Chapitre 13

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À l'instant où Andros pénétra dans la pièce il s'immobilisa en la voyant.
S'était elle, Amina, sa victime.
Dos tournée à lui, elle semblait ne pas avoir remarquée sa présence, les remords qui l'empoisonnaient depuis cette nuit modite s'intensifièrent lorsqu'il l'entendit pleurer, il referma la porte doucement,pour marquer sa présence. Pour la première fois de sa vie il appréhendait ce qui allait arriver.

Elle sursauta, et se retourna brusquement.

Quant elle le vit, sous ce voile transparent ses yeux s'écarquillaient de peur. Andros continuait à la regardée sans savoir que faire, quoi dire... Terrorisée elle chancela puis tomba assise, Andros hésitant s'empressa de l'aider à se relevée mais toujours assise par terre elle se recula à l'aide de ses bras,

lorsqu'elle fit enfin dos au mur elle poussa un cris d'horreur, Le cœur lacéré, Andros pouvait voir dans ses yeux le monstre qu'il était à quel point elle était effrayée de par sa présence, elle voyait le diable ...

Son téléphone sonna, il tourna les talons s'engagea en direction de la porte mais derrière lui elle ne cessait de pleurer.

-Saul. Répondit Andros une fois sortit de la chambre.

-Oui, Andros s'est fait.

-Désolé de t'abandonner en Grèce, mon ami mais je ne voudrais surtout pas la séparée de sa famille. Notre projet pour l'hôtel tient toujours.

-Ne t'inquiète pas, je peux comprendre l'essentielle pour le moment s'est ta femme, quand est ce que vous rentrés ? S'informa son meilleur ami.

Sa femme...

-dès demain, tous ce tralala commence à m'exaspèré.

-Très bien, à bientôt.

Andros rompit la communication, passa sa main sur son visage et inspira bruyamment. Derrière cette porte se trouvait la femme à qui il avait fait tant de mal.

De nouveau dans la pièce il l'a vit assise sur le lit, les genoux repliés jusqu'au menton, elle releva sa petite tête lentement vers lui et se mit à tremblée comme une feuille. Il se dirigea jusqu'à la table base au centre de la pièce et pris un couteau.

S'avança jusqu'au lit, tira les voiles qui l'empêchait d'y accéder, sous le regard apeuré de la jeune femme.
Il fit un geste sec dans sa paume avec le couteau et laissa quelques gouttes de sang tombées dans les draps blancs.

Amina n'eut pas de mal à comprendre ce qu'il faisait, quant à Andros il n'avait de compte à rendre à personnes, encore moins à ces gens qui se rueaint pour obtenir les premiers rumeurs sur la femme devant lui.

<<Il paraît qu'elle n'est pas vierge, et même qu'elle a avorter quatre fois>>

<<C'est pour cela que je n'en verrais jamais ma fille en occident >>

<<Un homme comme lui ne devrait pas l'épouser, elle ne le mérite pas>>

Même si la vérification de la virginité à travers le drap nuptial, était une vielle pratique ancestrale qui ne se faisait plus,

Andros ne s'était pas fait prier pour accepter cette condition faite par la famille de Amina,quand sa mère était trop occupée à s'intéresser  au futur de sa fille... De quoi clouer des becs, s'était-il dit à ce moment.

Car cette femme ne méritait en rien que sa famille l'a méprise.

Après quoi, Amina tenta de retirer sa caftan quand Andros l'empêcha , en posa sa main rapidement sur la sien qui était moite et tremblante.

-Que faites vous ? Demanda-t-il à mi-voix.

Elle, sursauta une énième fois et baissa la tête dévisageant les pétales incrédule.

Bien sur qu'elle question idiote, pour elle il n'était qu'un monstre qui abuserait d'elle se soir, et pour toujours.

Il se redressa de toute sa hauteur, réprimant la rage qu'il avait pour lui, ensuite s'éloigna , pour s'installer dans le fauteuil royal au fond de la pièce.

Et fit mine de s' en dormit, il l'entendit fermée les voiles pour ce cachée de lui.

*********
Le lendemain Andros attendait que Amina se réveille, la veille feignant de dormir, il l'a voyait getter chacun de ses gestes jusqu'à succomber au sommeil en retombant lourdement sur les oreillers.
Les pieds emmêlés dans la couverture, Amina ouvrit ses grands yeux lentement.

–Calmez vous, je ne vous ferait aucun mal. Tenta de la rassuré Andros de sa vois rauque, en voyant qu'elle commençait à s'agiter par peur.

La tête baisser elle réajusta sa caftan pour cacher ses orteils.
Profitant qu'elle ne le regarde pas, Andros se frotta les yeux pour être sûr qu'il n'hallucinait pas.
Non. Il n'hallucinait pas, mais comment est-ce possible qu'il hésite un créature pareil.

Maintenant sans son voile, il pouvait voir le magnifiquement et angélique visage de Amina, illuminé par les rayons du soleil, Ses iris étaient les plus beaux qu'il avait vu de toute sa vie, d'un vert olive perlé d'un pigment jaune.

Son minuscule nez rond qui s'accordant à la perfection avec sa bouche en cœur de couleur saumon, où se reposait juste à côté un point de beauté, ses pommettes rosis ne voulaient pas la vedette à son teint qui était prés que translucide.

La voix de Andros, était tellement grave qu'à chaque syllabes, Amina soubresautait, effrayée à l'idée d'avoir baissé sa garde hier nuit, elle se mit à inspecter ses vêtements discrètement...

–Je ne vous ai pas touché... Tranquillisa-t-il, en levant ses mains en signe de paix, et s'efforçant de ne pas lui montrer la colère qui ne lui était pas destinée.

Bien qu'il était loin d'elle il fit quelque pas en arrière, il était conscient de sa vulnérabilité, il se devait l'aborder précautionneusement... Avec beaucoup de prudence de telle sorte à ne pas l'effrayer plus qu'elle ne l'était.

–Il est temps de s'en allés, votre sœur est dans la voiture,...

L'invocation de sœur la soulagea au point, elle évitait de regarder son visage par peur de réveiller des souvenirs trop douloureux, chaussures en cuir noir, des jambes qui laissaient deviner sa hauteur de géant, son ombre la cachait des rayons de soleil, elle se risqua de relever légèrement sa tête et vit les pans de son long manteau noir, et baissa immédiatement sa tête.

Puis l'entendit sortir de la chambre en refermant la porte doucement.

*********
Trente minutes plus tard, Andros la vit sortir de la villa, habillée d'une tunique et d'un pantalon trois  fois plus grand qu'elle, qui couvrait ses orteils. Il s'empressa de lui ouvrir la portière de la 4×4 noire aux vitres teintées.

Hésitante, les jambes tremblante de par sa présence, Amina monta et vit sa sœur les bras grands ouverts prête à l'accueillir, elle se blottit contre elle en tentant d'ignorer la présence de l'homme qui referma la portière.

Andros fit signe au chauffeur, puis s'engagea dans sa secondes voiture en soupirant d'agacement après avoir entendu les cris des marieuses auxquels, il ne s'habituerait jamais.

L'Éternité D'un SoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant