La clé de mon royaume.

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La clé de mon royaume.

"On ne parle pas d'argent devant un pauvre, tout comme on ne mentionne pas ses parents devant un orphelin. On n'évoque pas son grand amour devant un cœur brisé. À bon entendeur."

Aussitôt Mehdi parti, qu'elle court se réfugier dans mes bras en lâchant des bêtes de larmes.

Lina : "Pardon Salim comment j'ai pu douter de toi !"

Moi : "Arrête mon cœur. T'as assez pleurer. Ne t'en veut pas, moi-même je doutais."

Lina : "Je te jure, je ne laisserais plus personne s'immiscer entre nous. J'ai failli demander le divorce et te perdre pour une connerie."

Moi : "Jamais de la vie j'aurais accepté mon amour. À la vie, à la mort point. Je te laisserais à personne sur cette terre."

Elle me contemple avec des yeux remplis d'amour et de passion et finit par déposer ses lèvres contre les miennes. Ça faisait tellement longtemps. La vie c'est un truc de ouf, chez moi elle ressemble aux montagnes russes. En un rien de temps tout peut basculer. On passe du rire aux larmes et vice-versa.

Elle se réfugie au creux de mon cou, selon elle s'est l'endroit le plus sûr au monde. Je la protégerais corps et âme contre le mal.

Elle lève la tête et rétorque :

Lina : "Salim ton odeur m'a grave manqué." {dit-elle tout en s'imprégnant de ma fragrance.}

Moi : "Pour ma part tout m'a manqué chez toi mon amour."

Je la contemple longuement, elle est juste magnifique comme à son habitude, mais la grossesse la rend deux fois plus sublime.

On file dans la chambre pour se coucher. Cette fois-ci on y va sereinement. Ça change des cries et des larmes qui rythmaient nos journées. Le quotidien était devenue lourd à porter. Chaque matin tu te levais avec la boule au ventre en te demandant ce que cette vie te réserve encore comme lot de soucis.

On s'allonge blotti l'un contre l'autre. Je caresse sa magnifique chevelure. Elle me reluque avec ses grands yeux noirs et rétorque :

Lina : "Salim pourquoi tu m'aimes."

Moi : "À vrai dire je ne trouve aucun mot pour définir mon amour pour toi, tellement il est immense. La réponse se trouve devant moi. Je t'aime parce que c'est toi mi amor. Ton sourire vient illuminer mon cœur en temps de pluie. Ton regard vient me réchauffer lorsque je me sens oublié."

Lina : "Olala mon mari est un poète dans l'âme."

Moi : "Normal j'ai une bonne inspiration devant moi."

Lina : "Serais-je ta muse ? Amoré !"

Moi : "Oh oui si seulement tu savais!"

Lina : "Dis-moi?" {dit-elle en me donnant une petite tape sur l'épaule.}

Moi : "Je me souviens de ton petit corps qui m'attendais à la sortie de l'école. J'étais toujours accompagné de ma clique et toi avec. Vous étiez mes gars sûrs. Qui aurait su à cet instant précis que tu serais devenue ma femme et la mère de mes mômes."

Lina : "T'es en mode nostalgique chéri."

Moi : "Tu veux que je te dise pourquoi je t'aime, alors je commence par le commencement."

Lina : "D'accord je me tais et je t'écoute."

Moi : "Voilà je préfère. Laisses-toi faire et écoute." {Je prends sa tête et la dépose sur mon torse.}

Je lui demande d'écouter les battements de mon cœur pour qu'elle puisse comprendre les mots qui s'apprêtent à sortir de ma bouche.

Moi : "Je m'en excuse ma douce si j'ai fauté. Je sais que j'ai connu pas mal de faux pas. On nous a piégés et j'ai failli nous rater. Je me souviendrais toujours de cette petite fille aux cheveux doré et bouclé. T'étais ma boucle d'or du ghetto. Ton cœur aussi grand que tes yeux. J'ai pu y lire à l'intérieur que mon avenir serait à tes côtés. Tu as su m'offrir un foyer digne de ce nom et je ne t'en remercierais jamais assez. Le monde entier doit comprendre que je suis désolé pour mes fans j'aime seulement ma foi et ma femme. Ma belle souviens-toi de cette phrase : "lorsqu'on éduque un homme, on éduque un être. Lorsqu'on éduque une femme, on éduque un peuple. Tu es la clé de mon bonheur ainsi que celle de mon royaume, voilà pourquoi je t'aime à la mort."

Elle relève la tête, avec une perle qui ruisselle le long de sa joue. Je la stoppe aussitôt pour qu'elle ne vienne pas effleurer nos draps. Mes paroles l'ont touché, mais je pense aussi que ses hormones y sont pour quelque chose.

Elle caresse ma joue et vient me susurrer à l'oreille :

Lina : "T'es mon best, mon number one. Aucun autre ne pourra rivaliser avec toi sache-le. Je prie pour que rien ne change sous la vigilance des anges, mon ange."

Après cette phrase-là je n'ai plus de mot. Le silence se charge de faire son taff. Et on se retrouver les lèvres coller les unes aux autres. Je la serre fort contre moi, tellement fort que je sens un coup dans mon abdomen. Je la reluque et elle rétorque:

Lina : "Le bébé est jaloux il donne des coups."

Moi : "Ce soir elle n'est rien qu'à moi ta mère. Rendors-toi petite princesse." {Dis-je en déposant un baiser sur son ventre.}

On finit par s'endormir dans les bras l'un de l'autre.

Demain le soleil se lèvera et un nouveau jour commencera...

Force et honneur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant