L'Éternité D'un Soir

Chapitre 8

Amina savait un peu à quoi s'attendre, il a deux jours sa sœur l'avait envoyé voir un gynécologue, c'était tellement gênant qu'elle ne préférait pas y repensée.

Avec sa cousine elle n'était pas à l'aise mais c'était quand même mieux. Elle avait troquée son Jean et son pull pour une blouse de patiente ouverte à l'arrière .

Fatma l'aida à poser sa jambe souffrante dans l'étrier puis descendit la lampe vers son intimité. Elle utilisa plusieurs outils, étranges les uns des autres.
L'examen était fort désagréable, mais s'était pour le moment le cadet de ses soucis.

Car Amina était peu être naïve et fragile mais pas dupe. Cet examen n'était pas que pour vérifier sa santé mais aussi... Sa virginité.

Amina n'avait pas besoin d'un miroir pour savoir que son visage avait pris la couleur de la craie, le battements de son cœur résonnait dans ses tempes, ses pieds et ses mains maintenant moites.
Jusque là Amina s'exhortait au calme. Car sa sœur lui avait fait comprendre par son regard qu'elle allait arrangée les choses.

Mais quand Fatma releva sa tête le regard qu'elle lui adressa était comme choqué, ou mieux affolé.

_Re... Remet tes vêtements et attends moi dans la salle d'attente je vais discuter avec ta mère. Dit elle en l'aidant à descendre sa jambe blessée.

Amina redressa son buste lui lança un dernier regard et s' exécuta.

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_Mama je n'arrive pas à croire que tu es fait ça ! S'exclama Khalida outrée par le comportement de sa mère. Elle était debout dans la salle d'attente et faisait les cent pas.

_Sa suffit, ça fait cent fois que tu me le répète. Chuchota Oumayma. Et puis où est le mal ? Hein ?

Khalida cessa sa course , et darda un regard désorienté à sa mère qui semblait, ne pas se rendre compte que sa fille avait d'autres préoccupations que le mariage.
elle ne voyait même pas que la Amina d'aujourd'hui n'était la Amina qu'elle avait embrassé avant de prendre l'avion...

_Comment tu peux dire ça ? Elle s'approcha rapidement de sa mère. Le mal est dans tout ce que tu as fait ! Amina a le droit de faire ses propres choix, voyons elle...

Avant qu'elle ne pu achevé de dire ce qu'elle avait sur le cœur. Sa mère la stoppa d'un regard menaçant.

_n'est ce pas elle qui nous parlait de mariage déjà jeune ?

_Mais elle avait six ans ! S'empressa des répondre Khalida écarquillant les yeux.

_J'ai fait ce qui avait à fait, je ne regrette rien...

Elle marqua une pause pour laisser Khalida s'assoir.

_Et puis s'est pas comme si on pouvait compter sur elle pour ramener un quelconque diplôme . Termina Oumayma sur un ton désinvolte et presque moqueur.

_Mama ! S'écria la jeune femme outrée par les dire de sa mère.

Au même moment la coupant dans son élan elle vit sa petite sœur sortir de la salle en face, le visage désemparé. Son cœur se serra de regret.

Fatma la suivit faisait un signe discret à sa mère de la suivre. Son cerveau se mit à travailler énergétique à la recherche d'une solution pour sauver sa sœur. Comment est ce que sa mère réagirait si elle apprenait que sa sœur avait perdu son innocence avant de se mariée, même si se n'était pas de sa faute.

Et juste avant que sa mère ne rentre dans le bureau de Fatma, une idée miraculeusement bien venue lui apparue.

_Fatma, je peut te parler un instant ! S'empressa-t-elle de dire.

_Lamadha ? Ça ne peut pas attendre?! . Lança Oumayma en ralentissant ses pas.

_Non ! S'empressa de répondre Khalida. Vient, ça ne prendra pas plus se cinq minutes. Termina t-elle en la tirant par le bras.

Oumayma soupira agacée. Puis lança un regard illuminé à Amina qui s'était assise lentement sur la chaise,adossant sa béquille contre le mur juste à côté d'elle.

Elle regardait sa sœur partir, tirant sur le bras de sa cousine ce qui l'a faisait accélérer ses pas.

Alors elle ferma ses yeux laissant tomber une larme sur sa joue humide et fit un prière silencieuse, car c'était la seule chose qu'elle pouvait faire à l'heure actuelle. Sa sœur semblait être sûre d'elle et cela lui suffisait.

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_Mais qu'y a- t-il ? Demanda Fatma en poussant un petit rire incrédule et nerveux.

Khalida attendait d'avoir empruntée un nouveau couloir de l'hôpital à l'abri des oreilles indiscret et de ceux de sa mère.
Elle s'arrêta inspira puis commença.

_Bon, Fatma tu es ma cousine, nous avons partagé beaucoup ensemble, mais surtout...

Elle fit une pause en enfonça son regard le plus suppliant dans ceux de sa cousine.

_Je ne vais pas passer par quatre chemins...ne dit pas à ma mère ce que tu a constatée en examinant Amina. Supplia t-elle en serrant ses doigts sur les épaules de sa cousine.

Fatma la dévisagea de la tête au pied et émit une seconde fois un rire nerveux.

_Je ne vois pas du tout de quoi tu veux parler.

_Je t'en pris, tu me dois bien ça !

_Et puis, je ne peux pas parler de ce que Amina ne désire pas que votre mère sache. Se serait enfreindre le secret médical. Termina- t-elle en riant hypocritement.

_C'est vrai ! S'étonnait Khalida. Tu ne lui dira pas que Amina n'est...

Elle s'arrêta soudainement.

_Que Amina à perdu sa virginité ? Non je n'en dirai rien. Puis elle posa sa main sur l'une des mains de Khalida qui reposait encore sur son épaule. Tu a ma parole affirma-t-elle comme une promesse.

Khalida ne réprima pas son soulagement et l'a prise dans ses bras pour la remerciée. Ensuite elle reparti pour enfin terminée ce rendez-vous inattendue.

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L'entretient entre sa cousine gynécologue et sa mère, Amina s'en souviendra longtemps.
Pendant une heure elle et sa sœur était restée assise sur les chaise dans la salle d'attente.

La matière picotait son fessier. En face de la salle où se donnait le verdict qui allait sûrement changer le cour de sa vie... Une vie ? En avait-elle encore une ?

Tout était chamboulé en une fraction de secondes, elle avait détruit son futur des que son pied avait foulé la porte de cette suite.

Khalida l'a rassurait et réconfortait, lui promettant qu'elle trouverait la force de parlée à leur mère et que tout allait bien se passé, qu'elle acceptait sa décision de ne pas allée porter plainte, mais que sa vie changerait... Oui sa sœur ne l'abandonnera jamais. Elle sentit son cœur se gonflé face à cet argument déjà vérifié.