Virée shopping

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Virée shopping.

"Comme la sclérose en plaques, j'aimerais lui briser les os, tout comme il essaie de détruire mon empire."

"Ah ! Le fameux Salim. Tu te crois beau parce'que tu t'es marié, mais c'est qu'un anneau, mec t'emballe pas. Elle va te larguer, comme elles le font chaque fois...". Cette énergumène me fredonne le son de Stromae.

Quand je me retourne, j'ai des envies de meurtre. Je préfère ne pas y prêter attention. Lorsque soudain, une voix résonne en guise de riposte face à ce dernier :

"Ferme là bouffon ! Comment tu parles de ma sœur. Déjà que je te règle le compte pour Inès, n'aggrave pas ton cas."

J'aperçois Sami et Yaniss. Je ne voulais pas me mêler à tout ça, mais lorsqu'il s'agit du bof; je ne peux pas laisser passer.

Je m'approche de sa petite race de habteux en lui agrippant la gorge. Je serre tellement fort que j'arrive à apercevoir ses yeux ressortir. Sami essaie de me retenir, mais je ne décolère pas. Il y met toutes ses forces, afin que je ne commets pas l'irréparable. Il parvient par me stopper. Cette enflure de Yaniss, tousse jusqu'à recracher ses poumons.

Je le reluque avec mépris et rétorque :

Moi : "Ça t'apprendra à mal parler de ma famille."

Yaniss : "Arrête de faire le mec, rempli de principe et de valeur. Tu vaux que dalle mec. T'as délaisser la mama pour ta femelle." { Dit-il, tout essoufflé.}

Je crois qu'il veut mourir aujourd'hui. Alors je l'interroge aussitôt :

« Dis-le-moi, sale trou du cul, si tu veut dead aujourd'hui ? Si c'est le cas, t'as qu'un souhait à faire et j'exauce."

Sami s'interpose entre nous deux. Je crois bien qu'il en a oublié l'origine de leur dispute. Avant moi, ils étaient en train de se prendre sacrément le bec. Je suis tellement soûlé par ses paroles de baveux, que je ne questionne même pas Sami. Je me tire. Je lui ai assez consacré de temps.

Je l'entends pester :

Yaniss : "Ouais c'est ça casses-toi. C'est tout ce que tu sais faire."

Moi : "Grandit un peu, merde." {Dis-je, en marmonnant.}

Je monte dans la gova, direction chez oim.

Je pousse la porte d'entrée et comme à son habitude, ma femme nettoie la maison de fond en comble. J'ai beau lui ordonner d'arrêter, car il faut qu'elle se repose. Elle me contredit sans cesse, en ripostant que ceci est bon pour elle. Que bouger facilite l'accouchement.

Lorsqu'elle m'aperçoit, elle accourt et me dépose un énorme baiser sur les lèvres tout en rétorquant :

"Tu m'as manqué. Je veut tout savoir !"{ dit-elle, d'un air curieux. }

Elle me prend par la main, tout en m'emmenant dans la cuisine. Elle tire une chaise pour que j'y pose mes fesses et vient s'asseoir à son tour sur mes genoux. Elle dépose son dos contre mon torse, tout en enroulant mes bras autour de sa taille.

Elle dépose des baisers sur mes mains, en rétorquant :

Lina : "Raconte-moi tout !"

Moi : "Al hamdoulliah, à ma grande surprise ça c'est super bien passé. Halti a pleuré de joie."

Lina : "Al hamdoullilah. Heureusement que je ne suis pas venue, sinon j'aurais pleuré avec elle."

Moi: "C'était super émouvant. Bon mon coeur, on bouge là."

Force et honneur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant