.Ti Varye.

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Ti Varye

Mon pied gauche était suspendu en l'air et j'étais incapable de la bouger. La douleur était abominable, m'habituai à la luminosité fut pour moi un vrai périple. Une jeune femme à la blouse blanche se pencha vers moi, elle avait les cheveux châtains et des yeux d'un marron profond. Elle m'osculta puis deposa ses ustensiles en s'adressant à moi d'un ton aigre.

- Bonjour...Comment te sens-tu ?

Je ne pus m'empêcher de la squatter de la tête au pied avec mépris...

- ...

Elle eut un air à demi contrarié

- Ok ! Ton pied gauche est dans un plâtre, tu as eu un accident donc maintenant je vais proceder à une analyse directe de ton pied droit et tu me dis si tu ressens quelque chose ! Reprit-elle

Je continuai à la fixai de la même manière sans sciller, son galimatias m'importait peu ! A l'aide de je ne sais quoi, elle me chatouilla la plante des pieds, je restai de marbre, apparement mon regard expliquait le contraire de mes sensations, elle fit les gros yeux et me pinça vivement, elle obtint d'un coup la réaction voulue, un sourir triomphant se dessina sur ses lèvres! En l'espace d'une seconde, je rétracter ma jambe, ses ongles étaient comparables à une piqûre de méduse.

Elle se retourna vers une "mûlatresse" aux cheveux bruns coupés en carré qui parlait au téléphone. Celle-ci déposa tout de suite son portable de marque sans doute déjà trop citée pour répondre à la jeune médecin métissée qui apparement répondait au nom de Célia...

- Il va très bien comme je te l'ai dit Debhra et il est apte à sortir des aujourd'hui mais il lui faut un mois de repos et qu'il veille à bien prendre ses médicaments. Parcontre je ne vois pas comment il va pouvoir se soigner seul, personne n'est venue le réclamer, il à plus de trois jours ici ! l'informa la jeune médecin

Elle l'attira au loin. mais rapidement vu la manière qu'elle parlait en alliant les gestes à la parole, je compris clairement qu'elles essayaient de trouver d'où je venais exactement. Celle répondant au nom de Debhra se rapprocha de moi suivi du docteur.

- Bonjour... Comment tu t'appelles ?

Je gardai la même attitude que tout à l'heure ; sans broncher, je la regardai avec mépris.

- Tu vas venir habiter chez moi pendant quelques temps. Continua-t-elle 

Le docteur interffera comme si c'était un cas d'extrême urgence.

- Debhra je ne pense pas que c'est une bonne idée.

- Tu veux que je le laisse se débrouiller alors que vu son état ça se voit qu'il n'a pas les moyens de s'approprier les soins nécessaires? Ce jeune homme embarquera chez moi et il y restera jusqu'à ce qu'on retrouve ses parents biologiques...

- Excuse-moi Debhra mais c'est risqué de t'enrôler dans un pétrin pareil ! Les analyses ont révélé une forte dose d'ecstasy dans son sang et des traces de nicotine ont été retrouvé également ! Ce qui implique que t'expose ta vie à un grand danger, je sais que je suis médecin et que je devrais t'encourager dans ta cause mais nous sommes en Haïti et nous connaissons tous la réalité du pays... tu l'as connais mieux que moi !

La jeune femme n'avait pas l'air de revenir sur sa décision...

- Écoute Célia j'ai choisi de le faire, je le ferai peu importe la suite. C'est un goss victime parmi tant d'autre, qu'il y a t-il de mal à lui prodiguer les soins nécessaires ?  Enquerit ladite Debhra

- Tu ignores qui il est... tu ne sais pas s'il à un casier judicier où je ne sais pas... je...

Je les regardais parler de moi sans qu'aucune émotion ne me traverse. Avaient-elles remarqué que j'étais là? sur un lit approximatif de leurs corps? Sapés de vêtements de luxe, elles discutaient de moi comme si je n'étais qu'un vulgaire objet.