Chapitre 18

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Il leva les mains en signe de paix, et déclara :
-Je ne vous ferais aucun mal, je vous le jure.
Il constata que toutes les lumières de la chambre étaient allumées de la veilleuse à la lumière de la salle de bain, jusqu'à celle du dressing.

-Avez-vous mal ? Demanda-t-il en faisant référence à son avant bras qui était égratigné. Il le demanda d'une voix aussi douce qu'il ne se reconnut point.

Elle eu un soubresaut avant de relever sa tête et de la baisser immédiatement. Elle ne répondit rien.
Andros resta ainsi quelques secondes avant de reprendre :

-Vous voulez bien que je l'examine ?

Elle ne répondit rien une fois de plus, et tira sur la longue manche de sa robe de nuit,pour cacher sa blessure en signe de refus.
Ensuite elle le vit sortir en rabattant la porte. Elle songea à courir rapidement pour la sceller... Mais très vite elle entendit, ses pas lourds revenir dans le couloir... Elle s'empressa de retourner dans le lit, étirant la couverture jusqu'à son nez.

Il revient avec une boîte, une bouteille d'eau et un verre.

-Buvez, il lui tendit le verre après y avoir renverser de l'eau.

Elle regarda sa main tendue... Puis tourna sa tête lentement, sans prendre le verre d'eau. Il déposa le verre sur le sommier du lit en table basse. Elle se retourna avec beaucoup de réticence et pris le verre, l'approcha de ses lèvres sèches mais juste avant de le boire, elle se stoppa, frémissante à l'idée qu'il est pu mettre quelques chose dans l'eau.

Comprenant toute suite sa peur, Andros pris la bouteille d'eau d'où il l'avait servit et bu le contenu. Amina le regarda un instant comme si elle s'attendait à ce qu'il se passe quelque chose... puis bu son verre d'eau à petites gorgées. Enfin satisfait, Andros s'agenouilla prêt du lit tout en laissant un espace entre eux.

-S'il vous plaît laissez moi vous aidez vous soignée. Il approcha le coton lentement de ses égratignures, et vu qu'elle ne réagissait pas, il se mit à les nettoyer avec du désinfectant.

Amina ressentait un frissons étrange à chaque fois qu'il la touchait. Ce frissons était douloureux, mais elle le laissait la soignée... Car pour la première fois elle n'avait pas peur mais ressentait plutôt de la colère.
Après avoir terminé de la soignée avec beaucoup de délicatesse Andros effectua un petit pansement. Elle arrangea sa manche le souffle toujours coupé.

-Pardonnez moi, Supplia Andros toujours agenouillé, je ne le mérite pas, mais je vous prie de trouver un place dans votre cœur pour me pardonné...je n'est pas d'excuse et ce que j'ai fait... Je ne le pardonnerai jamais, et je comprendrai que vous aussi... Mais le seul qui mérite de rester voûter ou enfermé c'est moi, alors sachez que n'avez perdu aucun droit. Termina Andros d'une voix gutturale.

Amina accueillait ses mots avec une douleur exténuante au tréfonds de son âme. Ce mâle, virile ressemblant à un guerrier, qui pouvait la brisée une fois de plus... Mais pourtant agenouillé la suppliant de lui pardonner. Et même si ses yeux gris d'aciers luisait la sincérité, et sa voix rauque les remords... Amina ne pouvait lui pardonner, comment ? Se souvenant de cette nuit atroce qui lui avait coûté ses rêves d'enfance, où sa vie s'était effondrée comme un arbre qu'on abattait, elle se mit de nouveau à tremblée la peur s'empara d'elle la faisant pleurer sans qu'elle ne s'en aperçoive.

Elle le vit ce levé lentement, comme ci il ne voulait pas l'effrayer, le remords qu'il émanait aurait pu attendrir Amina dans une autre situation mais ... Il sortit en referment tout doucement la porte sans jamais la regarder.
******
Le lendemain c'est plus que fatiguée que Amina se réveilla, elle n'avait dormi de la nuit l'image de cette homme l'avait martelée toute la nuit... Puis elle vit Naomi rentré dans sa chambre, avec du linges propre pliés dans ses mains.

-Bonjour mon enfant, salua Naomi en souriant.

Amina se redressa pour la saluée et lui raconter sa nuit dernière mais, le visage triste et fatiguée de la femme la stoppa...

-Bonjour, répondit elle, Est ce que ça va Naomi ? S'enquit Amina sans pouvoir lui offrir un sourire rassurant.

-Oui, ça va. Répondit tristement Naomi. Contente d'entendre la voix de Amina qu'elle trouvait si jolie.

Amina n'était pas convaincu que s'était le cas mais préféra ne pas se mêlée de ce qui ne la regardait aucunement.

-Monsieur Andros m'a raconté ce qui c'est passé hier...

Étonnée Amina ouvrit sa bouche, puis la referma en sentant un torrent de colère la submergé.

-Vous m'avez dit qu'il ne venait jamais ici ! S'exclama Amina avec une colère qui était destinée à son agresseur... Ce monstre... Elle se stoppa en sentant un pincement douloureux dans sa poitrine . Naomi était bien trop triste... Elle regardait dans le vide les yeux perlés par les larmes. Amina se leva pour faire s'asseoir Naomi qui semblait épuisée.

-J'ai eu une fille, elle s'appelait Melina...confia Naomi une fois assise.

-Que lui est-il arrivée ? Demanda Amina réprimant des larmes de voir cette femme aussi gentille,  triste... Décidément personne n'était épargner.

-Elle était aussi belle que vous, c'était ses yeux versons qui attirait le plus le regard sur elle... À l'époque moi et mon mari vivaient dans un quartier complètement paumé, et par malheur un soir des hommes sont venus chez nous... Il on tiré sur mon mari, et emporter mon trésor, mon bébé, ma fille qui n'avait que dix ans.

La vieille femme se stoppa et éclata en sanglot. Pendant que Amina faisait de même.

-pendant des années, moi et mon mari l'avions chercher partout, jusqu'à à nous créé des dettes... Et un jour j'étais allée faire les courses pour une famille riche où je travaillais, et j'ai vu Andros...

Amina baissa sa tête, mais toujours suspendu au lèvres de Naomi.

-Le visage neutre, il aidait un jeune garçon à prendre un paquet de chips trop haut pour lui... Reprit-elle, et quand il a levé ses yeux sur moi, bien qu'il était un peu plus jeune que maintenant j'ai su qu'il pouvait m'aider... Je l'ai aborder et me suis jetée à l'eau comme la désespérée que j'étais... Et vous savez quoi ?...

– Il m'a aidé, il a retrouvé ma fille qui avait tellement grandi, quand je l'ai vu m'a vit avait reprit son sens moi et mon mari nous étions enfin soulagée... Des mafieux l'avait amenée à Cuba pour la vendre et âgée de dix-sept ans, elle était enceinte et se droguait... Après maintes efforts pour la sauvée d'elle même, elle a fini par ce donnée la mort un mois après avoir mis mon petit fils au monde.

Amina pris les mains de Naomi pour la consolée, cette histoire était horriblement triste, jamais elle n'aurait pu croire que Naomi avait autant souffert... Mais pourtant...

–Mon petit fils, est le merveilleux cadeau que ma fille m'a laissé, il est mon miracle... Elle essuya ses larmes avec l'aide de Amina, je suis partis en urgence hier car il s'était évanouie... Mon pauvre petit souffre d'un vilain cancer.

Amina se retint de crier, le souffle coupé et horrifiée...

L'Éternité D'un SoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant