Chapitre 26

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–Je devine que vous aviez préparé tous ça à l'avance, Dit-elle avant de goûter à sa tarte aux pommes.

–Bonne déduction,est ce que ceci vous convient ?

–Oui c'est magnifique, Avoua Amina en déviant son regard sur le soleil couchant.

Tout était si troublant... Si étrange, elle ne se sentait pas prête mais surtout ni sa peur ni sa peine ne s'était absenter mais malgré cela il avait quelques choses d'indescriptible qui la poussait à accorder la chance de ce fait pardonner à Andros.

Peut-être cette envie de ne plus ressentir ce poids douloureux à chaque fois qu'elle croisait son regard, impénétrable mais pourtant qui avait le pouvoir de la figée de peur. Avait-elle fait le bon choix ? Amina avait tant peur de s'être jetée dans la gueule du loup.

Quant à Andros rien ne le certifiait que Amina allait accepter de faire ce tour à cheval suivie de ce pique-nique avec lui mais à l'instant où elle s'était enfui de son bureau , Andros s'était empressé d'organiser cette sortie avec pour prétexte de vouloir lui faire prendre l'air après ce qui lui était arrivée là veille même si il s'y tenait une part de vérité .

La convaincre de lui donner une chance de se faire pardonner était à ce moment là loin de ses idées. Et à chaque fois qu'il voyait les iris de la jeune femme prendre vie il se sentait étrangement calmé.

–Je reste assez étonnée. Fit la douce et apaisante voix de Amina.

–Qu'est-ce qui vous étonne ? ... Amina.

A chaque fois que son nom traversait les barrières des lèvres qu'elle devinait dures de Andros, suivie par ce féroce accent Amina frissonnait.

–Vous n'avez pas la tête d'un homme à faire des pique-niques .

Elle ne pu réprimer un sursaut lorsque Andros pencha sa tête en arrière laissant en évidence son large  cou et sa mâchoire sculpté comme celle d'un gladiateur pour rire à gorge déployé.

–Dieu... Dit donc qu'elle franchise vous n'êtes pas du genre à garder ce que vous pensez.

–N... non . Confirma-t-elle  rougissante en lui adressant l'un de ses regards incrédule .

Andros était fasciner par l'innocence qui s'émanait d'elle . Il l'a considéra de sa paire de yeux glaçante avant de reprendre :

–Et qu'elle tête ai-je ?

Amina haussa des épaules comme réponse en baissant sa tête.

–Bien vrai je ne fais pas souvent ce genre de chose, mais j'ai compris que vous les adorés. Dit-il sur un ton taquin réprimant un sourire.

Cachée derrière sa tresse elle releva aussitôt sa tête, tandis que Andros ne cessait de contempler son visage tous ses geste reflétaient une naïveté incomparable. Il trouvait sa présence si agréable.

–Comment ? Demanda Amina en penchant sa tête sur la droite.

–je l'ai deviner... Dans vos yeux. Termina Andros d'un ton plus sérieux.

La dangerosité des yeux de Andros dressa l'âme de la jeune femme mais elle eu néanmoins la force de soutenir son regard perçant, quant à lui il ne se rassasiait pas de son magnifique regard timide. Mais très malheureusement il était temps de rentrer.

–Je pense qu'il est l'heure de rentrer. Annonça-t-il en se rendant compte que avec Amina il ne comptait pas les heures.

Un peu déçu de laisser ce magnifique paysage, la jeune femme s'empara de la main que Andros lui avait tendu mais sans manquer de frémir, pour elle tout comme lui ce geste anodin était comme un traiter de paix qu'il venait de signer. Puis tous les deux rentrèrent.

***********
Le lendemain Andros descendait les escaliers qui menait au salon principale avec les images de Amina dans sa tête, ses mêmes images qui avaient envahies ses pensées toutes la nuit au point de ne pouvoir fermer l'œil. Son magnifique visage c'était implanter dans son esprit et ses manières enfantines mais très timide l'avait fasciné c'était si étrange mais Andros préféra s'avouer qu'elle lui manquait à chaque fois qu'il ne la voyait pas.

Andros se stoppa comme un robot lorsqu'il l'a vit... L' air songeuse Amina fixait le plan de travail de la gigantesques cuisine.

–Amina? L'appela-t-il non sans être surpris de la voir au milieu de cette cuisine si tôt le matin.

Quand Amina releva la tête, elle ne su comment réprimer un hoquet... Vêtu de noir comme à son habitude rien que par sa présence Andros rétrécissait la pièce. D'un bond elle se leva pour se glisser rapidement derrière le plan de travail.

–Que faites-vous là, y a-t-il un problème ? Questionna l'homme en se rapprochant d'elle.

–Non il y en a aucun. Répondit-elle de sa voix inaudible en clignant plusieurs fois des yeux.

Toujours caché Amina demeurait interdit et figé un moment avant de reprendre :

–Je n'ai pas trouvée Naomi à mon... réveil... Alors je me suis dit qu'elle serait ici.

Elle aussi n'avait pu dormir, se posant la question de si elle avait fait le bon choix, se remémorant de chaque moment de la veille, la jeune femme était rester éveillée jusqu'au petit matin et des le soleil levé elle s'était précipiter dans la chambre de Naomi pour lui relater la situation.

–Oui son petit fils a subit une rechute, elle a du partie tard le soir. Annonça Andros sur un ton désolé.

Il vit le  visage fin de la jeune femme se modifier en une grimace de tristesse, qui le déchira extérieurement.

–Si vous voulez on peut allez leurs rendre une petite visite. Proposa Andros.

Elle s'arracha de sa cachette les yeux illuminés comme une enfant elle s'avança presqu'en sautillant heureuse de pouvoir apporter son soutien à Naomi qui était comme une mère pour elle.

–Oh... C'est vrai!... Oui je veux bien.!

Andros ne pu que sourire face à son attitude émanant  son innocence... Mais quand il darda un regard complet sur elle  Andros se figea directement comprenant la raison qui l'avait poussée à se cachée derrière le plan de travail de la cuisine...

il n'avait pas remarqué que Amina était encore en pyjama, elle portait une robe qu'il devinait en coton avec des motifs de cœur et des chaussons de nuit canards, la robe couvrant juste ses cuisses le reste de ses jambes étaient laisser à découvert, ses cheveux noirs comme le plumage d'un corbeau était relâcher très long et épais ils arrivaient à cacher ses bras et sa poitrine. Il ne l'avait jamais vu sur cette angle de son quotidien.

Gênée et rouge comme une pivoine Amina retourna se cachée en courant ,il aperçu la cascade de sa magnifique chevelure chuter sur ses fesses. Elle était si belle pensa-t-il.
Alors sourire amusé aux lèvres Andros retira son manteau pour lui tendre dans le but qu'elle puisse l'enfiler sachant la jeune femme très pudique surtout à son égard.

–Mais avant nous allons petit déjeuner....

L'Éternité D'un SoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant