L'Éternité D'un Soir

Chapitre 30

Andros déposa la jeune femme dans le canapé en découvrant ses rougeurs. Elle enfila ses chaussures le cœur battant cherchant les forces pour affronter son regard qui était si intense .

Au même moment sa sœur sortie de la chambre de son fils Amina releva sa tête en apercevant, sa sœur lui décrocher un sourire tout nouveau avec une lueur de soulagement dans son regard comme si elle était inquiète qu'elle ne reparte pas avec Andros.

Après avoir quitter son ancien domicile Amina fut dirigée par Andros jusqu'à sa voiture en prenant soin de lui ouvrir la portière. Une fois en route la jeune femme observa le profil de l'homme à la dérobé son cœur redoubla sa vitesse de battement sachant qu'il y a quelques mois de cela respirer le air que lui, lui provoquait des sueur froid et du dégoût...

Aujourd'hui elle se tenait dans cet habitacle avec lui mais le sentiment qu'elle ressentait était tout autre... Et même si la peur n'était pas partie la colère semblait se ranger. son regard métallique était fixée sur la route avec une expression impassible.

–A quoi pensez-vous ? Interrogea Andros de sa voix rauque et perçante.

Amina réprima un sursaut puis se rappelle ce qu'il lui caché avec la complicité de sa grande sœur.

–Pourquoi vous ne me l'avez pas dit ?

Andros quitta la route un moment pour plonger son regard dans ses yeux envoûtant inspirant l'innocence, en leva brièvement l'un des ses épais sourcils.

–Pour ma mère. Éclaircit-elle en tournant sa tête pour cacher la tristesse qui se peignait sur son visage.

Andros avait empêcher l'emprisonnement de sa mère.. lui avait-il caché la vérité parce qu'il ne voulait pas la voir souffrir ou tout simplement parce qu'il n'avait pas de compte à lui rendre.

Redonnant son attention à la route l'homme répondit en se remémorant la manière dont Oumayma était indifférente face au sort et souffrances de sa fille... C'était comme ci elle venait de se dépouiller d'un immense fardeau en la mariant à lui.

–J'ai jugé bon de ne pas vous en parler, comment aurais-je pu en ce temps... Votre sœur était celle qui devait le faire.

Elle laissa s'échapper de sa bouche un soupir tremblant. Le cœur brisé par les agissements de sa mère à quoi devrait-elle s'attendre de plus de sa part ?

–Merci... sans vous ma mère serait en prison. Dit-elle triste mais honteuse.

Il inclina sa tête pour toute réponse les traits toujours aussi neutre.

Amina baissa sa tête en posant ses paumes sur ses cuisses.

–Vous n'avez qu'à dire un mot et nous irons lui rendre visite à Dubaï si elle vous manque. Suggéra Andros en espérant qu'elle refuse ne voulant pas lui offrir une énième déception.

Elle releva instantanément sa tête en sentant son cœur s'accélérer quand elle croisa son regard.

–Ho... Ne vous donnez pas cette peine... Vous devez avoir mieux à faire que de pourchasser ma mère.

–Pas tant que ça, et puis si cela peut vous faire sourire Amina moi je suis partant . Répondit-il

Elle sourit tristement au vide avant de rétorquer :

–Je devrais peut-être arrêter de me voiler la face... Ma mère ne veut pas me voir sinon elle répondrait au moins à l'un de mes multiples messages et appels.

–Ne vous inquiétez plus un jour elle s'épuisera puis rentrera chercher son vrai bonheur qui est ça famille.

Amina fut toucher par ses mots en espérant le retour de sa mère en se plongeant dans ses pensées .
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A l'instant où Andros se pencha dans l'habitacle vers sa direction la jeune femme hoqueta ne comprenant pas son geste, effrayée et prête à riposter par instinct, elle entendit un claquement provenant de la boucle de sa ceinture de sécurité et cet à ce instant qu'elle compris qu'il la détachait car il était déjà arrivé au sein du domaine. Elle souffla de soulagement avant de descendre.

Prudemment Andros glissa sa large main sur le haut de son dos là poussant gentiment à avancer jusqu'à la maison...gênée par ce contact son poule s'emballa à une vitesse foule. Amina accéléra le pas en baissant la tête timidement,les lèvres sèche.

Lorsqu'ils furent dans la maison, Amina se sentit emporter par Andros jusqu'à la cuisine principale... Son odeur était si particulière que Andros ne voulait que la respirer.

Amina sentit un froid déconcertant s'emparer d'elle au moment où Andros se sépara d'elle.

Elle le vit se diriger dans le fond de la pièce munit de sa démarche qui était naturellement si déterminée ses pas était lourd et imposant que Amina se sentit vaciller internement, timidement elle baissa la tête perdu dans ses pensées une fois de plus. Mais l'index de Andros vient relever son menton .

–S'il vous plaît Amina éviter de baisser la tête comme vous le faites dit-il d'un ton très calme semblable à un chuchotements.

A chaque geste, chaque mots Andros se dégoûtait de l'acte qu'il avait posé. Amina était une femme qui avait bien trop souffert par sa faute.

Il l'emmena prendre place sur l'un des tabouret du plan de travail puis lui tendit un verre d'eau, qu'elle prit les mains moites.

Elle humecta ses lèvres et posa le verre, se tordant le cou pour atteindre son regard Amina fut électrifier par sa profondeur farouche. Andros descendit ses yeux sur ses joues roses et se surpris d'avoir envie de les caresser mais au delà de cette forte tentation il trouva la force de résisté ne désirant pas la faire fuir .

Toujours avec cette impression d'halluciner la jeune femme se racla la gorge avant de demander :

–Où est ce que Naomi se trouve ?

–La haut dans votre chambre elle doit sûrement avoir fini de faire vos valises. Répliqua Andros sereinement.

–Mes valise ? Répéta la jeune femme sourcils froncer.

Il fut couper dans son élan de réponses par la sonnerie de son téléphone. Il le sortie de la poche avant de son pantalon prononçant un chapelle de juron en grecque sous le regard interrogateur de sa compagnie.

Il enclencha une longue discussion avec son interlocuteur en grecque le regard dans le vide.... Même si elle ne comprenait pas la langue Amina pouvait aisément distinguer qu'il ne faisait que cracher des ordres. Son accent était puissant et a chaque syllabes rauque Amina sentait la pièce vibrer accompagnée de frissonner incontrôlables. Dieu qu'était ces réactions étranges face à de si simple actions ?

Désorientée elle tenta de se retirer dans l'espoir de trouver une réponse au près de Naomi mais surtout à propos de ce qui se semblait être préparer s'en qu'elle ne soi au courant. Elle fit un pas en avant, rapidement elle sentit Andros la retenir en lui attrapant la main, elle hoqueta et il l'a relâcha en éloignant son téléphone de son oreille.

–Je vais en Inde en voyage d'affaires pour le week-end et je voudrais vous emmener Décréta-t-il en arabe.