Chapitre 9

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Respiration lente, le cœur affolé, Amina entrait dans l'appartement à pas hésitant, tenant sa béquille bien fort comme si s'était elle qui l'a sauverait de cette angoisse qui ne la quittait plus depuis le trajet du retour.

Lorsque sa mère était sortit du bureau de sa cousine elle remarqua aussitôt ce sourire, le même qu'elle faisait lorsque  l'une de ses amies aussi cupide que elle, lui montrait sa nouvelle parure bien plus cher ce toutes celles qu'elle possédait.

Ce sourire hypocrite qui ressemblait tant à une grimace. Tant dis que sa cousine gynécologue avait l'air posée un sourire qui disait long sur les événements a venir. Sa mère était ensuite restée silencieuse  pendant le retour, ce qui la troubla au plus haut point.

Amina avait imaginée touts les scénarios mais pas celui qui allait ce produit.

Elle observa sa mère qui venait d'entrer juste derrière sa sœur, aussi troublée que elle par la situation trop silencieuse. Elle vit sa mère s'avancée dans sa direction le visage marqué par le masque de la colère.

L'instinct de survie de Amina la poussa à se justifier sans jamais savoir quoi dire, sans jamais savoir ce qui allait arriver.

_Mama je...

Sa mère  lui asséna une gifle qui fit écho dans tout l'appartement. Aussitôt sa béquille tomba, ce qui émit un bruit métallique, elle tenait sa joue rouge de douleur et se retenait au mur.

_TAIS TOI ! hurla-t-elle
Je t'aie fait confiance... Reprit-elle elle encercla le cou de Amina de ses doigts, les resserrant de plus en plus .

Amina ne tenait que sur un pied et luttait pour reprendre de l'air. Khalida courut et tenta de délivrer sa petite sœur maintenant écarlate des mains de sa mère qui se laissait guider par la colère. Mais aussitôt sa mère la poussa violemment ce qui la projeta jusqu'à la porte d'entrée en bois.

Amina n'arrivait plus à respirée, son sang avait cesser de circuler pour se loger dans sa tête, ses yeux se noyait dans les larmes , sa vision était floue. Sa mère l'a balança brutalement au sol.

_Je t'aie appelle Amina pour sa, oui j'ai eu confiance en tes  beaux yeux clairs et innocent sans savoir que tu étais...

Elle fit une pause et s'agenouilla en regardant sa fille qui peinait à reprendre ses couleurs, puis la tira par le bout de ses cheveux jusqu'à  au salon sous les  hurlements de supplications de Khalida.

_Tu n'es qu'une marie-couche-toi-là ! En relâchant ses cheveux. J'aurais dû t'appeler mudalil car tu n'est qu'une menteuse, une trompeuse...

Puis ce dirigea en direction de sa chambre, Khalida s'élança et attrapa sa sœur fermement.

_Ne dit rien ! ne dit rien ! S'empressa de dire Amina la respiration saccadée.

En vérité les deux sœurs avaient été éduquer dans une boîte à coton, jamais leurs parents les avaient ne ce reste que pincées.

Mais aujourd'hui leur mère n'hésitait à les battre. Et si elle le faisait ce n'était pas parce qu'elle se sentait trahit, mais c'était parce que son rêve de marier sa fille avec l'un des hommes les plus riches et des respectés du Maroc, volait en éclat.

Elle s'attendait a tous sauf à ça, quand Fatma lui avait avouée elle avait essayer de la détournée en lui disant qu'elle s'était sûrement trompée.
Sa jeune fille ne pouvait pas avoir connue d'hommes. Avec ses fiançailles qui venait à peine de débuter mais précocement terminé, ses rêves d'atteindre la haute sphère étaient évanouis.

Touts ceci a cause de sa fille qui n'avait pas su se préservée.
Amina entendit la porte du dressing de sa mère se refermée violemment. Et la vit sortir avec une ceinture à la main, Amina tressailli et ferma les yeux.

pendant qu'elle attendait de recevoir l'ultime coup qui l'emmènerait sens précédent dans un autre monde,un plus paisible...

elle entendit un hurlement provenant tout droit de la gorge de sa sœur, sa mère s'acharnait sur elle sens aucune pitié.

_Et toi, espèce d'avocate du diable. Siffla-t-elle sens s'arrêter de la frappée. Tu a dit à Fatma de ne rien dire, mais cette rapporteuse ne sait pas gênée de tout me racontée, à l'heure qui l'est mon nom est sûrement salit dans toute la Médina. C'est ça mon merci pour touts ce que j'ai fait pour vous!?

Amina rampant jusqu'à sa sœur et s'allongea sur elle pour la protégée des coups de ceinture qui pleuvait maintenant sur tout son corps.

La ceinture lui brûlait la peaux et la douleur se faisait de plus en plus forte. Exténuée sa mère jeta la ceinture dans le fauteuil et se mit à la  giflée plusieurs fois du revers de sa main,sur tous les angles de son visage.

Elle sentit avec douleur, le goût métallique du sang empli sa bouche.

_Je suis Maudite ! Une fille veuve et une autre prostituée, pendant que mes amies marient leurs filles à des milliardaire ou des princes ! S'exclama-t-elle en faussent des larmes.

Elle se redressa tenant sa tête entre ses mains .

_Votre père est sûrement en train de se retourner dans sa tombe devant toute ces humiliation, il aurait honte de vous tout comme moi !

Immédiatement Amina se figea de colère, si son père se retournait dans sa tombe se serait à cause de ses larmes de détresse et non parce que elle ne pouvait pas ce mariée à un inconnu.

_Ça suffit ! Hurla Khalida rouge de colère. La dernière insulte était visiblement de trop pour elle aussi. Elle niche la tête de sa sœur dans son cou en la serrant très fort.
Puis elle regarda sa mère avec mépris et dégoût, sera les dent et avoua la vérité sans frémir.

_Elle a été violée, elle accentua son regard et reprit. Un homme a violé petit cœur !

Aussitôt la respiration de Amina se coupa, étrangement une plus grande peur l'envahie
Amina tourna sa tête et vit sa mère se figée et s'écroulée sur le canapé.

*********
Andros regarda l'enveloppe que le détective venait de lui apporter. Puis l'ouvrir gaillardement, il en retira des photos. la vue de  cette jeune femme habillée d'un pull gris, un Jean et muni d'une béquille, lui déchira le cœur son visage synonyme de la tristesse. Provoqua en lui une immense colère qui n'était destinée cas lui...

_Et qui sont ces femmes ? S'informa Andros.

_A gauche c'est sa mère et l'autre sa sœur, vous apercevrait son adresse derrière la photo.

Andros retourna la photo et remarqua qu'elle habitait assez loin de l'hôtel.

_La femme qui me l'a transmis ni tenait pas vraiment, elle m'a dit que c'était une jeune femme qui vivait dans son quartier, qu'elle était sympathique et peu bavarde. Continua-t-il, elle a aussi ajoutée que après son premier jour de travail à l'hôtel elle n'était jamais revenue .

Andros se sentait tellement coupable, en regardant ces photos, elle était d'une étrange beauté on aurait dit un ange... Un ange triste. En la voyant ce tenir à sa béquille, bien qu'il n'avait pas beaucoup de souvenirs de cette nuit, il ne pouvait que ce dire que c'était sûrement lui qui l'avait mise dans cette état.

Une fois le détective partit Andros passa une main lentement sur son visage en inspirant profondément. Il pouvait maintenant se rendre à la police, mais quelque chose au fond de lui le poussait à voir cette femme, même de loin.

Au fond de lui il avait cette envie de se racheter. Même si s'était impossible.

L'Éternité D'un SoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant