Chapitre 16

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–Dubaï ? répéta Amina d'une voix inaudible.

–Oui je vais rejoindre Mama avec amir.

–Mais je ne savais même pas que notre mère était partie du Maroc pour Dubaï. Reprit-elle les yeux larmoyant en la devisageant.
Elle essayait de caché son angoisse du mieux qu'elle pouvait, certes sa sœur ne vivait pas avec elle, mais le simple fait de savoir qu'elle pouvait rappliquer à tout moment la rassurait.
Khalida lui prit les mains en lui souriant.

–Je n'y vais que pour trois jour, elle lâcha l'une de ses mains et lui toucha furtivement la joue.
Si au début Khalida avait voulue cachée, la véritable raison de son voyage pour Dubaï, le visage triste et incrédule de sa sœur l'empêchait de le faire.

–Mama à retiré la moitié de l'héritage que papa nous a laissées qui te revient, avoua Khalida en grimaçant nerveusement. De plus elle a mit le magasin en vente.

–Mais... Pourquoi ? Interrogea Amina,en fixant un point invisible . Après des minutes de silence qui avaient parut comme une éternité, pour Khalida.

–Je n'en sais rien, mais je compte la raisonnée, nous avons discutées et elle m'a dit qu'elle était invitée pour un mariage, Mama veut que je l'a rejoigne...

Elle fit une pause pour touché la longue tresse de Amina.

–Je ne lui ai pas dit que je savais pour l'argent, Petit cœur j'espère juste qu'elle l'a retiré pour une bonne cause, pour une fois... Oui même j'ai comme un mauvais pressentiment.

–Mais ne peux-tu pas l'attendre ici, je veux dire, nous avons beaucoup dépenser de l'argent c'est dernière temps.

–Oui, mais je ne voudrais pas que Mama fasse une bêtises...Amina vit ensuite de l'appréhension dans les yeux de sa sœur.

–De plus, monsieur Petridis m'a proposé de prendre son jet, vu l'urgence je n'aie pas pu refuser.

Khalida acquiesça le silence de sa sœur, auquel elle avait peur de s'habituer.

*******
–Madame Naomi, à dresser la table sur l'une des terrasses du jardin, tu es sûre de vouloir dîner ici ? Demanda Khalida à Amina une fois l'heure du dîner arrivée.

Silence.

–Votre neveu a une surprise pour vous, insista Naomi en lui souriant affectueusement, Khalida regarda la veille femme puis sourit aussi.

Se rappelant de l'enfant qui lui avait retiré une infirme partie de sa tristesse, avec sa joie démesurée, il l'avait couvert de baisers et de chatouilles de ses petits doigts... même si elle s'était effrayée à oubliée de rire.
Il avait passé toute la journée dans l'immense jardin avec Naomi. Puis elle posa un faible regard sur le plateau de nourriture qu'elle se forcera sûrement à ingurgité.

Soudain tout comme une mère qui avait comprise les craintes de son enfant, Naomi informa:

–Il n'est pas là ce soir, il est partie pour un voyage d'affaire il ne reviendra que dans deux jours.

Pas besoin de dire son nom, Amina savait que Naomi parlait de "l'homme", du maître des lieux. Et suite à cette nouvelle, Amina fut soulagée de savoir qu'il n'était pas là, que pendant l'espace de deux jours elle pourrait respirer sans avoir la certitude qu'un moment à un autre il pourrait débarquer dans la chambre où elle était pour lui faire du mal, pour recommencer.

Alors serrant son ruban vert entre son index et son pousse, elle prit une grande inspiration puis dit d'une voix chargé de réticence.

–D'accord.

Elle se leva du lit, regarda sa sœur et Naomi qui l'encourageaient avec de larges sourires, inspira profondément et laissa Naomi lui prendre la main. Toutes ensemble elle sortie de la chambre.

Lorsque Amina descendit le long escalier, elle retrouva un salon diviser en quatre, des murs ornés de tableaux, décoré d'un goût masculin avec une pincée orientale , mais les couleurs demeuraient tamisées. Un salon auquel elle n'avait fait point attention à son arrivée.
Les jambes fébriles menue de son ruban, elle s'avança jusqu'à la sorti après avoir emprunter plusieurs couloir.

Elle inspira profondément pour accueillir l'air glacée du soir qui ne tarda pas à venir chatouiller ses narines. Après s'être forcée à manger le contenu des cinq cuillères qu'elle avait prise sous les regards inquiets et attristés de sa sœur et Naomi, Amina écouta la jolie comptine que son neveu lui avait préparé.

Donnant de tous ses efforts elle essaya de sourire... Mais en vain... Rien elle n'arrivait pas, elle n'en avait plus la force, elle n'en avait plus l'envie, forcé à abandonnés ses rêves d'enfance pour les remplacé par une tristesse qui se nourrissait de sa peur, la même qui bordait ses cauchemars la poussant en direction du gouffre de l'ultime désespoir...

D'un geste maladroit le petit amir laissa tombé sa fourchette, le bruit métallique fit sursauter Amina. s'obligeant à restée à table pour ne pas inquiète d'avantage sa sœur. Elle sentit la peur l'oppressée, guettant chaque recoins à la recherche de son agresseur jusqu'à ce que Naomi ne s'en rend compte.

–Nous allons maintenant rentrés. Déclara Naomi en prenant amir dans ses bras.

Intérieurement Amina fut soulagé de pouvoir regagnée sa chambre, son nouveau refuge depuis quelques temps.

******
Le lendemain c'est dans des sanglots que Amina vit le jet où se trouvait sa sœur et son neveu décollé. Certes c'était pour sauvé son héritage, mais l'argent était-il aussi important à ses yeux ? Maintenant que sa vie n'était qu'un chapelet de tristesse sculptée dans une pierre nommé le désespoir et synonyme de la peur...

De retour à la maison, Amina observait Naomi qui s'affairait à nettoyer l'un des salon, la femme se retournait de temps en temps pour lui sourit. Puis Amina vit un piano d' un ancien modèle à fond de la pièce. Il était si beau,  comme une petite fille à pas hésitant elle se leva pour allée le touché du bout des doigts.

–Il appartenait au frère de monsieur Andros. Informa Naomi en regardant le piano.

–Et que lui ai-t-il arrivé ? Interrogea Amina d'une voix bordée d'hésitation et toujours aussi inaudible.

Soudainement frappée de curiosité elle voulait en savoir plus sur cet homme. Peut être pour mieux se défendre ?

Vu que Amina se contentait d'utiliser sa tête pour répondre aux questions, aujourd'hui Naomi était heureuse de l'entendre lui poser une question, elle lui sourit affectueusement avant que son visage ne se ferme tristement. Et répondit:

–Il a été assassiné d'une balle dans la tête il y a sept ans de cela , et monsieur Andros a été accusé.

Amina frémit en écarquillant ses yeux.

L'Éternité D'un SoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant