Chapitre 24

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Andros ne pût s'empêcher de contempler ses magnifiques yeux, avant qu'elle ne les rive au sol.

–Je voudrais m'excuser pour mon comportement d'hier, déclara Amina en frottant son index contre son pouce.

–Et je vous remercie de m'avoir sauvé... La vie. Termina Amina le souffle bloqué.

–Vous n'avez pas à me remercier... Regarde moi s'il vous plaît, Demanda Andros quelques peu agacé qu'elle baisse la tête.

–Non, je préfère rester ainsi vous êtes tellement grand que je suis obliger de me tordre le cou pour le faire. Rétorqua-t-elle nerveusement en continuant de jouer avec ses doigts.

Amusé par sa sincérité il leva un cils un se rapprochant lentement d'elle pour ne pas l'effrayer, instinctivement la jeune femme se recula. Laissant un espèce respectueux entre eux. Andros fléchi des genoux en déclarant :

–Et comme ça, ça vous va.

En voyant cette posture, Amina réprima un sourire et hocha de la tête.

Stupéfaite elle n'en croyait pas ses yeux, voilà maintenant des semaines qu'elle avait oublier comment rire... Et aujourd'hui c'était celui qui lui avait arracher sa joie de vivre qui semblait vouloir... Savoir le lui rendre.

–Oui c'... c'est bien mieux. Répondit-elle lorsque Andros découvrait ses rougeurs.

–voulez-vous petit déjeuner avec moi ? Se risqua de proposer Andros.

Amina, hoqueta lorsqu'il se redressa la sur dominant de sa hauteur , elle jeta un coup d'œil à la porte fermée et à cette instant tout ce dont elle avait envie était de fuir au grand galop.

–heu... Désolé mais je n'est... Pas très faim.

–Je comprends mais vous ne pouvez pas rester sans rien avalée le matin...disons que s'est façon de vous faire pardonner Venez.

Amina le suivit en observant ses omoplates se mouvés dans sa chemise blanche qui révélait sa carrure de guerrier elle resera son manteau au niveau de sa poitrine et continue son chemin les jambe en cotons vers cette table parfaitement dressée.

Andros lui tira sa chaise pendant que Amina peinait à réaliser qu'elle allait prendre le petit déjeuner avec son..

–Un muffin ? L'arracha Andros de ses pensées qui risquaient de la faire fuir.

–Oui merci.

Andros l'observa presque s'étouffer avec le muffin avec la satisfaction qu'elle se nourrissait mieux depuis qu'elle lui avait déversé se qu'elle pensait de lui. Tout comme ce dont lui avait fait part Naomi.

–Vous semblez bien aimé la pâtisseries ? Amusé par ses joue trop remplies lança Andros.

Elle releva sa tête rouge de honte, avala ensuite humecta ses lèvres dans son thé avant de répondre:

–Oui  ça faisait longtemps que je n'en avais pas mangé, j'en faisais souvent avec mon père, Amina s'interrompit frappé par des souvenirs affreusement douloureux, mais surtout par maladresse elle s'apprêtait à se confier à celui qui l'avait agressé.

–Et vous, vous n'allez pas vous contenter d'un café pour le repas le plus important de la journée ? Demanda-t-elle en arabe en sentant un frisson glacé parcourir son dos après avoir rivé son regard dans le sien.

–Disons que si, un café me satisfait, Rétorqua-t-il dans la même langue en se carrant dans sa chaise les bras croisés.

Amina ne pût que frémir lorsque ses oreilles recevaient  cet accent fouettant où sein de cette langue chaude.
Un silence s'installa dans la pièce tandis que Andros la regardait terminer le plateau de pâtisserie... Et pour la première fois Amina ne ressentait pas une peur bleue mais quelque chose d'autre un sentiment sur le quel elle ne pouvait placer aucun nom, et cela la troublait fortement.

Le silence s'estompa lorsque Naomi vint frapper à la porte.

–Désolé de vous interrompre, mais je voulais proposer à Amina de m'accompagner en ville faire des courses. Déclara-t-elle une fois entrer.

Amina regarda Naomi et vit dans ses yeux de la satisfaction mêlée à la joie de la voir manger avec lui. Et une sorte de honte la parcourut. Pourquoi ? Peut être parce qu'elle était attablé avec l'homme qui l'avait violé. Et le comble c'est qu'elle semblait commencer à y prendre plaisir.

–Et moi je voulais te proposer de prendre ta journée, profite s'en pour aller voir ton petit fils.

–Ça ne vous dérange pas Amina ? Demanda Andros à Amina qui était perdu dans ses douloureuse pensés.

Elle releva la tête brusquement et répondit :
–Non, il n'y a à aucun soucis, D'un ton inaudible.

–Mais pour les courses ?

–Ne te t'inquiète pas, tu peux y aller je m'en charge.

Heureuse Naomi s'excusa et s'en alla le sourire aux lèvres mais aussitôt qu'elle fût partie, Amina se leva instantanément.

–Où allez-vous ? Questionna Andros en se levant prêt à la rattraper d'un bond.

C'était tellement étrange même troublant mais Andros se sentait apaisé et soulagé en voyant se visage innocent et en entendant cette voix confortablement douce. Et il avait envie qu'elle reste, de rester près d'elle voilà ce qui l'avait poussé égoïstement à libéré Naomi.

–Dans ma chambre, Répondit-elle sur un ton colérique avant qu'elle ne prenne la poudre d'escampette.

Andros la laissa partir, et se sentit étrangement seule.

*********
Des heures plus tard allongée dans son lit, Amina ne savait plus quoi penser du reste de la vie qu'elle essayait de mener. Elle entendit frapper à la porte quand elle essuya la larme solitaire qui dévalait sa joue.

Elle se redressa, marcha nonchalamment jusqu'à la porte puis l'ouvrit mais toute suite tenta de la refermer. Sa tentative se termina en un échec lorsque Andros glissa son pied dans dans l'encadrement de la porte pour l'en n'empêcher.

Bon Dieu mais qui pensait-elle que se serait ? Il n'était que deux dans la maison.

–Je veux juste vous donner ceci. Déclara Andros dans un son guttural.

Amina jeta un coup d'œil dans le petit espace de la porte qu'il avait créé avec son pied et vit qu'il portait des sacs.

–Posés les devant la porte et allez-vous en !

Andros inspira agacé par son comportement bien qu'il le comprenait. Elle attendu d'entendre ses lourds pas s'éloigner avant d'ouvrir légèrement la porte et de soulevé tous les paquets rapidement, ensuite s'enferma.

Assise en tailleur sur le lit elle avait compris grâce aux paquets que c'était les courses que devait faire Naomi, elle commença à les ouvrit et déballa quelques articles et fut prise d'une rage en voyant ce qu'ils contenaient.

Après l'avoir cherché comme une foule, Amina aperçu Andros dans les jardins égayés par le soleil. En pleine communication il s'adressait à son interlocuteur en grecque, quand il se retourna il chuchota quelques mots avant  de raccrocher, et de lui donner son attention avec un regard.

Amina jeta de toutes ses forces le paquet aux pieds de Andros, rouge de colère la respiration saccadée elle prit  un élan pour pousser Andros de toute sa rage jusqu'à se tordre le bras.

Quand elle retomba au sol s'est effrayée qu'elle se rendit compte qu'il n'avait pas bouger d'un iota.
–Comment osez-vous espèce de pervers!

Impassible les dents serrer Andros lança un coup d'œil au paquet et aperçu les collants qu'il avait acheté pour Amina en suivant la liste de courses de Naomi.

Il se courba et la souleva par le bras délicatement.

–Venez, nous allons faire une balade à cheval avant que vous ne finissez à l'hôpital. Sifla-t-il.

Amina frémit...

L'Éternité D'un SoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant