mais elle est très sympathique c'est une femme avec un grand cœur.
- Hmm. Fis-je simplement.
Elle : Oublie un peu les morsures de la rue et cette rage diluvienne que tu ressens stp. Je ...autant te le dire tout de suite je... je veux t'adopter ...
Elle me caressa les cheveux malgré mon air retissant...Mon cœur se mit à cogner fort dans ma poitrine. Qu'est ce qu'elle croyait ? Moi non plus je ne voulais pas partir. Mais avais-je le choix? À croire qu'elle avait lu dans mes pensées, ses lèvres sortit des mots qui pourrait paraître réel ..
- Écoute mon chéri, ce n'est pas parceque t'es né dans la rue que forcément que ta place est la bas mon petit..
Elle remarqua ma mine renfrogné et finit par me prendre dans ses bras, je ne repondis pas mais ne repoussai pas non plus son étreinte.
- C'est gentil de ne pas m'avoir repousser mais je suis sûr qu'un jour je l'aurai mon câlin. Donc dois-je en déduire que tu restes encore...encore un peu ?
J'hochai la tête d'un mouvement affirmatif. Elle se réjouit en tapant des mains comme une gamine. Elle ne ressemblait du tout pas à la femme que j'avais vue en pleur dans la chambre de son fils. C'est fou le calme apparent possédait un kit de maquillage hors pair! Qui pourrait croire qu'au fond c'était le déluge comme dans le mien, cœur en lambeau, aucun refuge....
Elle me tira de mes réflexions..
- Puisque tu décides de rester, je vais t'accorder une petite journée bonus ! Demande a Joshua de t'emmener à Fiesta pour t'acheter des films ! Là-bas on y vend tout les films originaux classés au public jeunesse ! Moi j'irai au travail..
Elle me déposa trois billets verts de cents dollars sur la table de nuit..
- Allez bonne journée... oh avant de partir une dernière chose ,tu étais à quelle école..j'ai besoin de tes dossiers scolaire.
Toujours lointain, comme un automate j'articulai le nom de l'établissement où j'avais connu les premières lettres de l'alphabet. Un taudis que je devais des "louanges" de ne m'avoir pas jeter au rebut.
- Collège de l'orphelinat St-Jean.
D'ailleurs, incapable de l'oublier, les sœurs m'avaient attribué comme nom de famille le nom de l'orphelinat. Elles m'avaient baptisé Stephan St-Jean et c'était avec ce nom de famille que "L'état" me "reconnaissait"..
Elle acquiesca un sourire plein d'espoir aux lèvres.
- J'irai jeter un coup d'oeil alors, bonne journée fiston !!
La porte se referma derrière ses talons aiguilles qui raisonnèrent du couloir jusqu'à l'escalier. Une fois qu'elle mit le moteur en marche ; je pris une douche qui refroidit mes pensées, me sapai de mes survêtements en saisissant les billets qui m'appartenaient ! Jamais, je n'aurais cru pouvoir respirer de si près de l'argent, surtout une somme pareille voir même y toucher et encore moins le posséder. Putain je le répète, si c'était un rêve que quelqu'un me pince et la je me verrai la où ça pue la merde, je me souviendrais à quel point que j'ai mal à la vie et je me répéterais sans cesse que dans le futur rien n'est sûr,ce qui est sûr était que je suis seul !
VOUS LISEZ
.Ti Varye.
General Fiction-Je t'........ Putain !!!!!! Lorsque j'ouvris les yeux j'étais encore là....