Chapitre 19

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-Allah... Je... C'est vraiment... Triste, je suis sincèrement désolé et j'espère qu'il guérira...

Naomi hocha de la tête, en souriant tristement.

-Amina, si ma fille est partie sais parce qu'elle a décidé d'arrêter de ce battre...si je vous raconte tout ceci se n'est pas pour pencher votre cœur en faveur de monsieur Andros,... Même si je lui serais redevable toute ma vie pour ce qu'il a fait pour moi...

Et oui, car dans cette histoire il était le héros, et dans la sienne le monstre pervers... Était-il quelqu'un de bien ? Avait-il été vraiment une bonne personne ?
Sa poitrine se comprima douloureusement lorsqu'elle se souvenue de comment elle se sentait piéger en dessous lui, les bras plaqués dans le matelas, de chaque côté de sa tête... Elle sera sa main en point jusqu'à enfoncé ses ongles dans sa paume... Non s'était un monstre, et il l'avait toujours été.

–Je vous en prie, ne cessez jamais de vous battre... Amina vous méritez le bonheur ; alors je vous défend de baisser les bras !

Amina releva sa tête pour regarder cette femme, elle enviait sa force... Elle avait tant supporter et ce tenait toujours... Et oui elle aussi méritait de revivre, de guérir et si il était aussi bon que son hypocrisie voulait le faire croire cet homme accepterait sa proposition...

D'un bond elle se leva du lit et déclara :
–Jamais, je ne baisserais les bras... Plus jamais.

Naomi la considéra avec un sourire de fierté, avant que Amina l'a surprenne en sortant de sa chambre le menton levé.

Ses pieds ne tremblait plus, elle en avait marre de souffrir, de pleurer... Maintenant elle voulait se battre pour son bonheur que sa propre mère avait troqué contre une dot qui s'estimait a des milliards de dollars . Après s'être perdue une multitude de fois, Amina finit par trouver aille qui était réservé à son agresseur, déterminer jusque dans l'âme, le cœur battant à tous rompre elle donna deux coups inaudibles à la porte, ce qui devrait se passer, se passera mais aujourd'hui elle ne comptais pas faire machine arrière.

Après avoir ordonné d'entrer, Andros se leva d'un bond fessant valser le fauteuil de son bureau. Il considéra cette silhouette frêle avec tout l'étonnement dont il disposait. Et contre toute évidence elle le fixait le visage neutre...

–Bonjour, s'entendit salué Andros en penchant légèrement sa tête vers la droite.

Elle ne répondit rien, et continuait à le fixé...

–Asseyez-vous, proposa Andros en lui montrant le fauteuil en face de lui, d'un lent geste courtois de main sans jamais détourné le regard troublant de Amina.

Jamais elle ne l'avait regardé aussi longtemps. Mille et une question se bousculèrent dans sa tête, qu'est-ce qu'elle...

–répudiez moi, exigea Amina après s'être assise, en s'efforçant de garder le visage neutre pendant que sa présence imposante commençait à lui rappeler d'horrible souvenirs.

Aussi assis, Andros se redressa pour se carré dans son fauteuil l'a considérant perplexe,un sourcils levé... elle voulait qu'ils divorce, qu'il la libère. Et il le savait très bien que ce jour arriverait.

–Je ne peux Amina. Répondit-il pendant qu'il observait
commencé à éviter soigneusement son regard, comme si continuer de le regarder lui demandait un effort dont elle n'avait pas encore toute la force.

Il vit son petit visage fatigué se décomposé en un mélange de colère et de tristesse.

–Et pour qui vous prenez-vous ?! Explosa Amina de colère. En relevant promptement sa tête car certes la peur était là mais la haine avait pris le dessus.

Andros ne pu caché son étonnement, si elle voulait en finir elle en avait le droit mais il ne voulait pas l'abandonner...car pour lui c'était bien ça, il avait promis à elle et sa famille de lui redonner le sourire, de sauver son honneur et se n'est pas en la répudiant qu'il réussirait. Andros sera des dents en imaginant ce que la mère de Amina lui préparerait si jamais ils devaient divorcé... Non il ne pouvait pas.

–écoutez je...

Elle le coupa en levant sa main, le fusilla du regard et cracha :

–Vous n'êtes qu'un hypocrite, vous faites croire que vous regrettez votre acte mais au fond si vous me gardez c'est juste pour soulager votre conscience et surtout pour ne pas aller en prison!

Andros continu de l'observer comme muet, bien qu'il détestait que l'on lui coupe la parole. Dans ses yeux il pouvait lire beaucoup de peur mais un immense détermination, et il écoutait ses couinements qu'elle prenait pour des hurlement, sachant qu'elle pourrait prendre ses jambe à son coups s'il faisait le moindre geste brusque, mais jamais il ne le ferait. Plus jamais il ne voulait la faire souffrir et il la préférait déversé sa haine envers lui que de fuir.

–Je vous maudis... Vous et tous ce qui vous appartient, elle pris la direction de la porte et soudain tiré par sa haine elle se retourna.

–Et puis qu'est ce que j'ai fait moi ?! Reprit-elle en s'indexant. Si on m'avait dit que j'allais me faire ramoner de force par un pervers, je me serais donné la mort depuis belle lurette...Ma seule erreur était d'avoir mis le pied dans cet hôtel ;vous n'êtes qu'un monstre et ce soir là si vous m'avez blessé ce n'était que pour assouvir votre vicieuse et dégoûtante envie !

Elle se dirigea jusqu'à son bureau, le cœur battant à mille à l'heure et aperçu son visage impassible se changer en un masque de regret et tristesse.

–Et vous espérez que je vous pardonne ? ;Ajouta-t-elle en sentant les larmes venir piqueter ses yeux.

–si vous arrivez à extraire le long métrage de cette nuit atroce qui me tourmente chaque fois que je ferme les yeux , où vous êtes le chasseur... et moi la biche blessé... Sauf que contrairement à tous les contes de fée ;vous ne me laissez pas m'en aller... Alors peut-être que je songeais à vous pardonnez; Pensa-t-elle terminer.

Les amidales douloureuse d'avoir autant hurler et rouge de colère elle tourna les talons pour sortir, mais aperçu son marteau sur une étagère masculine taller dans du bois massif. Elle se dirigea jusqu'à elle et commença à sauter pour l'atteindre, mais après plusieurs effort en vain; elle vit une grande main halée, et abîmée venir saisie l'objet...

L'Éternité D'un SoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant