Chapitre 32

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Du coin de l'œil Amina observait l'homme qui faisait les cent pas dans l'avion en ignorant les perturbations, le téléphone accroché à son oreille. A chaque coup de téléphone il vaquait entres le grecque, l'arabe ou l'anglais.

La jeune femme avait comprit que le travail occupait une grande place dans la vie de Andros peut être même toute la place.

Après plusieurs minutes l'homme vêtu de noir comme à son habitude fini par lui imposer son immense carrure en prenant place près d'elle, très vite elle donna l'air d'être occupé à observer les nuages à travers le hublot. Andros souris amusé par son habitude.

Il sorti son ordinateur pour continuer de travail.

–Vous n'êtes pas fatiguée ?

–Vous devriez vous reposer un peu. Suggéra Andros de sa voix naturellement rauque.

Elle se retourna lentement et croisa son regard magnétique. Elle avait l'impression que ses yeux sondait son âme.

–Je n'est pas sommeil. Répondit-elle. En essayant d'ignorer son regard perturbant.

Elle se pinça la lèvre inférieure.

–Comment avez-vous su pour ma mère ?

–Par un pure hasard, je discutait avec une connaissance qui vit à Dubaï il m'a parlé d'une femme qui lui avait créé des problèmes dans son club de poker...

Il fut couper par son téléphone une fois de plus il le sorti de sa poche et sans cesser de la recouvrir de son regard. Puis posa sur la petite table avant de reprendre :

–Quand il me l'à décrit j'ai toute suite su qu'il s'agissait de votre mère. Acheva-t-il.

Réprimant un frisson elle s'adossa au dossier du siège en essayant de libérer son esprit envahi par beaucoup trop de questions.

Ce voyage allait-il bien se déroulé ? La peur qu'elle ressentait allait-elle s'estomper ?

–Détendez-vous, ne soyez pas nerveuse.

–Mais je ne suis pas nerveuse ! Pourquoi vous dite ça ?

Calmement il indiqua de son menton sa main . Elle baissa les yeux sur cette dernière. Et se rendit compte qu'elle frottait son pouce énergétiquement contre son index.

Ce tique Andros l'avait remarqué depuis le début de leur conversation.

–Ho...

–Détendez vous, Répéta-t-il d'une voix qu'il ne reconnu pas .

Elle hocha de la tête en essayant de se détendre après tout qu'est-ce que la vie pouvait-elle lui réservé de plus.

Un moment de silence plus tard il sentit quelque chose de fragile tombée lourdement sur son épaule il tourna sa tête en accueillant le parfum des cheveux de la jeune femme qui venait délicatement titiller ses narines, il résista à l'envie de les caresser . Inconsciemment elle avait posé sa tête sur son épaule sa petite bouche de couleur rose pâle était légèrement ouverte... Intensifiant son innocence , elle était si sensible et jeune qu'il grinça des dents en se jurant de ne plus jamais lui faire du mal... La haine qu'il ressentait pour lui même n'avait d'égal.

Au lieu de la remettre correctement comme elle l'aurait peut-être voulu, il pressa sur un bouton pour descendre leurs sièges de façon à ce qu'elle soit plus alaise toujours la tête contre son épaule.
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Des heures plus tard c'est à contre que Andros avait du réveiller Amina lors de l'atterrissage de l'avion à New Delhi . La regarder dormir était de loin la chose la plus agréable et apaisante qu'il avait eu à faire.

Elle ouvrit lentement ses yeux lui dévoilant ses iris captivants, frottant ses paupières elle se redressa avant de replonger dans son sommeil.

Il jeta un coup d'œil à sa montre qui lui indiquait cinq heures du matin. Il l'a porta délicatement à ses bras puis descendit de l'engin.

–Où sommes nous. Articula Amina en ouvrant les yeux, elle tourna sa tête sur lui qui conduisait.

Les reflets du soleil levant donnait un aspect cuivré à sa peau le rendant plus mystérieux . Amina déglutit les lèvres sèches . Elle avait dormi pendant tout le trajet, ne pensant pas qu'il serait si long.

Il serra progressivement sa mâchoire en recevant sa douce et mélodieuse voix qui était quelque peu endormi avant de répondre :

–Nous sommes à Mumbai... Spécifiquement à Powai.

Elle hocha de la tête en se rendorment. Comprenant que son épuisement était causer par le décalage horaire. Il se concentra de nouveau sur la route en évitant tout les hôtels qu'ils soient prestige ou non.

Ne volant pas emmener Amina dans un hôtel sachant que leur histoire avait débuter de la manière la plus horrible dans ce genre de lieu. La rage lui revient dans l'âme lorsqu'un de l'un ses cris lui revient à l'esprit.

Arrivera-t-il un jour à lui faire oublier le calvaire qu'il lui avait fait endurer. Le monstre en lui ne devait surtout pas resurgir.
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Ouvrant ses yeux en sentant les rayon du soleil caressé sa peau, elle se redressa et constata qu'elle se trouvait enfin en Inde.

Sa bouche forma un "o" lorsqu'elle fini par balayer d'un regard là chambre dans la qu'elle elle se tenait. Elle était peinte d'une nuance de vert magnifique. Le mur en face était recouvert de tapisserie indienne à chaque coin de la pièce se trouvait des vases avec ses fleurs préférées, des roses blanches. La décoration était très moderne vaste et éclairée par les grandes baies vitrées lui donnant accès à une parfaite vu sur la ville.

Elle eu la sensation d'être perchée quand elle compris qu'elle était... Vraiment percher.
Le lit sur lequel elle était, se trouvait à plusieurs centimètres du sol.
Suspendu comme un nuage grâce à des cordes vanillés et des boucles de fer insérer dans le plafond. Écartant les tissus de voiles qui ornait le lit elle descendit de ce dernier grâce au petit escalier qui y était accroché solidement.

Elle sorti de la chambre les pieds tremblants, Amina fit le tour de l'appartement comprenant qu'il s'agissait d'un penthouse à la recherche de Andros mais ne le trouva pas. Elle ressentit une pointe de déception en ne le trouvant pas.... Mais pourquoi? d'habitude elle essayait de l'éviter.

Remarquant qu'elle portait encore ses vêtements de la veille,elle songea à remonter dans sa chambre pour se changer lorsque son ventre avait entamer des gargouillement douloureux.

Amina oublia cette idée en optant pour la nourriture, elle se dirigea dans la cuisine très équipée et après avoir ouvert le réfrigérateur elle en sorti des ailes de poulet en décidant de les cuir.

Posant sa main sur l'un des boutons du four elle senti un long frison traversé sa colonne vertébrale jusqu'à sa nuque.

Andros se tenait juste derrière, elle sursauta sans oser se retourner.

–Bonjour Amina j'espère que vous avez pu vous reposer.

Il posa prudemment ses larges mains sur ses frêles épaules pour la retourner à fin qu'elle le regarde. Raide comme une planche Amina avait les joues qui virait cramoisies sans comprendre pourquoi...

L'Éternité D'un SoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant